Tu pєux pαrtir αussi ℓoin quє tu le voudrαs, mαis si un jour nos chєmins dєvrαiєnt sє rєcroisєr, je voudrαis que tu mє rєgαrdєs αvєc dєs rєgrєts, quє nos souvєnirs rєprєnnєnt tєs pєnséєs єt que tu tє disєs αu fond dє toi quє tu nє pourrαs jαmαis m'oubliєr comme çα . .

Tout autour de moi tourne au ralentit. Je me sens comme emporté dans un monde complètement différent de celui dans lequel je vis au jour le jour depuis ma triste naissance. Il est fou de voir à quel point je ne suis rien d’autre qu’une sorte de machine créer pour agir selon le bon plaisir de personnes supérieures. Aujourd’hui je suis le supérieur de cet établissement, et je n’ai pourtant pas l’impression de commander mes ‘employés’. Et pourtant … Peut être que si je n’étais pas si sadique et tyrannique, peut être que si je ne leurs en demander pas trop je ne serais pas la, maintenant. Entouré de tout ses cas considérés comme urgent lorsqu’il s’agit d’une simple foulure du pied. Ce serais une infirmière, un interne qui s’en chargerais si ils n’étaient pas pris pour réviser leurs examens si proche, si ses derniers temps je leurs avait donné un peu plus de temps pour qu’ils puissent avoir une chance d’assurer leur avenir convenablement. Je suis impardonnable ayant vécu cela avant eu, sachant exactement l’état dans lequel ils doivent se trouver, et combien il doit leurs être difficile d’aligner ne serais qu’une phrase sur une feuille quadrillée.
Si j’avais était bien plus à leurs écoute, si j’avais était plus humain je ne me tiendrais pas face à cette patiente qui me regarde de ses yeux si profonds. Si je ne cherchais pas à la fuir je verrais la haine présente dans son regard, un regard qu’on ne peu imaginé haineux ou coléreux, un regard d’ange dont l’on rêve dans notre esprit d’enfant. Oui, un ange et la douceur absolue. Une chaleur et un amour l’enveloppe a longueur de temps, et pourtant il m’est difficile de la regarder tellement je suis surpris de la voir ici. Alors son dossier me tombe entre les mains, comme si je l’avais demandé auparavant, comme si j’avais pris la décision de prendre soin d’elle avant même de la voir. Et c’est ce que j’avais fait, idiot comme j’étais. Alors que je sens toujours son regard pesé sur moi, me voilà en train de tourner les si légères feuilles qui constituent le bloc d’information sur Liyah … Une main touche mon épaule, surpris je sursaute et me retrouve face au regard incrédule de l’infirmière qui m’explique qu’il faut que je fasse un plâtre au bras de cette jeune femme. Elle la montre du doigt mais je sais très bien de qui elle parle, je ne peu pas me retourner cela me parait impossible. Combien de fois j’ai rêvé de ce moment ? Imaginant toujours qu’elle m’écouterait, que j’aurais la force de lui parler … Moi l’homme insensible, celui qui ne pense qu’a lui. Voilà ce que pensent mes proches, mon entourage et pourtant si ils savaient combien je pense à elle. Prenant ma respiration je me tourne vers elle, j’affronte son regard. Oui car elle ne me quitte pas des yeux, ce n’est pas comme si elle n’en avait pas envie car je suis sur que me regardé dans les yeux ne doit pas être très simple pour elle. Pourtant me voilà arrivé face à elle, déposant le fichier à ses côté et tendant ma main vers son bras. « Mademoiselle Preston vous avez le poigné légèrement fêler, rien de grave rassuré vous mais je dois tout de même faire un plâtre afin de ne pas fragilisé la blessure. » Une patiente comme les autres, oui c’est sa qu’il faut que je me dise qu’elle n’est qu’une patiente comme les autres et non la femme qui à brisé mon cœur. Et je l’entends sourire, l’imagine encore et encore a travers ce maudit téléphone en pleurs, et m’annonçant que tout était finis. Je ferme un instant les yeux et tends ma main à nouveau elle recule son bras, retenant un petit cri de douleur au passage et me regarde toujours sans parler. « Ne fait pas ton enfant Liyah laisse moi te soigner sa. » Je n’avais plus le ton du docteur soucieux de la santé de sa patiente, mais plutôt d’un homme implorant que l’on abrège ses souffrances. Jamais je n’est su pourquoi elle m’avait quitté, et si elle croyait être la seule à avoir souffert de cela elle se trompé fortement. Et pourtant je devais le faire, la soigné et passer à autre chose. A cet instant je remarque que l’infirmière de tout à l’heure m’observe du coin de l’œil. « Il n’y a pas d’autres médecins disponible, s’il te plait laisse moi faire et sa seras vite finis, tu pourras partir on n’en parleras plus … » Et la voilà qui rit, elle me regarde presque dégoutée et me lance sur un ton ironique « Et j’ai la chance inouïe d’avoir le chef à mes petits soins, merci père noël ! » Pourquoi tant de haine ? Cinq ans, et voilà ce que nous sommes aujourd’hui.