what else?
sky&noah

Skynïe — « Obladi oblada life goes on bra
Lala how the life goes on
Obladi Oblada life goes on bra
Lala how the life goes on »..

Un air des Beatles qui tournait en boucle depuis voilà une demi-heure dans les écouteurs du mp4 de la jeune femme. Une envie de café, lui monta rapidement de son petit estomac. Pfff, refaisant demi-tour car elle avait passé un café depuis dix minutes déjà. L’esprit un peu dans les nuages, la jeune femme ne remarqua pas tous les regards de la gente masculine sur ses jambes dénudes par la petite jupe en jean qu’elle avait revêtue le matin même. Ben quoi quand, on a des jambes et même s'il fait froid, on a bien le droit de les montrées au grand public ? C'est vrai, qu'avec des températures qui frôlés la barre des zéro degrés, voir les chiffres négatifs, qui serait assez fous pour s'habillé de la sorte. Pour vous rassurés, la jupe fessait trente bon centimètre, elle avait ajusté dessous une collant sombre d’hiver. Vous n’alliez quand même pas lui faire un long discourt sur la façon dont elle s’habillait quand même ? Elle était majeure – bien plus que majeur, avec ses vingt-trois ans fait – elle avait toute ses dents – et un bien joli sourire – et elle était vaccinée. Skynïe était un peu du genre à se foutre de la gueule des gens, quand ceux-ci devenaient un peu trop pressant ou collant, qu’ils lui disait quoi faire ou quoi dire. La jeune femme brune – depuis sa plus tendre enfance – avait appris à ne pas se faire marchait sur les pieds. Depuis, elle était devenue une grande-gueule quand il le fallait. La demoiselle sortit rapidement des ses penssées quand elle arriva à piccadilly circus. Enfin, le café était devant elle. Se stoppant devant le panneau ou était affichait toute les spécialités du starbuck. elle ouvrit son petit portemonnaie. A part un joint et une capote, il ne lui restait plus grand chose. Merde, elle avait dû oublier de le remplir. Ennuyait, elle alla devant plusieurs tables de clients et leur demanda.

Skynïe — « bonjour, excuser moi vous n’auriez pas deux-trois livres sterling à me prêtait ? Je vous les rendrai dés que possible.
vieux — non … Désoler
Skynïe — merci… bonjour, excuser moi …
bourgeoise —non … Surement pas, je n’aime pas les petites vermines dans votre genre…
Skynïe — quoi ? ».

La jeune femme n’allait pas se mettre à la hauteur de cette pédante alors que ses yeux venaient de se poser sur une silhouette très… comment dire… très attirante. Au diable, cette vieille peau qui venait de lui dire qu’elle n’aimait pas le genre de gens comme Skynïe. Qu’avait donc son genre ? Elle était une jeune femme se qui à le plus normal, elle n’était pas mal fagotait. Quoi cette vieille barge n’aimait donc pas la jeunesse londoniens qui fumait, qui vivait la plus belle des vies etc.… Ca elle n’était pas censé le savoir mais bon y fallait s’en douté car la jeune femme brune avait encore des vapeurs d’alcool dans le cerveau et sa dernière cigarette ne remonte qu’a seulement dix minutes avant de venir ici. Ayant été à Hyde Park avec une de ses nouvelles connaissance. Toute deux avait longuement discuté de la pluie et de beau temps mais aussi de la prochaine conférence à l'International School of Finances. Skynïe pouvait toujours aller voir le jeune homme qui attirait tous les regards des cruches et des blondasses de Londres mais qui apparemment ne l’intéressait pas. Ce visage du moins ce regard, elle l’avait vu plusieurs. Où ? La était la grande question, surement dans une des conférences ou se trompait-elle peut être ? Aller elle se bouger le cul ou non ? Apparemment oui car elle s’approcha de lui et avec un petit sourire lui demanda, tout en s’excusant au cas où Skynïe dérangerait…

Skynïe — « bonjour, excuse-moi mais tu n’aurai pas deux ou trois livres sterling en trop ? Je n’ai pas assez pour me payer un café. Je comprendrai si tu ne veux pas me les passaient »..

Ajouta-elle avec le même sourire que tout à leur et le dévisagea ouvertement. Ben quoi ? Ben oui, la demoiselle n’allait pas se privait de regarder un tel bel homme. Jamais elle n’avait rencontré quelqu’un comme ça au paravent. N’allait pas vous privez d’une pâtisserie quand vous avez les moyens de vous les payé et au diable votre régime.

homme — « heu… oui tiens… Je te le paye, si tu v… ».

Elle sentit une main se refermé sur son poignet et la tiré en arrière… Héééééééé, qui osez la dérangé alors qu’elle fessait ami-ami avec un charmant jeune homme ?

voix — « désoler jeune homme, mais elle est avec moi ».

Cette voix ! Elle l’aurait reconnu entre mille. De quel droit se permettait-il de l’enquiquiner ? La puissante main qui avait attrapé son bras, l’entraina à l’intérieur et l’installa à une table…

Skynïe — « QUOI ? C’est quoi cette nouvelle connerie ? »

Elle se tu et attendit une réponse claire et précise…

A peine eut-il mis le nez dehors, que déjà le froid hivernal traversait sa veste noir qui pourtant était belle et bien de saison. Ainsi, une grimace d'inconfort était apparu sur son visage lorsqu'il avait poussé les portes d'une des plus anciennes maisons de Londres après avoir rendu visite à un ami issus de la politique. Il aurait pu rester de longue heures encore, mais le travail l'appelait, ou plutôt, la tranquillité. Car si le politicien souhaitait être tranquille il n'avait que comme seul et unique excuse l'envie de travailler chez lui, même si ce n'était évidemment pas le cas.
Picadilly Circus était un des endroits de Londres où la vie ne semblait jamais s'arrêter, entre klaxon, lumières en tout genre, marche effréné des londoniens et des touristes sur les larges trottoirs, le quartier ne désemplissait jamais, et souvent, il aimait se plonger dans cette masse et oublier un instant qu'il avait de l'importance. Mais tandis qu'il traversait l'avenue pour trouver une bouche de métro, l'odeur amer du café attira ses narines et l'envie soudaine de se poser un instant à regarder toute cette agitation à travers une vitre, assit sur un fauteuil de cuir était plus forte encore que celle de regagner son appartement, et sans autre forme de procès, il poussa la porte du Starbuck Coffee.

L'étouffante chaleur l'apaisait alors, c'était une heure de pointe dans ce genre de café et les gens affluait au bar pour commander une pâtisserie ou seulement un café, l'odeur des milkshakes, du cafés et d'autres gourmandises lui montait aux narines et sans attendre il se mit à son tour dans la file d'attente, plongé dans ses pensées c'est finalement son portable qui le fit sortir de ses songes, et un rictus s'affichait sur ses lèvres tandis qu'il lisait le sms qu'il avait reçu. Sans attendre, tandis que la file avançait lentement il y répondit sans même lever les yeux, et enfin, remis son téléphone dans sa poche pour à nouveau regarder dans le vide... Où presque.
Tandis qu'il considérait d'un oeil désintéressé l'entièreté de la salle, il tomba sur elle. Elle? Évidemment, il était difficile de ne pas la reconnaître. Son air un peu enfantin, mesquin, mais pourtant si aguicheur. Elle semblait visiblement user de ses charmes pour pouvoir boire un café à l'oeil. Le fait de la croiser le mettait mal à l'aise autant que cela lui procurait une dose d'adrénaline. Il était tiraillé entre aller la voir et rester là à attendre qu'on le serve, aller la voir pour dire quoi? La dernière fois qu'ils avaient discuter ça s'était mal fini et il lui avait dit clairement qu'ils ne devaient plus avoir de lien. Pourtant, le destin s'amusait à la faire croiser sa route dés qu'elle en avait l'occasion, et cela, il ne pardonnerait sans doute jamais.

Aussi fit-il mine de n'avoir rien vu, continuant à rêvasser, à observer, mais c'était plus fort que lui, si bien qu'il ne cessait de regarder le miroir derrière le comptoir qui lui offrait une vue imprenable sur la scène. Et lorsque finalement il vit l'homme l'invité à sa table, il n'eut même plus envie de café que l'envie de la saluer était devenue plus forte. Quand bien même était-il enfin arrivé à son tour qu'il se contenta de dire qu'il ne voulait rien et fit volte face pour aller à sa rencontre, saisissant le bras de la demoiselle au vol tandis que déjà elle était sur le point de s'asseoir.
Elle était avec lui? Bien sur que non, mais c'était une façon de la tiré d'affaires, une raison bien ridicule en effet mais utile dans ce genre de situation. Sans même lui lancer un regard il la posa à une table avec lui tout en délicatesse, de sorte que personne ne pouvait remarquer qu'il s'agissait d'un forcing.

Cette connerie? Face à la question de la jeune femme, Noah ne put avoir qu'un rictus, avant de finalement lever les yeux sur elle, pour la première fois de la soirée il la regardait dans les yeux.
« Je vous retourne la question, c'est quoi votre délire? Faire la pute pour un café? » lui lança-t-il d'un ton froid et amer. Après tout, rien ne s'était passé entre eux et il faisait en sorte de la considérer comme une étudiante non comme celle qu'elle fut le temps d'une nuit.
« Je ne vous imaginais pas tomber aussi bas, Gloucester. » lui lança-t-il d'un ton provoquant, car si il y avait bien une chose qu'il aimait par dessus tout, c'est avoir le dessus sur elle et le faire remarquer, et sur le coup, la jeune femme était dans une situation délicate. Un sourire sarcastique se dessinait sur ses lèvres alors qu'il lui tandis la carte des cafés.

« la morale de ceci, c'est : Soyez ce que vous voudriez avoir l'air d'être ; ou, pour parler plus simplement : Ne vous imaginez pas être différente de ce qu'il eût pu sembler à autrui que vous fussiez ou eussiez pu être en restant identique à ce que vous fûtes sans jamais paraître autre que vous n'étiez avant d'être devenue ce que vous êtes.»

La main puissante la tira de l'endroit où il y avait ce beau jeune homme. La jeune femme châtain suivi la masse qui se faufilait entre les tables. L'endroit où s'était refermé cette main masculine était bouillante, un long frison la parcouru de long en large. Pourquoi fallait-il que ses sens soient en émoi quand il était très d'elle. Il ne fallait pas quel est ce genre de symptôme envers un homme comme lui. Elias. Il avait été le seul avec qui elle avait eu ce genre de trouble... Il ne fallait pas qu'elle réprouve tout cela... Jamais. Plus jamais, elle ne devait plus revivre une chose du genre. Pas avec lui. Surtout pas avec lui... Il lui tenait la main fermement qu'elle fut surprise quand il arrêta sa pression. Il la jeta - sans violence - sur une des banquettes en face de lui. Skynïe s'affaissait dans le siège confortable. Il était à la dernière place. Vous savez celle où son avez une intimité pas possible. Que personne ne peut entendre ce que vous dites. Elle ne le regarda pas. Elle ne voulait surtout pas croiser son regard. Si elle s'avisait à le faire, elle serait perdue. Elle serait subjecte à des rougeurs, aurait une montée de chaleur. Elle bégaierait, elle serait vraiment elle. Une petite fille sans défenses. Cela elle ne voulait pas qu'il le découvre... Jamais... Ce serait le couteau qui s'enfoncerait dans la plaie qui mènerait à sa perte... Elle voulait être victorieuse. Non, une perdante... Pas une femme faible. Non plus jamais... Sa voix grave envahit son espace, un spasme fit faire frissonnait son corps... Maudit soit-il...

« Je vous retourne la question, c'est quoi votre délire? Faire la pute pour un café? » La jeune femme le regarda bouche bée. Alors comme cela, elle fessait la pute pour un café ? Lui avait une somme importante d'argent, alors qu'elle devait avoir deux emplois en plus de sa bourse étude pour pouvoir vivre... Il ne savait pas qui elle était et comment elle en était arrivée là... Il la traitait de pute, mais pour qui se prenait-il ? Certes il était quelqu'un d'important dans cette ville, dans la politique etc... De quel droit la rabaissait-il ? Devant tout ce monde. Skynïe savait très bien qu'il jouait avec elle à un jeu du nom : du chat et de la souris. Noah était constamment derrière elle. « Faire la pute pour un café? Pour qui vous vous prenez ? De quel droit m'insultai vous ? N'en avez-vous pas assez de tourmenté une jeune étudiante ? Je pourrais porter pleine, mais cela serait me rabaissé à votre niveau. Mon délire, c'est que je n'ai pas les mêmes revenus que vous. Je me contente d'une bourse pour payer mes études. Je dois joindre les deux bouts pour pouvoir me payer un appartement, ma nourriture et mes vêtements. Je n'ai pas assez d'argent pour payer mon loyer, que mon propriétaire me menasse d'être à la porte. Bientôt, je serais à la rue... Vous êtes heureux de me mettre plus bas que terre, continuer. Tout cela ne me fait rien... » Il venait de poser son regard sur la jeune femme. Il avait le même regard que le soir où ils avaient ... Elle ne voulait pas se remettre ses pensées en tête... Non, elle ne voulait pas. Il lui avait fait comprendre que la nuit qu'ils avaient passer tout les deux n'avait jamais eu lieu... La jeune femme était à fleur de peau, elle avait perdu sa férocité d'en temps. Comment cela pouvait-il être arrivait. « Je ne vous imaginais pas tomber aussi bas, Gloucester. »

Elle regardait se sourire sarcastique qui s'était dessiné sur le visage de l'homme brun en face d'elle. Skynïe savait très bien qu'il aimait se montrer supérieure. Et bien, qu'il le soit. Elle n'avait pas envie de se prendre la tête aujourd'hui... Attrapant la carte, en évitant les doigts du jeune homme. La demoiselle poussa un soupir... La partie était perdue d'avance, comment aller se finir cette conversation ? Tel était la question « Je suis désoler de vous décevoir Mister Woodville. Nous ne sommes pas tous comme vous... » Elle plongea son regard dans la carte, elle n'avait envie de rien. Si d'un bon chocolat chaud. Bizarre, elle qui n'aimait pas le chocolat... Tout était devenu étrange depuis quelques jours... « J'aimerais un bon chocolat au lait, bien chaud, bien reconstituant... Je ne sais pas ce qui m'arrive... Non, oubliez. Vous ne voulez surement pas écouter les pleures d'une pauvre jeune fille... » Soupirs