Nom : Polleni
Prénom : Edmond Richard
Âge : 35 ans
Origine : Anglaise
Métier/Étude : Juriste
Groupe : Power is my obsession
Avatar : Heath Ledger

(Date non renseignée)
British moi ? Ha ha !
Ouais bon ok... Elle a raison. A ma décharge je dirais que j'ai un certain style, une classe. Non, non, ça va je vous assure, mes chevilles vont très bien. Sérieusement, depuis tout petit, depuis que je suis né en fait, le 19 octobre 1974, j'ai été élevé dans une famille atypique. Mes parents sont nés à Londres, ils y ont grandi, j'y suis né à mon tour et j'y ai grandi moi aussi. Le cycle se répète. Donc oui, je suis bien un enfant du pays, un gars d'ici. Ma correspondante américaine ne se trompe pas.
On a du quoi... se voir une fois, discuter au restaurant. J'ai mes manières. En fait, j'ai toujours vécu dans une atmosphère assez "bourgeoise". Mon père fumait sa pipe en faisant ses comptes, dans un bureau où les meubles étaient brillants de proprété et où le bois ancien avait très belle mine. Ma mère, elle, était comme toutes les mères assez protectrice, mais aussi sévère. A table, je me souviens qu'on ne devait pas parler ni manger avant que la prière ne soit terminée.
Le soir, c'était 19h30, l'heure du coucher... Je me souviens de la grande chambre dans laquelle j'étais entouré de livres, d'armoires. Les jouets ? Oh j'en avais... mais très peu. Mon père disait que ça prenait de la place pour rien. Il n'était pas très joueur. Mais il avait une grande classe, une élégance innée. Et presqu'aussitôt que j'en eus conscience je crois que j'ai voulu être pareil, semblable. Je portais ses cravates, je mettais ses chapeaux, trop grands mais cela le faisait sourire. Fait rare par ailleurs !

La messe, c'était le rendez-vous du dimanche. Mon père s'affichait dans son plus beau costume et tombait le chapeau dès qu'il franchissait les murs. Ma mère arrivait avec un panier à provisions qu'elle donnait au mendiant assis à l'entrée avec quelques livres sterling. Elle en gardait pour la quête. L'église, c'était quelque chose de bien, d'amusant. Enfin non pas que l'ambiance était drôle, loin de là, pour un gamin comme moi c'était ennuyeux. Non, ce qui me faisait sourire, c'était les histoires et les choeurs. Les histoires avaient toujorus eu un impact sur moi. J'aimais les écouter, les imaginer. C'était ma façon de rêver et ça l'est toujours. On ne peut pas dire que je sois énormément croyant. Quelquefois, l'éducation que j'ai reçu me pousse à faire la part des choses. En tout cas, la philosophie protestante m'a façonné. C'est grâce à elle, je le suppose du moins, que je suis devenu définitivement british. Je peux pas m'en empêcher, les insultes, les moqueries, c'est au dessus de moi. Comment disait mon père déjà... ah oui ! "Politesse droiture, compassion". Ces trois mots sont devenu mon credo. Mon enfance a été hereus, vraiment très heureuse. Je ne rigolais pas tous les jours, mais je suis fier de ce que je suis devenu. Je suppose que mes parents, de là où ils se reposent, le sont également.


15 mai 2007
Pourquoi ai-je fait du droit ?
Je crois que la question s'aventure dans le personnel. Pourtant, un client me l'a posée aujourd'hui. Je n'ai rien trouvé de mieux à dire qu'il s'agissait d'une vocation. En fait, c'est faux. Quand j'avait huit ans, je voulais être pasteur. A onze ans, je voulais devenir pompier, à treize, je voulais être musicien... à quinze, écrivain... puis finalement, il y a eut la mort de mes parents. J'avais dix-sept ans. J'ai hérité de tout une fortune, que je n'imaginais même pas. Mes géniteurs ont été tués par un homme ivre, dans leur voiture. Le chauffeur et mes parents sont mort sur le coup. J'ai au moins la consolation du fait qu'ils n'aient pas souffert... Arrêté l'homme fut jugé, et moi j'étais partie civile. Pour la première fois de ma vie, j'étais en colère, hors de moi. Je voulais qu'il paie pour m'avoir enlevé ma famille. Qu'il paie jusqu'à la fin de sa vie. La Justice qui ne plasantait pas à cette époque le condamna à 25 ans de prison ferme.

Mais cet évènement avait déclenché un déclic. La justice, le droit... n'était-ce pas ce que mon père avait de mieux dans sa vie ? Je me suis alors dit que j'avais tout intérêt à me lancer dans une carrière d'avocat par exemple. Pour faire règner l'ordre, agir de façon juste, en suivant la loi, les règles. J'étais la fierté de mes parents. J'avais étudié sans elâche, j'étais bon dans toutes les matières sauf les maths, mais on ne se refait pas... Mon admission à l'Université d'Oxford ne fut qu'une formalité. Pourquoi Oxford ? Je suppose qu'à cette époque j'avais besoin de distance, d'air nouveau. En tout cas, j'ai tout de suite su que c'était ce que je voulais faire : une carrière dans le droit. Mon éducation réligieuse m'avait enseigné une chose. Il ne fallait pas juger à la place de Dieu. De cette façon, j'avais écarté d'entrée le métier de juge. En déocuvrant lors d'un stage le métier d'avocat, je fus rapidement désabusé. Défendre un coupable ne m'intéressait pas... non, je voulais éviter de rendre justice tout en participant à l'élaboration du verdict. Mon professeur de droit constitutionnel m'orienta donc vers la profession de juriste, qui consiste à connaître les lois et à les transmettre, à des clients, à des avocats ou à des entreprises. C'est transmettre la loi aux uns et aux autres. Un peu un prêtre transmet la parole de Dieu...

Dès lors, je me suis investi, j'ai fait mes preuves. C'est ce qui me vaut d'être si célèbre dans le milieu aujourd'hui. Pour moi, ça n'est plus un métier, c'est une vie. Je crois qu'arriver à faire d'une évènement tragique et destructeur une motivation pour avancer, c'est l'un des choses les plus difficile... mais qui donne les meilleurs résultats. L'esprit positif... comme toujours.


23 juin 2008
Je regardais la télé, je n'avais que ça à faire et je me suis rendu compte que notre monde est empli de violence. Chaque jour, une guerre fait son lot de morts. Les destin est déjà assez cruel avec la vie comme ça, il faudra qu'on m'explique pourquoi l'Homme éprouve toujours le besoin de tuer, de faire souffrir. Je ne peux pas concevoir que la nature humaine soit aussi pervertie par ses vices, son instinct naturel. Se rendent-ils compte du mal qu'ils font autour d'eux ?

Je n'en suis plus à ma première pétition, à mon premier article de dénonciation de cette violence par la presse. J'ai l'impression que les batailles s'enchaînent et que mon idéalisme tombe à l'eau. Mais ça ne me fera pas baisser les bras. Esprit positif ! Evidemment, quand on me voit, on me dit hippie, rêveur, utopiste... niais aussi. S'ils savaient comme ils touchent juste. Je suis hippie, je le reconnais volontiers. L'état d'esprit peace and love m'a toujours plu. Je mène ma vie comme un hippie. Je positive, je crois en l'existence d'extra-terrestre, je fume de l'herbe et j'ai une vie sexuelle libérée de toute chaîne. Je vis à vie à fond, j'en apprécie chaque heure et chaque jour. Et je suis vraiment niais de croire qu'un jour, les gens comprendront ça et feront pareil. C'est le principe du niais. Il vit dans un monde idéal, il espère ce monde idéal. Et ça vaut toujours mieux que d'être taciturne et pessimiste, que de gâcher sa vie à se contenter de ce que l'on a et à ne pas vouloir autre chose de mieux. Un jour les niais seront vu comme des visionnaires, par la foule hypocrites et désabusée de leurs semblables. Un jour...


2 août 2008
L'amitié c'est quelque chose de sacrée. C'est du moins ce qu'il se dit. quand je regarde autour de moi, dans mon métier, ils sont nombreux à se tirer dans les pattes, à envier la situation de l'autre. C'est un phénomène étonnant. La jalousie prend le pas sur tout. Je n'ai jamais tissé de lien pour en profiter ensuite, c'est contre ma nature.

Andrew dit que je suis quelqu'un de spécial. Il apprécie ce que je suis, ce que je pense. Nous sommes faclement d'accord dans de nombreuses situations. Mais il a raison. Les gens comme moi sont envié contre leur gré. Ils sont même haïs et on veut leur tête. Je ne peux pas le nier. Je sais que des gens seraient ravis de déballer ma vie privée. Et quels scandales ça ferait ! Ma consommation de drogues douces, mon libertinage, ma bisexualité. Oh oui, ça ferait un axcellent défouloir pour me laminer. Seul, je n'arrive à rien, je le sais. Ces gens là attaquent en meutes, comme des chiens enragés. Ils aiment faire passer des rumeurs et se délectent du cauchemar qu'ils font vivre à leurs proies. Alors avec Andrew, nous avons décidé de demeurer solidaire. Une telle relation n'existe pas partout. Je peux compter sur lui et lui sur moi. C'est une symbiose. Un pour tous et tous pour un.

Dans le même genre de relations, Spencer est un allié de choix. Nous savons mutuellement des choses l'un sur l'autre. Mais plutôt que de les utiliser pour se détruire mutuellement, nous préférons garder ça sous silence. Je l'ai aidé lors de son divorce, sans arrière pensée aucune, juste par amitié. Je sais qu'on ne peut pas vrament parler de ça entre nous, car chez les gens comme lui l'amitié n'existe pas. Il n'y a que des pions. Mais nous nous respectons.

Ce qui est loin d'être le cas avec Calixte Woodville... Depuis que j'exerce, j'ai eu le temps de voir ce que valent les gens de cette famille. Arrogants, ils ne reculent devant rien pour obtenir ce qu'ils veulent. L'orgueil les fait avancer et ils envient tout ce qu'ils n'ont pas. Mais Calixte, elle... elle ne déroge pas à la règle. C'est une arriviste. Depuis que je lui ai dit avec franchise, le mépris que j'éprouvais à son égard, elle sait ce que je pense d'elle. Il est rare que j'éprouve de l'aversion pour une personne. C'est la première fois en dix ans. Pourtant, elle ne s'imagine pas à quel point je ne l'aime pas. J'ai confiance, je me dis que le destin la punira durement. andrew pense que j'ai fait une erreur stratégique en lui disant mes quatre vérités. On verra bien. Ce ne sera pas la première à vouloir m'attaquer pour me faire tomber.