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 because tonight will be the night ♦ july b.

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Quinn R. Prescott
ATOMIC SKY ♦ hidden behind my mischievous wink.
Quinn R. Prescott

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Citation: l’amour est une catastrophe magnifique : savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même.
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because tonight will be the night ♦ july b. Vide
MessageSujet: because tonight will be the night ♦ july b.   because tonight will be the night ♦ july b. EmptyMer 6 Jan - 19:32

because tonight will be the night ♦ july b. Mcc4ew because tonight will be the night ♦ july b. 2ij6mts
construire un empire juste pour ton sourire.
icons (c) psychoze, cherrylips™
Quinn était dans ses pensées. Et pas que dans ses pensées, en réalité. Allongé sur un des bancs d'Hyde Park, une main dans la nuque, un genoux plié et appuyé contre le dossier, il regardait les oiseaux se précipiter les uns contre les autres, essayant de se protéger le plus possible du vent, se plaçant derrière un plus gros qu'eux. À ce moment-là, c'était Absolution, de Muse, qui résonnait à fond dans ses oreilles légèrement rougies par le froid. Il avait pris l'habitude de s'installer sur ce banc, tous les samedis soirs, pour réfléchir. Réfléchir à lui, à sa sœur, récemment retrouvée ; à eux. À sa famille, celle qu'elle était maintenant, et celle qu'elle avait été, autrefois. À toutes sortes de choses, qui le contrariaient, l'apaisaient, l'inquiétaient. Bref, qui faisaient de sa vie, une existence à la fois banale, monotone, et remplie de courbes. Inutile de préciser que ce qu'il préférait, c'étaient les courbes – ce qui illuminait ses pas. Remarquez que Quinn avait une vision assez personnelle de la vie. Ça le contentait, en réalité. Il considérait cela comme une preuve qu'il avait sa propre personnalité, et qu'il n'était pas qu'un mouton, tout juste bon à suivre l'avis et les décisions des autres. Avec tout ça, il est difficile à croire que le beau jeune homme fait, en réalité, partie de la jeunesse dorée de Londres. Et pourtant, c'était bien un gosse des substances illicites et des « on va se boire un verre, ce soir ? » N’importe lequel de ses amis, voire même ses simples connaissances, vous le confirmeront sans hésiter. Rien qu’à voir ses pupilles dilatées et à entendre les conneries qu’il arrive à sortir, des fois, il est évident qu’il n’est pas toujours « lui-même. » D’ailleurs, il est assez ardu de lui décrire son véritable lui, tellement ses humeurs changeantes et ses pilules parvenaient en le changer totalement. Bon nombre faisaient cependant sous-entendre que le fait qu’il soit légèrement euh – d’accord, avouons-le – junkie sur les bords, faisait partie de son charme. Allez savoir si c’est vrai. À vrai dire, Quinn lui-même en était ignorant, et pour être honnête, il n’avait pas vraiment envie de savoir. Bizarrement, l’homme n’était pas de ceux qui aiment recevoir des compliments, ça le met souvent mal-à-l’aise. Bien sûr, il préfère ça que les critiques méchantes et vicelardes, mais à partir du moment où il peut les éviter, il en est.

Bref, Quinn avaient beaucoup de choses en tête, ce soir-là. Mais, une fois n’est pas coutume, il n’était pas d’humeur à passer sa soirée coincé dans ses tempêtes intérieures – pas qu’il s’était levé du pied gauche, au contraire, mais il n’avait simplement pas envie. Il soupira et, d’un geste qui parut machinal, trifouillant dans la poche droite de son jean, à la recherche de son téléphone portable. De son autre main, il enleva d’un unique mouvement les deux écouteurs de son iPod, tandis qu’il faisait coulisser la partie supérieure de son portable, dont l’écran s’alluma. Vingt-deux heures et un quart. À la force des abdos, il se redressa et se remit en position assise. Dix heures quinze et il faisait déjà aussi sombre que dans le cul d’une vache ; foutu mois de janvier. Tout en remettant un de ses écouteurs, il fourra à nouveau ses mains dans ses poches, et rejoignit tranquillement le sentier, afin de sortir du parc. Il s’engagea dans Knightsbridge, longea les boutiques, maisons, et autres bâtiments, tourna le regard vers l’immense et écrasante silhouette de l’Harrods. Là où il avait donné rendez-vous à son amie, July, quelques minutes auparavant. Cette après-midi, il s’était rendu compte qu’il s’ennuyait d’elle, alors il avait simplement décidé de lui sonner, l’invitant à le rejoindre dans le centre commercial le soir même. Elle n’avait cependant pu se libérer qu’à vingt-deux heures et demi ; Quinn avait accepté, n’ayant rien d’autre de mieux à faire. Passant l’imposante porte de l’édifice, il s’émerveilla une nouvelle fois devant les décorations placées par des ouvriers dans les halls, devant les vitrines, toutes plus lumineuses les unes que les autres.

Il flâna plusieurs minutes entre les magasins, avant qu’un étalage en particulier n’attire son attention. Intéressé, il poussa la porte, faisant teinté la cloche annonçant l’entrée d’un client au passage, et se dirigea directement vers l’objet qu’il avait observé quelques secondes plus tôt. Quinn s’en saisit, et le posa sur le comptoir en même temps que de l’argent. La caissière était au téléphone, et lui fit signe de patienter – il laissa donc ses yeux s’égarer autour de lui, analysant la boutique, et regardant d’un air distrait les passants encore nombreux malgré l’heure tardive, qui apparaissaient puis disparaissaient tandis qu‘ils passaient derrière la vitrine. Lorsqu’enfin, la femme eût enregistré et emballer l’achat du beau brun, ce dernier attrapa le petit sachet rouge pâle qu’elle lui tendait et sortit rapidement du magasin. Il n’y avait rien que Quinn détestait plus que de faire du shopping. Pouah. Il était incapable de rester plus de dix minutes – et encore – dans une boutique de vêtements. Les seuls où il aimait se rendre étaient les librairies et les disquaires. En attendant sa belle brune d’amie, l’homme se laissa tomber sur un banc, son paquet dans la poche de son blouson de cuir. Il écarta les bras sur le dossier, et, à nouveau, regarda les gens passer, s‘amusant à leurs donner des âges, des noms, des métiers. Rien de bien marrant, quoi. À voix basse, il marmonnait les paroles de Trunk, des Kings Of Leon, chanson qu’il affectionnait tout particulièrement.

Il était toujours le visage tourné vers la gauche, lorsqu’une ombre se glissa jusqu’à lui, à sa droite. Il ne s’en aperçu pas, au début, et c’est lorsque la présence lui tapota gaiement l’épaule qu’il sursauta en se retournant vivement. Il s’apaisa aussitôt en découvrant la silhouette élancée et familière de July, et lui adressa un immense sourire. « salut toi, comment va la vie ? » Il se redressa avant qu’elle n’eut répondu, lui prit la main et l'entraîna vers les escalators les plus proches. Il n'avait pas de but précis, mais n'avait pas envie de rester là, immobile, préférant de loin « se balader. » Finalement, il s’arrêta, en plein milieu d’un couloir, sans avoir choisi ce lieu pour une raison particulière, et se retourna, pour faire face à July. Il lui sourit derechef, enfonça ses doigts dans la poche de son blouson et en sortit son petit cadeau, qu'il lui tendit, l'air innocent. « joyeux noweil ! annonça-t-il en riant à moitié. c’est pas grand-chose, mais je me suis dit que ça pourrait te plaire. »


- c'est pas génial, désolée. je te laisse choisir le cadeau qui fera le plus plaisir à July (: -


Dernière édition par Quinn R. Prescott le Jeu 14 Jan - 19:47, édité 1 fois
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because tonight will be the night ♦ july b. Vide
MessageSujet: Re: because tonight will be the night ♦ july b.   because tonight will be the night ♦ july b. EmptyMer 6 Jan - 22:18


    La journée bien chargée de July la mettait dans tout ses états, stressée, énervée, joyeuse, tout ça pour ce fichu huit janvier. En effet, aujourd’hui se déroulait beaucoup de choses importantes, plus importantes que les autres jours, c’était la journée si on peut dire repos et pourtant lorsqu’on en lit ça ce n’est pas à ce que l’on pense. Huit heures et demi – journée de repos et lever si tôt ! – elle devait se rendre dans le quartier chic de Londres pour y trouver les cadeaux pour ses plus chouettes ami(e)s qu’elle n’avait pas encore revus. Bien sur, elle n’avait pas tout son temps, elle devait avoir fini pour onze heure moins le quart, là elle repasserait chez elle dans son duplex pour poser ses paquets peut-être encombrants et repartirait chez son amie actrice, elle devait lui donner des adresses où elle devait se rendre en indiquant le nom de July pour avoir de bons contrats. Chose due, chose faite. Après ça, aux alentours de midi, elle se rendait à un restaurant chinois dans le quartier approprié. Ici, elle y retrouvait October, sa « sœur », enfin celle qui avait remplacée celle que July n’a jamais eue. Elles déjeunaient toutes les deux et passaient une après midi entre filles, au programme : papotage, discutions & garçons. Aux alentours de dix neuf heures, elle avait une séance de cinéma, elle devait aller voir un de ces films du moment que aucun anglais ne rate et c’était le seul créneau qui convenait. Le temps de sortir, de revenir chez elle se changer pour la deux ou troisième de la journée, et de repartir, la faisait arriver à l’heure pour son rendez-vous.

    Accélérant son rythme de marche, July écoutait en boucle le nouvel album de « Robbie Williams » mais aussi quelques uns de ses tubes connus tels que Angels ou She’s the one. Elle voyait défiler le nom des rues, qu’elle connaissait bien, son paquet à la main, elle se demandait ce que lui allait lui offrir, elle tentait de trouver mais se dit qu’une surprise était mieux. Regardant à l’intérieur de son Vanessa Bruno, gris elle y trouvait son paquet de cigarettes marqué « Fumer Tue », bien sur ce n’était qu’un petit texte, celui-ci ne l’empêcherait pas de fumer quand elle le désire. Il faut évidemment savoir, qu’elle n’y est pas accroc et heureusement. Elle sortait son briquet où la lettre J y était inscrite, c’était d’ailleurs un pur hasard, mais elle le reconnaissait. Fumer la détendait, et lui faisait plus vite le temps, elle arrivait donc plus vite que prévu – ce qu’elle prétendait -, elle avait déjà repéré Quinn de loin. Assis sur un banc, comme d’habitude.

    Ahh Quinn, une très grande histoire entre eux deux, une histoire qui débute comme toute les autres, une rencontre simple dans une des boîtes de nuit de la ville. Petit flash, qui se terminera à l’hôtel. Bourrée comme elle l’était, July ne savait pas ce qu’elle faisait – comme à chaque fois –, en effet les deux personnes se retrouvèrent rapidement appuyés contre le bar à s’embrasser, et une fois après dans les cuisines à faire quelques trucs qu’il ne vaut mieux ne pas raconter. Quinn qui avait encore gardé ses esprits après la cuisine, la ramena en taxi – et non la limousine pour une autre fois – à un hôtel du quartier. Lorsque July se réveilla la matin, elle se demandait ce qu’il s’était passé, et la mémoire lui revint. Quinn et elle discutèrent, et se mirent d’accord de ne plus en parler et de rester sur de bons termes, et on voit maintenant le résultat.

    Discrètement, elle se rendait à sa droite, et lui voyant qu’une ombre, il ne soudait pas que cela pouvait être July. Elle lui tapota l’épaule et lui retira son écouteur droit, d’un geste Quinn se leva et lui dit : « salut toi, comment va la vie ? » et il l’entraîna jusqu’aux escalators les plus près. N’ayant pas eu le temps de lui répondre avant c’est seulement une fois bien calé dans les escalators qu’elle lui répondit : « Aaaah mon Quinnou, je n’ai pas arrêtée toute la journée mais je suis encore en forme pour ce soir. Je m’excuse pour l’heure mais je ne pouvais pas avant. Et toi comment vas-tu ? ». Elle s’appuya contre lui, en attendant d’arriver à l’étage. La, il s’arrêta au milieu d’un couloir et lui offrit un cadeau. Avant de l’ouvrir, elle lui donna d’abord le sien : « Voila le tien, j’ai cherché et trouvé cela ce matin » . Puis avant de déballer, elle se demande ce qu’un si petit paquet pouvait contenir, et en enlevant la ficelle, elle découvrit une magnifique paire de boucle d’oreille, c’était deux petites perles grises-bleues. Elle le remercia donc : « Merci ! Tu es adorable, elles sont magnifiques. Tu connais parfaitement ce que j’aime » et elle lui laissa un bisou sur la joue en attendant qu’il déballe son paquet.
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Quinn R. Prescott
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MessageSujet: Re: because tonight will be the night ♦ july b.   because tonight will be the night ♦ july b. EmptyJeu 7 Jan - 22:34

Quinn, il adorait July – au premier regard, ses beaux cheveux bruns et bouclés, ses pommettes aux rondeurs d’enfance, son sourire d’ange, puis sa maladresse, qui le faisait rire, l’attention qu'elle portait aux autres, lorsqu’elle pouvait les aider. Son amitié, plus que tout. Ça avait tout de suite collé entre eux, bien que leur première rencontre eût été très physique, dirons-nous. Ça avait commencé au bar, ça s’était terminé à l’hôtel ; inutile, de rentrer dans les détails, vous aurez comprit. Mais la jeune femme était, comme son prénom l’indiquait, estivale ; elle avait beau être de nature quelque peu stratège, Quinn avait été charmé par sa nouvelle ex petite-amie, et ils étaient finalement rester en bons termes. Amis, même. Encore maintenant, les deux jeunes londoniens se voyaient souvent, et le brun était toujours heureux en la quittant, après quelques heures passées avec elle. « aaaah mon quinnou, je n’ai pas arrêté de toute la journée, mais je suis encore en forme pour ce soir. je m’excuse pour l’heure mais je ne pouvais pas avant. et toi, comment vas-tu ? » L’art d’arriver à faire des phrases à rallonge était-il réservé aux individus portant le chromosome xx ? Le jeune junkie ne put s’empêcher d’esquisser un sourire, tandis que son amie se colla contre lui – s’appuya contre lui sera plus exact, en réalité. Il prit une légère inspiration inaudible. « mais ça va toujours, quand tu es là » assura-t-il avec un sourire digne des pubs pour Colgate. Non mais je sais ce que vous êtes en train de penser, là, et je vous contredis de suite ; Quinn était tout, sauf en plein plan drague. Il était juste très franc, et très attaché à ses amis, et pas du genre timide. Alors bon, quel était le problème ? Tant qu’il ne s’agissait pas de quelque chose de trop personnel, il n’avait aucun soucis à dire franco ce qu’il ressentait.

Ce n’était pas le genre à faire des cadeaux de Noël à tout le monde, Quinn – maman, papa, Roxie, Abby, Ethan, et hop, c’était fait. De toute façon, il n’avait pas l’argent pour satisfaire son nombre toujours croissant – que voulez-vous, l’homme est un people à Londres. Bon, d’accord, peut-être pas tant que ça, il est juste sympa et ouvert – d’amis, donc il se contentait du strict minimum. À savoir sa famille et ses amis les plus proches. Néanmoins, cette fois-ci, il avait inclus July dans le lot, à cause de cette paire de boucles d’oreille qu’il avait repéré, totalement involontairement, dans une boutique en arrivant. À son tour, la jeune brune lui tendit un paquet recouvert de papier argenté. Il était mou. Pas des clopes, donc. Ni un nouveau briquet. Ça l’étonna presque autant que le cadeau en lui-même ; il ne s’attendait pas à ce que July lui offrit également quelque chose, et il remercia le ciel de l’avoir fait passé devant cette boutique. « voilà le tien. j’ai cherché et trouvé cela ce matin. » Et le cadeau changea de propriétaire – il attendit nonobstant de déballer l’objet avant de se lancer dans les remerciements. En souriant légèrement, Quinn observa sa compagne déballer prestement le petit présent. En découvrant les deux perles grises aux reflets bleus qui reposaient sur leur support, elle sembla heureuse, ce qui rassura l’homme, généralement peu doué pour les cadeaux. Pour le remercier, elle se hissa jusqu’à lui et lui plaqua un bisou sur la joue. Il se vit alors affublé du qualificatif « adorable », ce qui ne lui déplut pas. Il fut d’autant plus satisfait de l’entendre assurer que son cadeau était magnifique, qu’il connaissait parfaitement ses goûts, même. Pas vraiment, voulu-t-il rétorquer, s’en gardant bien, cependant.

Pour continuer dans la lancée des « ouvrons nos cadeaux de Noël avec deux semaines de retard », Quinn, lentement, tranquillement, déchira le papier cadeau, et découvrit un bonnet péruvien dont les tons appartenaient principalement aux gammes de noirs, bruns et gris, qui reposait entre ses mains. Il éclata de rire, tandis qu’il roulait le papier en boule, l’envoyant dans la poubelle la plus proche. Joyeusement, il enfonça le bonnet sur ses cheveux, qui ne s’aplatirent qu’à moitié – apparemment bien décidé à tenir tête à cette espèce de truc-machin-chose qui tentait de prendre le dessus sur eux. Dans un élan de complicité et de gratitude, il serra légèrement July contre lui, avant de la lâcher tout aussi rapidement. « merci, ô chère amie brunette. t'as fais moins ironique que ma sœur mais j'adore, raconta-t-il, sur le ton de la conversation, tandis qu'il lui capturait la main d’un geste machinal, sans s'en rendre compte, et recommençait à déambuler dans les allées. elle m'a offert un exemplaire du kamasutra illustré et version manga. » Il secoua la tête, l’air faussement navré, bien que le sourire amusé qui décorait ses jolies lèvres démentit son expression. En réalité, sur le moment, l’attention de Roxane l’avait fait exploser de rire. Elle le connaissait si bien. Non pas qu’il eût jamais désiré un tel bien, simplement, elle connaissait son humour, ses… passe-temps. Il avait été content, finalement.

Les doigts de Quinn serrés autour de ceux de July n’avaient pour lui rien d’ambigüe, et il n’avait aucun problème à se conduire ainsi avec les femmes pour qui il avait de l’affection. Il prenait sa sœur par la main, July aussi, bien sûr, et Abby, et Ann, et Six, et Maëlle – autrefois, du moins – et cela ne semblait les déranger nullement. Et quant bien même l’une d’elle aurait secoué le bras pour récupérer sa main, le garçon n’en aurait été certainement aucunement vexé. Il fallait plus qu’un petit rabrouement de rien du tout pour le blesser. Quinn profita du léger silence qui s’était installé entre les deux jeunes gens pour se plonger dans ses réflexions. La majorité de ses journées, le brun les passait entièrement fourré dans son conscient et son inconscient, à songer à des choses et d’autres – la plupart du temps, c’était sans intérêt. « alors, july, racontes tout à tonton quinn. quand aurai-je l’honneur de rencontrer le futur monsieur bolylitry ? » demanda-t-il d’une voix absente. À l’entendre, comme ça, il semblait se soucier assez peu de la réponse ; c’était faux, bien sûr. Il voyait, depuis qu’ils étaient devenus assez amis pour que July commence à lui raconter sa vie sentimentale, défiler les noms de ses prétendants, échappant de temps à autres un ou deux commentaires du style « c’est un con » ou « aah, il te fera rire lui, mais t’es sûre qu’il est fidèle ? » Il était très rarement satisfait des choix de la jeune femme – sans doute un soupçon de jalousie, car c’était sa petite July chouchou d’amour, après tout. « de toute façon, qui que ce soit, il n’est pas assez bien pour toi, et ne m’arrive pas à la cheville ! » Si le début de sa réplique avait été prononcée avec un simple air d’ex amant trop protecteur, il avait ensuite prit une expression horriblement prétentieuse. C’était de l’humour, bien sûr, et July devait en avoir parfaitement conscience. Cela n’empêcha pas que Quinn sentit à peine quelques secondes plus tard ses oreilles prendre contact avec les courants d’air frais dont la présence étaient due aux multiples portes ouvertes et refermées. Il se retourna vivement et tendit les bras vers son nouveau couvre-chef, que July tenait dans la main, un air désapprobateur feint dans le regard. « maaais ! »


- j'ai pris la liberté d'avancer la réaction de July, mais si ça correspond pas, je changerai -


Dernière édition par Quinn R. Prescott le Jeu 14 Jan - 19:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: because tonight will be the night ♦ july b.   because tonight will be the night ♦ july b. EmptyDim 10 Jan - 13:29


    Quinn et July entretenait une amitié pas comme les autres, vous comprendrez bien qu’après l’épisode des cuisines, ils ne sont pas censés se quitter sur de bons termes, et surtout redevenir des amis très proches comme ils le sont maintenant. Mais eux, avaient pris la bonne raison, au lieu de ne plus se parler il avait décidé de se voir tout le temps et même s’offrir des cadeaux pour Noël. Dès que les deux se retrouvaient après un long moment d’absence c’était tout de suite un gigantesque instant de bonheur. Leurs yeux brillaient, et ils avaient toujours un truc à se dire, sauf au début mais après ils engageaient des conversations délirantes sur tout et n’importe quoi. « mais ça va toujours, quand tu es là ». Des phrases comme celle-ci, Quinn en prononçait toujours envers July avec un grand sourire, pour montrer la prétention ironique, bien qu’elle y fut habituée, elle adorait les entendre et souriait à chaque fois. July était vraiment tombée sur un bon ami, qui prend soin des gens qu’il aime, c’était presque la perfection.

    C’était l’heure, July avait déjà déballé le cadeau, ces deux perles bleues qui se portent aux oreilles, elle avait été gâtée. Elle était surtout touchée qu’il est pensé à elle. Elle, qui trouve toujours difficile de choisir des cadeaux pour les hommes, avait trouvé dans un quartier, une petite boutique vendant que des bonnets péruviens. Et elle en prit un. Il était dans les tons noirs/blancs/gris, magnifique. July regardait avec attention, Quinn qui ouvrait son paquet argenté devant le stand de bonbons. Ce qui était bien c’est qu’en aucun cas il s’était douté de ce que c’était, comme ça la surprise était encore mieux. Avant les remerciements, il essaya le bonnet qui lui allait comme un gant, dans son élan, Quinn serra la brunette en lui disant : « merci, ô chère amie brunette. t'as fais moins ironique que ma sœur mais j'adore ». Il aimait bien utiliser les grands moyens pour remercier, en tout cas July était contente, car il y avait eu pire que son cadeau. En effet sa sœur, lui avait offert un cadeau sur leur humour, dont il paraissait très content. July, voulait savoir : « il te plait au moins ? ». Pourtant Quinn n’est pas très dur à satisfaire mais elle dit quand même : « cette petite boutique est fantastique. Je trouve qu’il te correspond tout à fait. » . Et elle esquissa un petit sourire, avec un petit son de rire.

    Ca y’est la période « ouverture des cadeaux de noël » était terminée, elle pouvait enfin faire son shopping dans un des magasins les plus chics. Cette grande construction encore décorée pour le nouvel an, dorée était sans doute la préférée de July. Dès qu’il se trouvait qu’elle ai du temps libre, elle s’y rendait pour y faire quelques courses. Les deux personnes mains de la main, rien d’ambigu, comme il le disait et pensait si bien, se baladaient à travers les stands tous aussi beaux les uns que les autres. July avait une envie : « dis moi, tu peux m’emmener au stand des CD’s ? ». Elle le connaissait le magasin par cœur mais elle aimait bien se faire conduire, et laisser diriger son ami. Pourquoi ce stand ? Elle voulait s’acheter un disque, qu’elle avait repéré auparavant. Et puis comme elle était là, pourquoi attendre son prochain jour de congé dans des années ? De plus, faire les courses avec Quinn c’est encore mieux. « alors, july, racontes tout à tonton quinn. quand aurai-je l’honneur de rencontrer le futur monsieur bolylitry ? » . Aaaaaah Tonton Quinn, le petit surnom qu’il se donnait lui-même. Monsieur était assez protecteur envers July, et avait une grande envie de rencontrer le futur homme de la belle vie de la jeune femme. Malheureusement, en ce moment July avait personne, malgré toutes les découvertes faites dans ses night-clubs. Personne ne lui plaisait. Faut dire qu’elle était difficile la gamine. Avant qu’elle eut le temps de répondre, Quinn arrêta le silence une fois de plus : « de toute façon, qui que ce soit, il n’est pas assez bien pour toi, et ne m’arrive pas à la cheville ! » .Quinn, est une personne adorable à l’humour prétentieux, mais c’était comme ça que les gens l’aimait et l’admirait. Bien sur, à la fin de chaque phrase comme celle-ci, il souriait ou riait. July, maintenant qu’elle le pouvait répondit : « c’est vrai c’est toi le mieux ? Alors comment je vais bien pouvoir faire pour me trouver quelqu’un ? Moi je voulais le best du best. Mais je ne l’aurais pas. ». En effet, si Quinnou était le meilleur en qualité prix, comment avoir le mec parfait qu’elle espérait ?

    Arrivant presque au stand de CD’s, une fraîcheur se faisait ressentir, dans le magasin ou les fourmis grouillaient pour aller au stand qu’elles voulaient. Quinn, qui ressentait le plus ce froid, voulut attraper son nouveau bonnet pour couvrir ces petites oreilles, mais July ne lui passait pas. « maaais ! ». July rigolait gentiment, et cachait le bonnet, le mettait en haut, en bas en lui disant : « viens le chercher ! ». Et elle lui faisait un clin d’œil.


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Quinn R. Prescott
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MessageSujet: Re: because tonight will be the night ♦ july b.   because tonight will be the night ♦ july b. EmptyMer 13 Jan - 22:35

Quinn n’était pas du genre à mentir, ou a jouer les hypocrites par peur de blesser. Pas du tout, même. Quant bien même ça avait été le cas, il n’en aurait pas besoin, sur le coup. July savait sans doute que son ami comptait parmi ceux les plus francs, mais elle éprouva néanmoins le besoin de s’en assurer. « il te plait au moins ? » Aussitôt, l’homme approuva d’un signe enthousiaste de la tête. Sûr qu’il lui plaisait. Il savait que la mode du bonnet péruvien était dépassé depuis près d’un an – de ce qu’il avait remarqué du coin de l’œil, s’entend, ne prêtant guère plus d’attention aux dernières tendances que ça – et qu’on ne voyait plus que les rares personnes adeptes de la récup’ les porter encore. Ça l’arrangeait un peu, car il se voyait mal se balader avec un vêtement visible sur la tête de chaque individu qu’il croisait. Non pas qu’il aimait sortir du lot, mais il n’était pas fan non plus de l’attitude « mouton de Panurge qui s’achète des fringues parce que les autres l’ont aussi et que ça fait classe. » Non, vraiment, très peu pour lui. « cette petite boutique est fantastique, continua-t-elle. je trouve qu’il te correspond tout à fait. » Alors, elle sourit. Rit. Elle était vraiment chou, dites donc. Quinn se garda donc bien de répondre, au départ, se contentant de hausser les épaules. Cependant, n’ayant pas envie d’avoir l’air fatigué, il afficha son éternelle et ineffaçable mine enjouée. « mais je te fais confiance, et comme ça tu sauras où aller pour mon anniversaire ! » Ce fut à son tour de rire, d’un petit rire pas vraiment amusé, ni entièrement faux, cependant, plutôt dans le genre juste pour la forme. Il ne faisait pas attention à ses réactions ou ses paroles, lorsqu’il était avec July. Ils avaient beau avoir commencé de façon chaotique, elle le connaissait à présent mieux. Beaucoup mieux que bien des gens, d’ailleurs. Pas non plus comme Roxane, ou même Ethan, mais assez pour deviner ce qui se cachait sous ses sourires, ses moues, ses pincements de lèvres, ses haussements de sourcils. Et, en l’occurrence, ses rires.

En réalité, les deux adultes semblaient se promener sans but particulier – du moins, Quinn n’en avait pas. Il ignorait si sa compagne du moment avait des courses à faire, il lui avait donné ce lieu de rendez-vous au hasard, parce que c’était le premier auquel il avait pensé. « dis-moi, tu peux m’emmener au stand des CD’s ? » Aussitôt dit, aussitôt fait. Quinn, l’entraînant avec lui, braqua sur la gauche, et traversa le couloir pour s’engouffrer dans un petit couloir sécant. En chemin – non pas que la distance jusqu’à la boutique soit de quatre kilomètres non plus, façon de parler, on est bien d’accord – la conversation reprit, surtout meublée par Quinn, et ses questions idiotes. L’amour. Il n’avait rien trouver de mieux que de lui parler de l’amour. N’importe quoi. Ce n’était pas son sujet préféré, en plus. Bah, tant pis, c’était toujours mieux ça que « oh tiens, il neige, t’as vu ? je me demande quand reviendra le beau temps. » Le brun n’avait pas vraiment cherché à cacher les accents protecteurs qui perçaient dans son timbre. À quoi bon ? Il adorait July, alors il estimait normal de « s’inquiéter » pour elle. Et c’était mieux ça que d’être totalement indifférente à ce qui se passait dans sa vie. « c’est vrai que c’est toi le mieux ? alors comment je vais bien pouvoir faire pour me trouver quelqu’un ? moi je voulais le best du best. mais je ne l’aurai pas. » Ah ! Elle semblait entrer dans son pseudo-jeu. Quinn eut un immense sourire, et une petite étincelle traversa ses yeux rieurs à la seule pensée de la réplique que son cerveau étonnant rapide pour ce genre de chose avait déjà concocté. Il était sur le point d’ouvrir la bouche, mais July fut plus rapide que lui. Une fois n’est pas coutume. Sauf qu’au lieu de s’engager sur le terrain miné de la joute verbale, elle avait préféré attaquer de front. À ses risques et périls, n’est-ce pas ?

Elle rit de son mauvais coup, tandis que Quinn lui adressait un regard faussement mauvais. Agitant, secouant le bonnet de son ami devant le visage de ce dernier, elle le narguait. « viens le chercher ! » S’apprêtant à bondir, Quinn esquissa un adorable sourire en coin, l’air légèrement moqueur. Il la jaugea un instant du regard, calculant ses chances de récupérer son couvre-chef en la gardant vivante. Ce serait dommage de la perdre pour récupérer son propre cadeau. Oui, vraiment dommage. Et puis non, c’était impensable, elle lui manquerait de trop. Et il s’amuserait beaucoup moins, et il n’aurait pas sa main à serrer, ni son beau visage à regarder. Laisse tomber Quinn, ce ne serait plus une vie. Parce que Ralph, de son vrai nom, c’est le genre de gars à détester perdre un copain. Garçon, fille, ami proche ou simplement pote de skate, un ami, c‘est un ami. Et tous sont importants, à leur façon. Il tenta néanmoins le coup, et, une fraction de secondes après que son sourire railleur se soit transformé en une moue amusée, il se jeta – presque littéralement – sur July, et propulsa son bras vers l'avant, espérant attraper le bonnet. Raté ! C’est qu’elle était rapide la brunette !

Soupesant son échec, il décida de changer de tactique. Il s’approcha prudemment de la femme, ses traits se transformant peu à peu, au fur et à mesure qu’il esquissait un pas, deux pas, dans sa direction. Ses yeux s’agrandirent légèrement, son tête s’inclina vers l’avant, afin qu’il ne puisse la regarder qu’à travers ses cils noir corbeau, et ses lèvres se mirent à trembler. « s’il-te-plait, ma july d’amour. » Il s’arrêta à quelques centimètres de la jeune femme, et un énième sourire – cette fois innocent – se peignit sur ses lèvres. Il la regardait de haut, car il était plus grand qu’elle, mais ça faisait tout de même « sérieux. » Il resta immobile un instant, avant de lui souffler légèrement dans le visage, avec un air enfantin. Heureusement que c’était un accro aux chewing-gum à la menthe… « je te ferai un bisouuuuu… » L’arme suprême. Mouahahaha. À la seconde où il eu exposé sa proposition, il reprit son expression de chien battu. On l’entendait presque gémir. Mais elle allait céder à un moment où à un autre, il le savait. Mouahahaha.
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