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| | Que demander de plus ? [Jordan] |  |
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![Que demander de plus ? [Jordan] Vide](https://2img.net/i/fa/vide.gif) | | Sujet: Que demander de plus ? [Jordan] Sam 23 Jan - 15:30 | |
| "Bon, OK, coco, t'es à la bourre"
Ce furent les premiers mots que prononça Mâat en sortant de la douche, sa serviette blanche autour de la taille et les cheveux trempés. Il était 18 heures 30, et il avait rendez-vous à un café de Notting Hill avec Jordan dans exactement une demi-heure. Autrement dit, ses chances d'arriver à l'heure étaient presque inexistantes. Bien evidement une voix s'insinua dans son esprit, lui faisait remarquer que c'était comme d'habitude. Peut-être était-ce le fait qu'il adore lorsque les gens le remarquent, il prenait un malin plaisir à être en retard. Sauf que là, c'était un rendez-vous avec Jordan, et à ce titre, il tenait à être à l'heure, frais et dispo pour revoir son magnifique sourire. Il n'aurait jamais pensé dire cela un jour ,et pourtant, il devait bien admettre qu'il était amoureux, vraiment amoureux de cette file qui au fil du temps était devenue une amie. Au début, il n'aurait pas du tout penser qu'ils pourraient s'entendre. Peut-être était-ce cela qui l'avait attiré chez elle ? Il ne le savait pas, mais les faits étaient là, il était raide dingue de cette fille hors du commun. Et pourtant, rien ne semblait se produire. Il n'avait pas l'habitude qu'on lui résiste longtemps, et pourtant, elle tenait. Il se demandait si ça ne contribuait pas à le rendre encore plus amoureux. Quoi qu'il en soit, il était en retard. Et il connaissait assez la jeune femme pour savoir qu'il avait intérêt de se presser, s'il ne voulait pas se faire passer un sacré savon ! Oui, mais il tenait à faire bonne impression.
De nature, on ne peut pas dire que notre bonhomme soit très coquet: il aime plaire, c'est certain, mais il est tellement sûr de lui que bien souvent, il ne passe pas bien longtemps devant sa penderie bourrée de fringues. Oui, mais là, la situation est différente ! Il s'agit quand même de la plus jolie fille de la ville ! Du pays ! Du monde ! Bref, il se devait d'être présentable, histoire de lui plaire ,et surtout de ne pas être ridicule !! Il regarda son armoir. Qu'est-ce qu'il allait pouvoir se mettre ?! Il était parfait dans tout ce qu'il portait, bien sûr *SBAFF*, mais aujourd'hui il devait être plus que cela ! Et puis les chaussures !! Il se mettrait quoi comme chaussures ? Ah oui, non, d'abord le pantalon, et le tee-shirt ! Mais .. arg ! Il avait plus de gel ! Et les chaussettes ! C'est important les chaussettes ! Et c'est ainsi que pour les beaux yeux de Jordan Juice Blythe, Mâat déhambula en courant dans son studio clair, à la recherche d'une solution pour être remarqué et remarquable, admiré et admirable, et surtut, simplement pour être à la hauteur de la jeune femme qui sera à son bras. Ils n'étaient pas ensemble à proprement parler, ils étaient amis. Il était amoureux, et mais il n'était même pas sûr qu'elle soit au courant. Oh, il lui faisait comprendre , bien sûr, mais elle l'avait vu en boîte, elle le connaissait. Elle savait sans doute qu'il se plaisait à draguer, juste pour être sûr de toujours plaire. Sauf que là, ce n'était pas le cas, et il aurait tout donné pour qu'elle le sache sans qu'elle ne se froisse. Parce qu'il avait peur de cela aussi, il avait peur qu'elle ne veuille plus le voir à cause de ce qu'il pourrait ressentir pour elle. A défaut d'avori son amour, i lavait son amitié, et même s'il aurait tout donné pour qu'il y ait de l'avancement, il n'en restait pas moins que l'amitité de la demoiselle lui était très précieuse et qu'il tenait à la garder un maximum.
Ce n'est qu'à 18 heures 55, qu'il sauta dans sa superbe voiture grise en direction du dit café. Comme si le temps pouvait reculer, il regardait frequement l'horloge digitale du tableau de bord. Il était mal, très mal ! Ceci dit, il arriva relativement tôt par rapport à ce qu'il imaginait. Sans doute avait-il roulé plus vite que ce qu'il avait pensé. Il prit toutefoi le temps de s'arrêter pour acheter une rose. Histoire de se faire pardonner pour ces quelques dix minutes de retard. Il entra dans le café, et la repéra bien assez vite. Elle resplendissait et en cet instant, il eut presque envie de se dire que plutôt que cette chemise blanche, il aurait dû mettre quelque chose d'encore plus classe !! Elle étincelait ! Il s'avança vers elle, sans la lâcher du regard. Elle était de dos. Peut-être l'avait-elle vu entrer avant de se détourner ? Il ne le savait pas. Il l'imaginait déjà furieuse, mais ce n'est pas ça qui l'empêcha de faire passer devant ses yeux sa rose. Commez toujours, il ne savait pas quoi dire. Qu'est-ce qu'un ami normal dirait dans ces circonstances ?
"Désolé du retard, y'avait des bouchons"
Il se gifla mentalement. C'était la perle du romantisme ! Oui, mais le but était-il d'être romantique ? Arg !! Il ne savait pas ! Il ne savait pas parce qu'il était incapalbe de penser comme un ami aurpès d'elle, toujours il pensait comme un homme amoureux qu'il était. Toutefois, il ne pût retenir les mots qui suivirent, qu'il prononça avec un petit sourire innocent. La vérité qui transparaissait de ses mots lui semblait désarmante, mais il ne pouvait les retenir:
"Tu es radieuse" |
| | | | Jordan J. Blythe
JORDAN ♥ i'm yours .
Messages : 131
| | Sujet: Re: Que demander de plus ? [Jordan] Dim 24 Jan - 3:06 | |
| Si l'amour ne s'explique pas, j'essayerais au moins d'y donner un sens. ![Que demander de plus ? [Jordan] 5x09_411](https://i.servimg.com/u/f17/14/67/73/94/5x09_411.jpg) ![Que demander de plus ? [Jordan] 005b-n10](https://i.servimg.com/u/f17/14/67/73/94/005b-n10.png) Samedi 23 Janvier ; avec Mâat .
Nothing Hill, aux alentours de 19h00 .Il était 17h30. Jordan avait travaillé toute l’après midi et aux alentours de seize heures, (heure du gouté), elle s’était accordée une pause télévision. Elle était assise sur son canapé en petite tenue, ses jambes ramenées vers elle; la tête sur ses genoux. La jeune femme regardait les clips musicaux du moment, il n’était pas rare qu’elle en fredonne les paroles, ou qu’elle secoue la tête en rythme, ce qui était plutôt drôle à voir. Elle avait le sourire aux lèvres et chantonnait, quand passa la célèbre chanson "dingue dingue dingue" de C.M. De là, elle arrêta de se dandiner sur son canapé et stoppa net. Quand une chanson nous rappelle une situation que l’on vit, cela est moins marrant. Jordan, légèrement irritée attrapa la télécommande et appuya sur n’importe quel bouton, pourvu que ça lui enlève cette chanson de sa tête.
Jordan zappait, zappait encore, mais plus rien ne l’intéressait sur les chaines du câble. Elle tira une légère moue et consulta sa montre. Il était temps de se préparer. Car oui, la jeune brune avait rendez vous avec Mâat Owens. Le beau, le magnifique, le sournois, le tendre, le gentil, le drôle (..) Mâat. Elle angoissait totalement rien qu’à l’idée de le revoir. Serait-elle à la hauteur ? Même s’ils avaient souhaité rester en contact, leur amitié naissante avait pris un drôle de tournant. Même si elle avait du mal à se l’avouer, Jordan était amoureuse. Pour de bon. Mais comment être sur ? Les histoires d’une nuit, elle connaissait, mais pas l’amour, pas le vrai grand amour ? Celui qui vous dévore, vous hantes et vous rend dépendant d'un autre. (..)
Jordan était du genre distante. Peur d’être blessée, de faire tout de travers, autant dire qu’elle n’était pas sur d’elle. Répondre sèchement aux hommes, elle aimait cela, les envoyer promener aussi. Se faire désirer, un peu (a). La demoiselle, en éternelle capricieuse détestait qu’on la touche, qu’on la drague avec trop d’insistance, qu’on lui dicte des ordres et qu’on la prenne pour une nunuche. Enfin, c’était une personne à fort caractère et il ne valait mieux pas froisser s’il on voulait l’avoir dans ses petits papiers.
En temps normal, un homme qui lui aurait donné rendez vous se devait d’être à l’heure. Aucune excuse n’aurait été valable. Jordan étant une éternelle angoissée avait peut-être peur qu’on lui pose un lapin ? Et après un long moment à avoir psychoté et à se dire « c’est bon il viendra pas, il m’a oublié » . Elle voyait arriver les bonhommes en retard, avec un grand sourire et un « désolé », ce qui ne suffisait pas. On pouvait facilement décevoir Jordan et gagner ou (re)gagner la confiance de J. était une épreuve à hauts risques.
Sauf que qu’ici, elle n’attendait pas n’importe qui. Après s’être préparée et avoir enfilée une robe légère, elle s’était rendue au café, très en avance. Assise, elle s’énervait déjà. Qui était-il ? Comment faisait-il pour habiter ses pensées de jour comme de nuit ? Comment faisait-il pour se faire autant désirer ? Cela l'agaçait, toutes ces questions sans réponses, ces sentiments qu'elle ne pouvait en aucun cas controler et qu'elle s'avouait qu'à demi.
Pourtant, quand Mâat était entré, et qu’il l’avait rejoins, étrangement, elle n’avait osé laisser échapper de sa bouche qu’un ridicule « salut » presque murmuré. Toute trace de colère ou de frustration avait disparue, laissant place à un doux sourire sur son visage. Il était assis en face d’elle, et en posant son manteau lui avait lancé un « tu es radieuse. » qu’elle avait à peine calculé. On pouvait presque entendre les battements endiablés que son cœur engendrait lorsqu’elle se trouvait en sa présence. C’était comme ça à chaque fois. L’intensité de son regard lorsqu’il se fondait dans le sien lui procurait des frissons qui l'a parcourait de haut en bas et finissaient par mourir en elle. Sa voix s’était incrustée dans chaque recoin de sa personne, elle était tellement sensuelle et envoutante que Jordan n’osait plus dire un mot. Muette. Mais qu'est ce qu'on se sent bête dans ces moments là !
Tout cela se mélangeait en elle et formait un cocktail explosif de sensations qui l’accaparait de toute pars. C’était ça l’amour ?
Quoiqu’il en soit, elle tenta de reprendre ses esprits, et dans un souffle, elle murmura en bonne amie un bon mensonge :
« Je viens d’arriver de toute façon. »
C’était tellement facile de mentir. Avouer était une toute autre chose. Et à moins de s’y prendre correctement pour la faire parler, jamais Jordan ne sortirais un « je t’aime » ou un « je suis amoureuse » comme ça. La jeune brune n’était pas le genre à en faire des tonnes, à ne plus lacher ses petits copains. A les étouffer, à les harceler de sms toute les 5 minutes. Non, elle leur laissait toujours un maximum de liberté, car quand on a gagné la confiance mademoiselle Blythe, on a tout gagné. Et souvent, elle s’était faite avoir, ces messieurs allaient voir ailleurs. Et elle se retrouvait célibataire, toujours plus endurcie à chaque fois. |
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