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| I Will Follow You Into The Dark [ft Dylan Dee Kennedy] | |
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Invité Invité
| Sujet: I Will Follow You Into The Dark [ft Dylan Dee Kennedy] Mar 26 Jan - 12:17 | |
| Ça faisait déjà quelques jours que j'étais arrivé. J'avais eu le temps de m'installer, quoique qu'à part défaire mon sac de voyage je n'avais pas vraiment grand chose à faire. Ma mère, comme à son habitude, avait mis le paquet. Elle s'était elle-même rendue à Londres pour trouver l'appart... Le loft, que dis-je, et l'avait elle-même décoré pendant la semaine suivante. C'était à couper le souffle, comme tout ce qu'elle faisait. Pas étonnant de la part de la rédactrice en chef d'une revue de mode. Tout crachait le luxe; les tapis, les rideaux, les meubles... À mon avis, je n'avais pas besoin de tout cela, mais la seule personne avec qui je ne pouvais argumenter était évidemment ma mère.
J'étais donc débarqué dans cet endroit, quelques jours auparavant, avec mon petit sac, mon Ipod sur les oreilles. Assurément, tout mes vêtements avaient été livrés et placés dans les armoires en chêne neuves, ainsi que ma télévision et mon ordinateur, qui était même branché et ouvert à mon arrivée. Je n'avais rien demandé, puisque je n'étais pas un fan invétéré de la télé et que je possède déjà un portable, mais mes parents sont toujours trois pas devant moi en ce qui concerne mes "désirs" et mes "besoins". J'avais déposé mon sac (qui contenait à peine un rechange, mon portable, et quelques menus effets... tout ce que j'avais pu réchapper du grand nettoyage que ma mère avait fait pour tout envoyer à Londres), puis fis tranquillement le tour. Je ne pouvais que pousser un grand soupir devant la frivolité évidente de ma chère maman.
Tout les meubles étaient bois travaillé (à la main, évidemment), le tapis était épais et moelleux, rouge sang. J'aime bien le rouge, au fait. Une idée idiote m'étais passé par la tête, j'avais ouvert le frigo. Cette idée n'était pas si idiote finalement, maman avait même fait remplir le frigo. À craquer. Les deux portes. Mes bras n'étaient même pas assez longs pour ouvrir les deux battants complètement, juste pour vous faire une idée.
J'avais fait chemin vers le premier salon, dans lequel je trouvai 3 divans et un fauteuil, en cuir noir, assemblés autours d'une table en verre. Devant celle-ci était accrochée une télévision à écran plat, plus grande que moi. J'avais fait le tour des chambres, dans chacune desquelles je trouvai un lit à baldaquin (ma mère est du genre romantique), assez grand pour se coucher en étoile sans dépasser d'aucun rebord, sauf la dernière dans laquelle était organisé un genre de bureau avec un ordinateur déjà branché, allumé. J'avais ensuite débouché dans l'autre salon, transformé en salle d'entrainement, avec quelques machines, des tapis et maints accessoires servant à de multiples activités physiques.
J'avais fait le tour des salles de bains, contenant chacune un énorme bain (tourbillon), une gigantesque douche, 2 éviers et assez d'espace pour coucher 3 personnes, les bras en croix, sans qu'elles se touchent. J'avais soupiré, et soupiré encore... Ah maman, comme si j'avais besoin de tout ça.
J'avais cherché la chambre dans laquelle avaient été rangées toutes mes affaires (la plus grande évidemment), et avait déposé ce qu'il me restait à y amener. Tout ce que ma mère m'avait dit en me quittant à l'aéroport, c'était "j'espère que tu aimeras ton logement!" Pas étonnant que les gens à son travail la disaient un peu cinglée. Au moins l'argent qu'elle dépensait, elle l'avait gagné elle même, à la sueur de son front. Ma maman était arrivée à 18 ans à Los Angeles, directement de Seoul, et complètement sans le sou. Elle rêvait un jour de diriger sa propre entreprise. Voilà qui était fait. J'admirais beaucoup ma mère, c'était mon modèle, elle m'avait donné le coeur et les valeurs aux bonnes places. Même si elle a des goûts... extravagants.
Après quelques jours je m'étais quelque peu habitué à vivre seul. Je mangeais principalement au resto, puisque je sais à peine cuisiner... Mais bon, on fait ce qu'on peut. Ce jour là justement, j'en avais totalement marre du resto, j'avais donc décidé de me faire moi-même à manger. J'avais opté pour des pâtes Alfredo, avec du poulet. Facile comme tout. J'avais commencé à faire cuire le tout, puis m'étais rendu au salon mettre de la musique lorsque j'entendis la porte d'entrée ouvrir, puis se refermer.Mais merde ça sent le brûlé ici!J’avais sursauté de la façon la plus incroyable qui soit. Premièrement parce que je ne m’attendais vraiment pas à voir quelqu’un entrer chez moi, et deuxièmement parce que oui, ça sentait effectivement le brûlé. Je me précipitai dans la cuisine et fût pris d'un flashback spontané.
Je me revoyais à l'école, quelques années auparavant. Mes potes et moi traînassions assez souvent autours durant les pauses, parfois pendant les cours. Un jour une bande de filles s'étaient mises à "crier" lorsque nous sortîmes de l'école, et de façon instinctive j'avais envoyé la main et souris, comme sur les tapis rouges. Cette fille, tellement belle, s'était détourné et avait quitté le groupe. J'avais perdu mon sourire et ma main était tombée mollement à mes côtés suite à son départ. Pour une raison quelconque, je trouvais que cette fille dégageait un truc spécial, comme une force d'esprit et de caractère inimaginable. J'avais appris plus tard que c'était une des meilleures élèves de l'école, quelques rangs devant moi. Je l'admirais d'autant plus. Quelques années plus tard elle s'était fait embarquer dans un des jeux idiots des mecs de l'équipe de foot, et la pauvre avait beaucoup souffert... Malheureusement je ne la connaissais pas, j'avais dû réprimer mon envie de lui venir en aide. Ses photos avaient circulé longtemps dans l'école, mais la seule image qui me venait à l'esprit à ce moment, c'était cet après-midi, alors qu'on devait être en cours de math. Le jour où elle avait complètement ignoré mon salut et s'en était allée froidement. Les copains étaient revenus sur leurs pas, me rattrapant par les épaules, me disant de ne pas me préoccuper avec cette fille, comme quoi j'en avais un milliard à mes pieds déjà. À cet instant j'avais pensé que c'était avec elle que j'aurais voulu être ami, mais elle avait l'air tellement farouche. Moi qui était si timide, je n'avais jamais osé l'approcher.
Et la voilà qui était dans MA cuisine. À tenter de rescaper MA bouffe que j'avais si savamment raté. À Londres. Dans MON appartement. De Londres. Pas à LA. À Londres. J'étais vraiment confus, la situation m'échappait complètement lorsque le téléphone sonna. Maman. Je décrochaiOui, All..Je n'eus même pas le temps de répondre que ma mère me coupait déjà la parole, de son ton habituellement surexité.Allo mon chouuuu! C'est mamannnnnnnnnnn!! Sans blagues? Elle continua Au fait j'ai oublié de te dire, tu vas avoir une colocataire! J'avais peur que tu t'ennuies seul là bas alors je t'ai envoyé la fille de ma coiffeuse, elle va vivre avec toi! Son nom c'est... Attends je l'ai noté sur un papier...Elle n'avait pas besoin de me le dire. Je regardais toujours la fille, affairée à son "damage control", sans même être capable de cligner les yeux.Dylan.À son nom, l'autre se retourna vers moi. Elle n'avait pas dû remarquer ma présence parce qu'elle échappa la poêle sur le plancher, répandant son contenu noirci sur le carrelage. J'étais figé sur place, aussi surpris qu'elle. Le bras tenant toujours mon téléphone dans les airs, maintenant à quelques pouces de mon oreille, j'entendais à peine ma mère dire "Allo?? Allo??" dans le combiné. Je refermai le rabat du téléphone d'un geste de la main, la fixant toujours, complètement déconnecté de la réalité. |
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| Sujet: Re: I Will Follow You Into The Dark [ft Dylan Dee Kennedy] Mar 26 Jan - 16:08 | |
| Through the fire, to the limit, to the wall For a chance to be with you, I'd gladly risk it all Through the fire, through whatever come what may For a chance at loving you, I'd take it all away Right down through the wire, even through the fire Il y avait presque deux ans, je m'étais fait la promesse de ne plus adresser la parole à ma mère. Plus j'y pensais, plus j'aurais du le faire. Le pire dans l'histoire, c'était que je n'apprenais jamais de mes erreurs. Et au final, c’était toujours cette femme qui se retrouvait avantagée de la situation. C’était dans un excès de joie que je lui avais annoncé que j’avais gagné le concours pour être stagiaire pour British Vogue. Je n’avais jamais pensé que ma mère pouvait y mettre son grain de sel d’une façon ou d’une autre. C’était déjà bon qu’elle ne me dise pas : « Ah, laisse Gerard et moi te payer tes dépenses pendant que tu es la-bas, ce sera notre cadeau de félicitation ». Sérieusement, je me réjouissais, mais voilà, il fallait que je m’attende à pire si ce n’était pas ça. Donc un beau jour, mon téléphone avait sonné durant ma pause dîner. Je n’avais vraiment pas envie de répondre, mais je le fis tout de même en voyant qu’elle ne semblait pas abandonner « M’man? » Je ne l’avais pas entendue aussi excitée depuis bien longtemps « J’ai une grande nouvelle pour toi » « Uh? » « Donc, j’étais au salon de coiffure, et puis tu sais j’ai cette cliente qui f… » « M’man, j’ai vraiment pas beaucoup de temps, donc abrège » « Bon si tu veux. Bref, son fils déménage lui aussi a Londres, et devine quoi? » « Wouhou, un copain… » Sentir ici le sarcasme, quoique je ne pense pas que ma mère l’ai compris elle. « Encore mieux! » « On dirait presque qu’on a gagné le gros lot à t’entendre parler » Toujours sarcastique... Mais l’autre de l’autre côté du combiné n’avait toujours pas capté « Tu brûles! Bon imagines toi qu’elle me disait qu’elle s’inquiétait pour son fils et tout le baratin. Parce que bien sur, il n’a jamais vécu de ses propres moyens. Je lui disais comment tu étais débrouillarde, et … » Je leva les yeux au ciel, dans le genre baratin elle pouvait pas faire mieux « … donc voilà. JE T’AI TROUVÉ UN COLOCATAIRE! » « QUOI??? » « C’EST GENIAL NON? Tu n’auras pas grand chose à payer en plus, juste ton téléphone et tes déplacements » « Non, mais… QUOI?? » « Mon cœur, j’ai fais ça pour ton bien, tu sais se retrouver dans un autre pays seule, des fois ça peut être dur, je veux te savoir conf… » J’avais déjà raccroché. Et moi qui pensais qu’elle ne pouvait pas faire pire. Tu te trompe espèce d’idiote. Mais autant opposée à l’idée que j’étais, j’avais fini par accepter, comme à chaque fois. Si ça pouvait réconforter son amie… Ce qui m’inquiétait, c’était de vivre avec un de ces gosses de riches, genre grand, riche, blond aux yeux bleus, surfeur, qui n’a rien dans la cervelle et qui rêve de devenir mannequin ou simplement socialite. Oh oui ça me rongeait intérieurement. Tout de même, j’allais apprendre plus tard que ma mère avait oublié de mentionner un détail important ; ce fils en question, je le connaissais, j’avais été à l’école avec lui, mais nous verrons plus tard… J’avais débarqué à Londres après plusieurs heures de vol et pas mal d’heure d’attente lors de mon escale. C’était ça, où je payais mes billets la peau des fesses. C’était une journée pas mal grise, comme presque toutes les journées comme je l’apprendrais plus tard. Je m’étais démenée pour monter mes marches qui menaient du trottoir à la porte de building. Déjà, de l’extérieur, on pouvait voir que c’était le luxe. Je n’avais jamais mis les pieds dans un loft, et bien qu’ayant grandi dans une petite maison de banlieue, celle-ci ne comptait que deux chambres, une salle de bain rikiki et un sous-sol tout en béton. Depuis le départ de ma mère, mon père et moi avions déménagés dans un petit appartement de ville dans un immense bloc où le loyer était très abordable. Bref, loin de ce dans quoi j’allais vivre. Loin? Non, très très loin. À des années lumières. Pour certaines, ce serait comme un conte de fée, mais lorsque je pressa le bouton 15 de l’ascenseur, après avoir remercié le portier de m’avoir aider à trimballer les trois valises, ce n’était pas un soupir d’excitation que je lâcha, mais bien d’appréhension. Les papillons qui virevoltaient dans mon ventre me donner un mal de cœur intense, et disons que ce n’était pas de façon positive. Jonglant avec mes valises, la clé de l’appartement et mon sac a dos, je réussis à entrer dans ma nouvelle demeure. Pas vraiment le temps d’examiner l’état des lieux, puis dès que j’ouvris la porte, l’odeur du brûlé poigna mes narines « Mais merde ça sent le brûlé ici! »Laissant mes valises dans l’entrée, je précipita dans la cuisine, elle était très spacieuse, même plus grande que le salon de mon ancienne maison. S’en était pathétique. J’étais certaine que la plupart des ustensiles qui s’y trouvaient n’avait jamais été utilisé avant aujourd’hui. Je pris une spatule en bois, et tenta de remuer la nourriture, rien à faire, le fond avait cramer dans la poêle, je pouvais au moins essayer de sauver le dessus. Non mais sérieusement, qui est-ce qui était assez ringard pour cramer des nouilles instantanées. Ça me faisait mal au cœur de voir cette bouffe gaspillée, surtout que ce plat, c’était un de mes préférés. Non, mais sérieusement, fallait juste suivre les instructions sur le paquet, mettre les ingrédients dans du lait et de l’eau bouillant, remuer une fois de temps en temps. C’était pire que ce que j’avais imaginé! Ouais, ça devait être ça, un pseudo mannequin mesurant 1 mètre 90, ramenant une femme différente tous les soirs et avec les capacités intellectuelles d’un pois-chiche. Tellement j’étais affairée à tenter de reprendre les fetucini Alfredo et à éviter que la poêle ne soit pas complètement détruite par le malencontreux accident, je n’avais pas réalisé que mon « nouvel ami » avait apparut dans la cuisine. Je ne réalisa pas jusqu’à ce que j’entende mon nom sortir d’une bouche dont la voix m’étais relativement familière. Je me retourna… Vraiment, il me fallut quelques secondes pour que le déclic se fasse dans ma tête. C’était un peu comme un cauchemar. Tout d’abord, je ne comprenais pas comment ça pouvait être possible, puis ensuite, je me dis que je rêvais. Tout ça semblait durer une éternité, mais ce n’était qu’environ cinq secondes. J’avais vraiment envie de crier, mais aucun son ne sortait de ma bouche, le son de la poêle et de la spatule heurtant le plancher me fit sursauter, mais je n’arrivais tout de même pas à décoller mes yeux des siens. PUTAIN DE MERDE LA MASCOTTE DES RICHES PARMIS LES RICHES Genre… Celui qui était toujours souriant, toujours traité au petit oignons, toujours gentils. Oui, c’était lui. Je me rappel qu’une fois il m’avait dit salut et que je l’avais complètement ignorée. J’en avais marre de me faire ridiculiser par les petits populaires, et dans le genre populaire il n’y en avait pas deux comme lui. Il faisait craquer toutes les filles avec ses petits airs innocents, et son sourire d’ange. Je devais avouer que moi-même je le trouvais pas mal. Il était grand, il avait l’air gentil, il n’était pas bête (mais apparemment, pas assez intelligent pour suivre les instructions d’un plat aussi simple que des pâtes), et il avait un sourire contagieux. Mais quand même… J’étais persuadée d’une chose ; il était homo. Non sérieusement! Pas qu’il fut été efféminé une fois, mais il était trop doux et posé, trop délicat et joli. En plus, il avait été élu MVB de la promo. MVB = Most Valuable Bachelor. Oui, parce qu’en quatre ans, même si presque toutes les filles de l’école lui avaient fait des propositions, il était resté célibataire. Je me pensais sérieusement débarrassée de ces gens. Ah! Merci mère de trouver le moyen de continuer à me pourrir la vie. La dernière fois que j’avais vu ce mec, je portais encore mes cheveux longs. Lorsque l’école avait fini, je les avais coupés style garçonne. Est-ce qu’il m’avait déjà vu hors de mon uniforme même? Pas à ma connaissance. Et disons que ce n’était pas une mini jupe et des collants que je portais, mais bien des skinny en jeans de couleur foncé, avec des bottes hautes à lacet sans talons, en dessous de mon manteau coupé court noir, un chandail col V rouge sang, laissant légèrement paraître mon ventre, et une tuque avec un pompon noir sur le dessus, qui dévoilait que quelque peu mes cheveux noirs. Oui, très différent de la mini jupe, chemise, bas aux genoux, cheveux attachés et chaussure à petit talon. Et il m’avait reconnu… C’était vraiment la pire mauvaise blague sur terre. Un calme effroyable me prit soudainement. Réalisant ce qui arrivait. Mon cerveau marchait à pleine vitesse. Que faire? Je pouvais annuler tout ça. Ça ne me dérangeait pas de dormir dans une auberge de jeunesse le temps que je me trouve quelque chose d’autre. Réalisant que j’étais plantée la comme un piquet, je me laissa tomber au sol – littéralement – et m’affaira à ramasser mon dégât tout en me parlant à moi-même « Oh, c’est impossible… Non. Non. Non… Je ne fais plus jamais confiance à ma mère. Je ne lui parle plus jamais de quoique ce soit. Qu’est-ce que je vais faire? Oh mon dieu. Oh mon dieu. Qu’est-ce que je vais faire »Je n’avais pas réalisé que Xander était maintenant à mes côtés – je n’avais encore moins réalisé que je ne lui avais pas adressé la parole non plus – et qu’il me tendait des serviettes en papier pour nettoyer le dégât. Toujours plus utile que de ramasser pâtes par pâtes comme ce que j’étais en train de faire. Je tendis ma main vers ce qu’il me tendait… Je regarda tout d’abord sa main, ses doigts, son bras, son épaule, son menton… sa bouche… son nez… ses yeux. Xander en chaire et en os. Je ne l’avais jamais vu d’aussi près que ça. Tous les deux a genoux par terre, moi complètement évachée, et lui installé sur ses talons. Je me sentais rougir. De rage, de honte, de gêne, je ne savais plus trop quoi. J’espérais vraiment qu’il allait ouvrir la bouche, parce que parti comme ça, j’allais rester figée comme ça durant des heures. |
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| Sujet: Re: I Will Follow You Into The Dark [ft Dylan Dee Kennedy] Mar 26 Jan - 18:17 | |
| Apparemment je n'étais pas le seul qui ne s'attendait pas du tout à retrouver l'autre ici, mais Dylan avait nettement moins l'air emballé que moi. En faite, elle n'avait pas l'air emballée du tout. Je m'approchai précipitamment pour l'aider, c'était quand même ma faute tout ce fatras. J'attrapai le rouleau de papier essuie-tout et m'agenouillai près d'elle, en lui en tendant une feuille. Elle semblait tellement perdue dans ses pensées qu'elle ne remarqua même pas ma main tendue, alors qu'elle marmonnait toujours....Qu’est-ce que je vais faire? Oh mon dieu. Oh mon dieu. Qu’est-ce que je vais faireDécidément, elle ne voulait vraiment pas se retrouver ici. Je dois avouer que j'avais un peu de peine, on ne se connaissait même pas et la voilà qui me rejetait... encore. Je la revoyais encore en face de l'école, ses amies avec les appareils photos, elle l'air froide et indifférente. Elle avait changé, elle s'était embelli, si c'était même possible. Elle portait une tuque, mais on pouvait voir qu'elle avait coupé ses cheveux très court. Ça lui faisait bien. Très. La coupe faisait ressortir ses traits, ses grands yeux. C'était la première fois que je la voyais d'aussi proche, ses yeux étaient magnifiques.J'étais gêné d'être là, d'être dans un endroit où elle ne voulait pas être. Je n'avais jamais voulu imposer ma présence à quiconque, la principale raison pour laquelle je ne m'étais pas incrusté dans l'histoire des photos, elle qui s'était retrouvée seule face à l'école entière. Et si c'était la raison pour laquelle elle réagissait comme ça? Si elle pensait que j'avais aussi été dans le coup, comme les autres? Que j'avais fait partie des gens qui chuchotaient sur son passage, qui parlaient dans son dos, qui riaient d'elle? J'avais toujours méprisé ces gens qui s'amusent au dépends des autres, qui font souffrir pour leur propre plaisir... Je fixais le sol, en nettoyant la nourriture sur le carrelage. Les mots s'échappèrent sans que je puisse les retenirTu sais Dylan, cette histoire avec les photos et tout... Ça m'a vraiment écoeuré. J'aurais dû intervenir, je suis sûr que tu n'aurais pas fait un truc du genre consciemment, et puis c'était pas la première fois que ces crétins faisaient le coup à une fille... Mais comme tu n'avais pas trop l'air de me porter dans ton coeur, comme maintenant on dirait bien, je suis resté à rien faire, comme un imbécile... Je suis quand même vraiment désolé de ce qui t'es arrivé personne ne mérite ce genre de traitement...Le plancher était redevenu étincelant, j'allai jeter les papiers et la nourriture gâchée dans la poubelle, et revint m'asseoir près d'elle, les jambes croisées. Je frottais mes mains, dans le creux formé par mes jambes, mal à l'aise.De toute évidence, tu ne pensais probablement pas te retrouver ici avec moi... Moi non plus, j'en avais aucune idée, ma mère vient tout juste de m'appeler pour m'en informer. Je crois que c'est assez difficile de trouver un logement à la dernière minute, alors si tu souhaites vraiment partir, ne vas pas dans un hôtel. Restes ici, c'est bien assez grand pour au moins nous deux, et je sais me faire tranquille... Tu ne seras pas dérangée. Tu auras même ta propre salle de bain, et je te laisses le salon et le bureau, ma chambre me suffi amplement.Je fis une pause, ma voix s'était légèrement mise à trembler. J'avalai ma salive, puis reprisJe dois avouer que l'idée d'avoir quelqu'un avec qui vivre me rend très heureux, mais si tu ne souhaites pas vivre avec moi et préfères t'en aller, je comprendrais, je ne pourrais pas t'en empêcher... Je me détournai, les yeux pleins d'eau, fixant le plancher. Je ne voulais pas qu'elle remarque. J'avais toujours été très émotif, un vrai gamin. Je ne pouvais simplement pas m'en empêcher. Je fronçai les sourcils, agacé par ma propre attitude. J'avais du mal à supporter d'être rejeté, j'étais sensible aux gens de mon entourage. C'est pour cette raison que j'avais toujours été couvé par les amis et par les autres à l'école. Ou alors j'étais sensible parce que j'avais été justement couvé toutes ces années? Aucune idée. Chose certaine, j'avais été choqué par son arrivée, par le coup de fil de maman, mais à bien y penser j'étais content de sa présence ici, ça faisait une tête familière dans un monde étranger. Elle me sécurisait, même si elle ne m'aimait pas. J'aurais voulu qu'elle reste... |
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| Sujet: Re: I Will Follow You Into The Dark [ft Dylan Dee Kennedy] Mar 26 Jan - 20:06 | |
| Il n'ouvrit pas la bouche, je le fixai, il me fixait, on s'entre fixait. Deux statues totalement éberluées. Et idiotes. Reprends toi espèce d'idiote. Je n'avais jamais pris la peine de l'étudier aussi ouvertement, et lui non plus. Disons qu'à ce moment-là, tout était permis. La dernière fois que je m'étais étudiée de la sorte, c'était par un salvadorien que j'avais par la suite rejeté vigoureusement en public et qui m'avait giflée devant tout le monde. Je vous l'accorde, aucunes classes les gens de la rue. J'espérais simplement que Xander ne songeait pas a faire la même chose. Je raffermis ma prise sur l'essuie-tout et réussis a marmonner un petit « Merci », non, je n'avais pas encore oublié mes règles de politesse, par contre s'il me demandait la réponse de 2x3 je répondrais probablement 13 tant mon esprit était ailleurs. On essuya le plancher à deux, évitant du mieux qu'on pouvait de se toucher. À la fin, l'endroit était plus propre qu'à mon arrivée, mais nous continuions à frotter. À vrai dire, ce plancher de tuile beige était des plus intéressant. Tout pour ne pas briser le silence. Plus il durait, plus il pesait. J'avais comme de la pâte dans la bouche, impossible de dire un mot. Je m'étais enfin décidée a ouvrir lui dire de ne pas se déranger, que j'allais partir, que c'était une mauvaise idée et que l'on pourrait retourner chacun a notre vie dès qu'on aurait fini, mais il ramena l'histoire des photos. Je ne l'avais jamais entendu autant parlé de ma vie. Lorsque les professeurs lui posaient des questions en classe, il répondait généralement avec des phrases courtes. Sa voix était douce à l'oreille, il ne parlait pas très rapidement, ce qui pouvait parfois devenir énervant, mais cela le rendait des plus craquant. Dieu que Xander était délicat!
« C'est ça ouais... »
J'avais chuchoté ma réplique plutôt que l'avoir dit. Maintenant que le mal était fait, maintenant que tout le monde avait ri et parlé, et surtout maintenant qu'on était à 12 heures de vol de L.A et deux ans de l'évènement en question c'était facile à dire. S'il avait vraiment voulu le faire, il l'aurait fait et alors la... peut-être là, tout serait différent. Pas que je n'aimais pas la vie que je vivais présentement, mais tout aurait été différent. Je me savais beaucoup plus fragile qu'avant, le divorce de mes parents y était pour quelque chose, mais cette histoire m'avait déjà affaiblie à la base. Repenser à tout ça. me retrouvée plongée dans le passé, me souvenir de tout ce que j'avais enduré. Si Xander c'était seulement levé pour dire qu'il désapprouvait, la moitié de l'enfer que j'avais vécu n'aurait pas été. C'était tellement facile de parler... Sans me regarder, il prit ce que j'avais dans les mains, et jeta le tout à la poubelle. Je m'assis sur mon derrière, la position précédente n'étant pas confortable, j'étendis mes jambes devant moi et m'accota sur une des armoires de cuisine. Xander vint s'assoir en face de moi en tailleur. Il semblait plutôt mal. J'étais certaine que je pouvais le briser en deux si je m'y mettais. Il semblait tellement fragile. De nouveau, il reprit les devants. À vrai dire, je l'écoutais simplement parce que je tentais de trouver quelle attitude adopter avec lui. Xander m'avait toujours semblait inatteignable, sur un autre niveau. Totalement intouchable. Mais voilà, il était là, devant moi, sur le bord des larmes. Même s'il ne me regardait pas, je savais qu'il allait se mettre a pleurer d'une minute à l'autre, j'avais moi-même donné mon lot dans les pleures pour pouvoir reconnaitre quelqu'un qui tentait de cacher son jeu. À vrai dire, je ne le détestais pas, contrairement à ce qu'il croyait. Je ne faisais confiance à personne et c'était ainsi. La dernière fois que j'avais laissée ma garde baissée devant un homme, voilà ce qui c'était passé. L'homme était mauvais, c'était ce que je pensais, mais j'étais croyante, j'avais appris le pardon et l'ouverture d'esprit. S'il n'avait pas été Xander La Mascotte, tout ce serait déroulé différemment. C'était injuste pour lui, je ne le connaissais pas... Il ne me connaissait pas non plus au fond. Je n'étais ni Dylan la Trainée, ni Dylan la Première de Classe, ni même Dylan la fille sur une bourse... À vrai dire, mes amis, mes vrais amis m'appelaient Divine, jamais Dylan. Le faire pleurer et payer tout simplement pour ce que ces voisins de quartier avaient fait été contre tout ce que j'avais appris depuis mon enfance. Je repoussa donc l'idée d'être désagréable, mais je ne pouvais pas laisser en arrière notre passé commun, je ne pouvais pas le voir d'un bon oeil, même si tout ce qu'il disait semblait sincère.
« Tu ne me connais pas Xander... Comment tu peux être heureux alors que tu ne sais rien de moi au fond. Je suis loin de l'idée que tu as pu te faire de moi »
N'étais-ce pas injuste? Je lui demandais de ne pas me voir comme la fille qu'il avait vu durant 4 ans, alors que moi-même je ne pouvais pas le pardonner pour quelque chose dont il n'était pas responsable... quelque chose qui était arrivé alors qu'il n'était même pas présent maintenant que j'y pensais. Néanmoins, je n'avais pas utilisé le même ton que mon chuchotement de plus tôt. J'avais parlé normalement, peut-être même avec plus de douceur que d'habitude.
« ... Je n'ai pas besoin d'autant d'espace, ma chambre me suffira. Cet endroit est plus grand que ma maison, j'aurais peur de m'y perdre. Et ma mère me tuerais si elle apprend que le fils de sa chère cliente est mort d'une intoxication ou simplement de faim... ou en s'électrocutant en tentant de laver ses vêtements. Parce que j'imagine que tu n'as pas encore fait de lavage n'est-ce pas? »
En temps normal, ç'aurait été le moment où j'aurais ris ou même ajouté une blague, mais je pensais sérieusement ce que je disais. Je n'avais aucune confiance en sa survie personnelle dans l'état présent des choses.
« Ne me regarde pas comme ça. Je reste. Mais il y des conditions. La première, c'est que je ne suis pas ta bonne, la deuxième que tu ne me parles plus jamais de ces photos ou de ces mecs, la troisième c'est que tu oublies ce que tu penses savoir de moi. On devrait pouvoir survivre 6 mois si tu suis tout ça... » |
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| Sujet: Re: I Will Follow You Into The Dark [ft Dylan Dee Kennedy] Mer 27 Jan - 1:35 | |
| Tu ne me connais pas Xander... Comment tu peux être heureux alors que tu ne sais rien de moi au fond. Je suis loin de l'idée que tu as pu te faire de moiJe la regardai, interloqué. Je ne fis même pas attention aux larmes qui perlaient toujours au coin de mes yeux. Évidemment que je ne la connaissais pas. Là n'était pas la question.C'est pas ce que je voulais dire... je n'insinuais pas savoir quoique ce soit de toi, simplement que de vivre avec quelqu'un pourrait être sympa... Je ne suis pas juge de te actions ni de ton passé, je ne te connais pas du tout. Je me fais des idées des gens qu'en me basant sur ce qu'ils veulent bien me montrer... rien d'autreC'était vrai. Je voulais qu'elle reste parce que je voulais apprendre à la connaître, elle semblait être intelligente, vraie. Je n'avais aucune information sur lesquelles me baser parce qu'elle ne m'avait jamais adressé la parole, simplement, et c'était la seule raison qui me motivait à vouloir en savoir plus.... Je n'ai pas besoin d'autant d'espace, ma chambre me suffira. Cet endroit est plus grand que ma maison, j'aurais peur de m'y perdre. Et ma mère me tuerais si elle apprend que le fils de sa chère cliente est mort d'une intoxication ou simplement de faim... ou en s'électrocutant en tentant de laver ses vêtements. Parce que j'imagine que tu n'as pas encore fait de lavage n'est-ce pas?Décidément, c'était elle qui se faisait des idées sur l'autre et pas le contraire. Sa remarque me blessa un peu. Oui je ne me débrouillais pas très bien en cuisine, mais quand même... S'électrocuter en faisant du lavage? Elle pensait que j'avais quoi, 10 ans?Ne me regarde pas comme ça. Je reste. Mais il y des conditions. La première, c'est que je ne suis pas ta bonne, la deuxième que tu ne me parles plus jamais de ces photos ou de ces mecs, la troisième c'est que tu oublies ce que tu penses savoir de moi. On devrait pouvoir survivre 6 mois si tu suis tout ça...Je me mis à sourire. Elle restait. Mes larmes s'évaporèrent instantanément.Ma bonne? Je n'ai jamais eu de bonne. Je ne sais simplement pas cuisiner, j'ai bien essayé d'apprendre, je suis tout simplement pourri. Et je fais mon propre lavage depuis longtemps... Même si ma mère m'a envoyé assez de linge pour ne pas avoir à en faire avant 1 an. Je suis pas si impuissant tu sais. Pour ce qui est du reste... Je suis désolé, tu as l'air si forte, je ne pensais pas que c'était un sujet aussi sensible... Je m'abstiendrai dans le futur.Je n'avais jamais su quel effet ça avait eu sur elle. Jamais on ne l'avait vue pleurer à l'école, ne serait ce même que réagir aux commentaires des autres. Elle avait toujours semblé si froide et indifférente... Je ne me serais jamais douté qu'elle aurait pu être autant affectée. Elle avait soudainement une image plus douce à mes yeux, plus accessible. Même si son ton restait dur et ses mots sans pitié.Oublier ce que je sais de toi? Je ne sais rien déjà en partant, alors... J'ai cru comprendre que tu étais intelligente, c'est tout. À moins que ça ait changé?Je gloussai légèrement. Ma remarque n'était pas vraiment drôle mais je ne pouvais quand même pas m'en empêcher.Moi aussi j'ai des conditions. Premièrement, ne sois pas méchante avec moi, je supporte pas très bien ce genre de traitement. Ensuite, ne me traites pas comme un imbécile. J'en ai pas l'air, mais je me débrouille très bien en général. Sauf pour la cuisine... Finalement... Ne m'ignores pas. J'aurais horreur d'avoir à vivre avec une étrangère.Comme ça on pourrait s'entendre un bout de temps. 6 mois? On ferrait avec
Dernière édition par Xander Gray le Mer 27 Jan - 10:04, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: I Will Follow You Into The Dark [ft Dylan Dee Kennedy] Mer 27 Jan - 5:53 | |
| Xander Le Mignon avait finalement une personnalité. J’aimais bien ce côté plus affirmé de sa personnalité. Je n’avais pas grandi au milieu de pleurnichards. Malgré tout ce que mes amis avaient pu passer au travers, et je devais avouer que ma vie était bien facile comparée aux leurs, je ne les avais jamais vu verser des larmes. Bien sur qu’ils le faisaient, mais jamais en public. Je trouvais complètement radin un garçon qui versait des larmes, et les raisons pour lesquels Xander l’avaient fait dépassaient mon entendement. Comme un petit enfant, ses larmes semblaient apparaître aussi rapidement qu’elles disparaissaient. Et Dieu qu’il savait répondre. Je ne savais pas qu’il en avait autant à dire. Je me retenais vraiment de lui sortir mes répliques bien placées, on devait vivre en harmonie non? Je ne comptais pas commencer la troisième guerre mondiale ici. Heureusement qu’il avait continué à parler après son gloussement, sinon, je l’aurais remis à sa place, celui-là. Après avoir écouté ses conditions, un sourire quelque peu nostalgique se dessina sur mes lèvres. Une pointe de joie me traversait, mais je tentais de la réfréner, non je ne pouvais pas. Depuis notre contact visuel lorsqu’il m’avait donné l’essuie-tout j’avais énergiquement évité de le regarder en face. Je me savais méfiante et farouche, mais Xander avait un quelque chose qui attirait comme un aimant, j’avais une envie irrépressible d’être gentille avec lui, mais je ne le pouvais pas. Lorsqu’il m’avait salué à l’école, j’avais passé mon chemin, mais j’avais eu une pointe de regret. Lorsque je m’étais retournée, il était déjà parti avec ses copains. C’était pour le mieux j’avais pensé par la suite ; la dernière fois où j’avais retourner son salut à un beau gosse de riche, la situation s’était retournée contre moi. Le temps où je pensais que tout le était beau et gentil était passé. Si j’avais répondu, n’aurais-ce pas refaire la même erreur deux fois? Je n’étais pas idiote dans ce temps là, et je ne l’étais toujours pas. Non. « Je ne suis pas idiote… »Ce n’était pas à l’intention de qui que ce soit, peut-être juste pour moi. Pour me convaincre que je ne me laisserait pas avoir une autre fois. J’avais bâti un mur de glace entre mes sentiments et les gens, j’avais érigé une tour d’ivoire où je m’étais perchée bien haut pour que personne ne puisse m’atteindre, mais Xander semblait s’entêter inconsciemment à défier les lois de ma nature. Je ne suis pas idiote… On n’était pas dimanche, mais un tour à l’église la plus proche ne serait pas de trop. J’avais besoin de guidance. Mais pour le moment, je devais faire avec la situation. Je déboutonna mon manteau en me levant et alla le poser sur le porte manteau à l’entrée. Je retourna dans la cuisine et ouvrit le réfrigérateur pour fouiller dedans. « Tu me permets j’espère. »Je crevais sérieusement de faim. La bouffe de l’avion avait été bonne, mais après tout ce que j’avais passé au travers depuis mon arrivée, mon estomac criait famine. Je ne prenais pas un gramme, mais je pouvais manger pour 10 et jusqu’à cinq repas par jour, s’en était impressionnant. Une pizza 10 pointes? C’était comme une tranche de cake pour moi, je l’engloutissait au complet et en demandait plus. Et tout ce qui contenait du fromage ou simplement des produits laitiers, je pouvais ne pouvais m’en passer. Je buvais une bouteille de lait en deux jours à moi toute seule, ma mère s’en arrachait les cheveux. Elle esperait que comme les autres enfants je me mette à sortir des boutons parce que j’abusais, mais non, à la place, c’était mes taches de rousseurs qui se multipliaient. « Au fait… Tu m’as toujours pas répondu… »J’avais empilé un paquet de chose dans mes bras, et je me retourna pour les poser sur la table de préparation qui formait un îlot au milieu de la cuisine. Xander y était accoudé, comme s’il attendait que quelque chose se passe. J’avais déjà sorti les macaronis d’un placard auparavant, et j’avais réussi à dénicher de la viande hachée et du fromage à cuisson, en extra, j’avais trouvé des legumes ; zucchinis, asperges, poivrons, carotte, et patates. Je m’étendis pour attraper une casserole et une poêle propre « Tu n’as pas fait de lavage depuis que tu es arrivé n’est-ce pas? Même pas de sous-vêtements han? »Moi et mon humour, il allait finir par nous jetter dehors. Avec un peu de chance, après que nous ayons fini de manger, il devait avoir aussi faim que moi. Je continua a fouiller dans la cuisine, sans trop demander mon chemin à Xander, c’était plutôt bien ranger. Sel, poivre, cannelle, soya, sake, citron, ail, sucre, gingembre, graines de chilis et farine. J’avais tout ce qui fallait. Enfin dans mon élément – oui j’avais fait un takeover de la cuisine je le savais – je pouvais le regarder en face. « Au menu… Légumes tempura en entrée et macaronis au fromage et steak haché en plat de résistance. Ça te va? » Je lui tendis un couteau et une table a découpée, et lui foutu tout les légumes (qui trempaient dans de l’eau) sous le nez. Je le regardais d’un air demandant s’il savait au moins faire ça. |
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| Sujet: Re: I Will Follow You Into The Dark [ft Dylan Dee Kennedy] Mer 27 Jan - 10:03 | |
| Après avoir croassé plusieurs fois la phrase "Je ne suis pas idiote", qui d'ailleurs semblait s'adresser aux murs plus qu'à moi, Dylan se leva puis commença à fouiller dans mes armoires.Tu me permets j’espèreÇa aussi ça s'adressait aux murs? Elle ne me regardait même pas. Ma réponse de changerait rien de toute façon. Je me levai et allai m'asseoir sur un des bancs, le visage bien calé sur mes main, les coudes sur l'îlot en face du réfrigérateur.Comme si ça changerait quelque chose si je refuserais, j'aurais bien trop peur de me faire balancer un coup d'pied!Dis-je en souriant d'une oreille à l'autre. Sur le coup, j'étais devenu aveugle, parce qu'évidemment mes yeux ont la fâcheuse tendance de se fermer lorsque je souris. Je fis donc un saut lorsqu'elle posa tout ces trucs devant moi. Elle me regardait, l'air complètement malin. C'était la première fois qu'elle croisait mon regard consciemment. Ses yeux m'hypnotisaient complètement, je n'entendis presque pas ce qu'elle dit à ce moment.Tu n’as pas fait de lavage depuis que tu es arrivé n’est-ce pas? Même pas de sous-vêtements han?Je me détournai en rougissant violemment. On se connaissait à peine et voilà déjà qu'elle me parlait de sous-vêtements. Je marmonnai que j'en avais tellement que j'avais encore un tiroir plein qui n'avaient encore jamais servi. Et puis c'était quoi cette obsession pour le lavage? Je me regardai pendant quelques instants. Est-ce que mes vêtements étaient sales? Impossible, le chandail que j'avais ce jour là n'avais jamais été porté. Alors est-ce que je sentais mauvais? Je saisis un moment où elle regardait ailleurs pour renifler légèrement ma manche. Non, pas ça non plus... Je me redressai violemment lorsqu'elle posa une planche à découper devant moi, un paquet de légumes et un couteau. J'ouvris les yeux grands en fixant avec alternance Dylan et les trucs devant moi. Moi? Avec un couteau? Elle aquiéça de la tête à ma demande silencieuse. Tu l'auras voulu.J'attrapai un zucchini et me mis à le couper en rondelles. Elles n'étaient pas très égales, mais je me débrouillais plutôt bien. Je finis la première courgette, et satisfait de mon travail, je souris en regardant Dylan comme pour dire "regarde regarde comme j'ai bien fait!" J'en attrapai une autre, et continuai mon manège jusqu'à ce que...Atta Atta Atta!!Je portai rapidement mon doigt fraichement coupé à ma bouche, pour éviter de mettre du sang partout dans la nourriture... |
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