Nom: Standford
Prénom: Lyneah Juliana
Âge: 19 ans
Origine: Anglaise
Métier/Étude: Deuxième année de droit.
Groupe: I'm better than You
avatar: Jessica Stroup

Lyneah Juliana Standford. C'est mon nom. Mais je suis plus souvent appelée Liny, ou encore Lya (et même le banal Lyn') par mes amis et ma famille. Je suis née à Sydney en 1990, le quatorzième jour du mois de juillet. Le jour de la fête nationale en France. J'aime bien la France, même si je ne suis pas française et que je n'y ai jamais mis les pieds (je parle le français, pour information). Je suis australienne « pure souche », si je puis dire, et j’en suis fière.
Je m’appelle Lyneah parce que ça a toujours été le prénom favori de mon père. J’aime ce prénom. C’est une sorte d’hommage de ma génitrice à celui « qui a planté la graine ». Ce dernier est mort quatre mois avant ma naissance. Un accident de voiture. Carambolage et tout. Comme dans les films. A cause d’un homme bourré. Quand les gens qui m’entourent l’apprennent, ils croient tous (sans exception) que ça me désolé ou quoi que ce soit, mais non. Vous pouvez penser que je suis insensible ou je n’sais quoi, mais ne me fais ni chaud ni froid. Je ne peux ressentir un manque à l’égard d’une personne que je n’ai jamais vue ni connue, et en l’occurrence, je ne connais pas mon père. Enfin si, la présence d’un père me manque, c’est indéniable, mais je ne pleure pas (et ne le ferais sûrement jamais) sa mort. Sachez que si un jour vous me voyez pleurer, c’est que ma mère (la plus merveilleuse des femmes) est malheureuse. Je pleurerais donc son malheur. Ce qui m’est déjà arrivé d’ailleurs. Un jour, ma mère m’a avoué que si je ne serais pas là, elle ne sait pas ce qu’elle aurait fait, ayant perdu l’amour de sa vie. Depuis qu’elle m’a dit ça, j’avoue que j’ai revu ma sensibilité face à la mort de mon père.
Mon deuxième prénom, Juliana, c’est ma mère qui me l’a donné, pour je ne sais quelle raison. Hommage à un autre membre de sa famille, ou tout simplement un prénom qu’elle apprécie ? Ce choix reste un mystère à mes yeux.



Lorsque j’eus atteint les quatre ans, ma mère décida qu’elle en avait terminé avec l’Australie. Petite comme j’étais, vous devriez vous douter que je n’ai pas eu mon mot à dire là-dessus. Et puis, je l’avoue, je pourrais suivre ma mère jusqu’au bout du monde (au Japon, en passant par l’Argentine avec un détour au Kenya) s’il le fallait. Mais non, nous n’avions pas eu besoin de faire tout ça de voyages (exceptés les escales). L’Angleterre fut notre destination. Je n’ai jamais réellement su pourquoi ma mère avait choisi ce pays pour le moins pluvieux et froid comparé à mon Australie natale, mais j’ai pris pour habitude de me dire que ce n’était qu’un rêve qu’elle avait réalisé.
A la maternelle (ou plutôt lors de mon arrivée chez la reine), j’ai fais la connaissance d’une personne qui m’est désormais indispensable. Ludmilla Jones. Je la considère maintenant comme ma meilleure amie. Je me souviens qu’au début, ce n’était pas tout à fait ça entre nous. On ne s’appréciait pas, mais alors pas du tout. Pour des histoires d’enfants, bien entendu. J’arrivais tout droit d’Australie et Ludmilla n’était jamais encore sortie du territoire anglais. Je ne vous raconte donc pas l’étonnement qu’elle a éprouvé lorsqu’elle m’a entendu parler pour la première fois avec mon accent à la « Crocodile Dundee ». Elle et ses petites copines se sont moquées de moi jusqu’à ce que j’aille me plaindre. Après ça, elle m’a présenté des excuses et nous sommes donc devenues amies. Des histoires d’enfants, je disais ! Ce moment est oubliée, puisque nous sommes meilleures amies, comme je vous le disais.



J’arrive maintenant à l’adolescence et la période collège/lycée. Il ne s’est rien passé de vraiment intéressant, excepté ma rencontre avec mon premier petit-ami. Avec le recul, je me rends compte qu’elle fut réellement désastreuse. Je n’étais pas amoureuse, loin de là, mais je me sentais bien avec ce garçon. Il me faisait me sentir moi, et on passait de réels bons moments. Je pensais que c’était pareil de son côté, mais apparemment, je me suis trompée. Au début, il a accepté de sortir avec moi parce qu’il me trouvait belle. Flatteur. J’ai accepté de faire plus amples connaissance, et au fil du temps, de réels sentiments son nés. Ce n’était pas de l’amour, je me répète, mais c’est vrai. Et tout se passait bien. Parfaitement. Mais, comme il y a toujours un mais, tout s’est dégradé. Ce fameux garçon était, comment dire… envieux. En fait, il ne voulait pas seulement de moi. Il s’intéressait également à ma meilleure amie, Ludmilla. Enfin, ça, je l’ai deviné moi-même, quand il a fait semblant d’être jaloux du temps que je passe avec elle (trop selon lui). Un jour, j’ai craqué, et je peux vous dire qu’il doit encore s’en souvenir. C’était quoi son problème ? Il cherchait à m’éloigner de Ludmilla, ou quoi ? S’il croyait que ça allait se passer comme ça, il se mettait le doigt dans l’œil.

Moi « C’est quoi ton problème exactement ? Tu ne crois quand même pas que je vais arrêter de la voir pour passer du temps avec toi ! C’est ma meilleure amie, je te rappelle, alors compte pas trop là-dessus, mon coco ! »
Lui « Si je comprends bien, t’es en train de me dire que tu ne veux plus être avec moi ? »
Moi « Je n’vois pas du tout le rapport. Je suis en train de te dire que ta pseudo-crise de jalousie tu la remballes. Tu m’prends vraiment pour une conne, alors ?! »
Lui « Où tu veux en venir ? »
Moi « Je sais que tu veux te la faire ! T’as besoin que j’te le répète ou c’est bon t’as compris là ? »
Lui « Quoi ?! Mais tu sors ça d’où ?! J’ai jamais dis que je voulais me faire Ludmilla ! »
Moi « Tu l’as pas dis, mais je l’ai compris. Si t’es avec moi, c’était pour te rapprocher d’elle. T’es vraiment qu’un beau salopard ! »
Lui « Lya, arrête s’il te plaît. Ce que tu dis est absurde. Si je suis avec toi, c’est parce que je veux être avec toi. Je suis désolé que tu ai cru que c’était pour me rapprocher de Ludmi’. C’est vrai que parfois, je me sens un peu délaissé parce que tu passes beaucoup de temps avec elle, mais je peux faire des efforts. Mais, ne crois surtout pas que je ne t’aime pas. »

Et comme une abrutie, je l’ai cru. Mais, comprenez-moi, il était tellement mignon en disant ça et il avait l’air tellement sincère. Nous nous sommes réconciliés, et notre relation est repartie de plus belle. Pendant environ trois moi, cette histoire ne refit plus surface. Tout allait bien. Et pourtant, tout s’est terminé. Il voulait faire des efforts, mais il n’a pas réussi, je n’ai pas supporté et j’ai mis un terme à cette relation qui n’avait aucun but. Cela faisait presqu’un an que nous étions ensemble, ça m’a fait un choc. Non pas la rupture, mais plutôt le mensonge. Quand je disais qu’il voulait être avec Ludmilla, j’avais entièrement raison. Cela fait maintenant trois ans que ça s’est passé, mais il n’a toujours pas fait une croix sur ma meilleure amie. D’ailleurs, elle est tombée sous son charme, ça crève les yeux, mais elle ne veut pas me le dire, elle a peur je crois. Ca ne me dérange pas, j’ai trouvé l’amour de ma vie maintenant, et tant qu’elle est heureuse, je le suis aussi. Mais, je le surveillerais de près, parce qu’il aurait à faire à moi s’il ne ferait ne serait-ce qu’un soupçon de mal à ma Ludmi’.

Ce fut la seule période intéressante de mon adolescence (jusqu’à ma rencontre avec Melvyn, mais j’en parlerais plus tard). Je ne suis jamais passée à la télévision, je ne me suis pas droguée, je ne fume pas, je ne bois pas (pour tuer le père d’un futur bébé ? non merci !). Je travaillais d’arrache-pied (jusqu’à maintenant encore), pour réussir dans la vie et je ne note aucun écart pour l’instant. Avant d’arriver au lycée, je voulais être styliste, parce que j’adore la mode, mais lorsque je suis arrivée dans la « cour des grands », j’ai changé d’avis. Un jour, avec la classe, nous avons fais une sortie éducative. Nous avons rencontré des avocats, des juges, des magistrats, et tous pleins d’autres employés travaillant pour la justice. Ce jour-là, j’ai eu comme une révélation. Mon futur métier ? Avocate (actuellement, je fais des études de droit).
Je n’ai, cependant, pas travailler le droit toute ma vie. Non, je définirais le droit comme mon avenir, mais j’ai une passion toute autre. La comédie, j’aime être sur scène et…jouer. Il paraîtrait même que je suis douée. Je ne veux pas vivre de ma passion, mais c’est une bonne échappatoire, je l’avoue.



J’ai parlé d’un certain Melvyn tout à l’heure. Et bien, j’aimerais en dire un peu plus sur lui. Ca fait deux ans que nous vivons un amour commun. J’avais dix-sept ans lorsque je l’ai rencontré, et je sortais d’une relation plutôt désastreuse (comme je l’ai dis plus haut). Avec lui, ce fut le coup de foudre. Il a deux ans de plus que moi, il n’était déjà plus au lycée et il m’a avoué ne pas s’intéresser aux plus jeunes, mais que je suis l’exception qui confirme la règle. Mignon n’est-ce pas ? Je n’ai pas pour habitude de me projeter dans le futur, mais avec lui, c’est le contraire. Je nous vois déjà avec deux enfants (un garçon et une fille) dans une grande maison (et pas de chien, je n’aime pas). Bien sur, je ne lui ai jamais dis, il pourrait me fuir pour ça. Tout ce que je peux avouer, crier, chanter, ou je n’sais quoi, c’est que je l’aime et qu’il est l’homme de ma vie.
Il y a tout de même un petit mais. Vous savez, je vous ai dis que ma passion, c’était la comédie. Mais je ne parle pas de comédie toute la journée, et je ne joue pas toute la journée non plus. Je trouve ça tout à fait normal, mais Melvyn n’a pas l’air de comprendre. Lui, sa passion, c’est la musique. Je respecte ça, mais ça m’énerve vraiment de vois des instruments partout. Melvyn joue n’importe où et n’importe quand, ça en deviendrait presque envahissant.