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 Quand l'empathie n'est pas au rendez-vou [OCTOBER]

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Tallahassee A. Swanson
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Tallahassee A. Swanson

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Quand l'empathie n'est pas au rendez-vou [OCTOBER] Vide
MessageSujet: Quand l'empathie n'est pas au rendez-vou [OCTOBER]   Quand l'empathie n'est pas au rendez-vou [OCTOBER] EmptyJeu 31 Déc - 18:46


Quand l'empathie n'est pas au rendez-vou [OCTOBER] 1z2q4us Quand l'empathie n'est pas au rendez-vou [OCTOBER] 2rw6kix
(C) Nadia & IceCream
Quand l'empathie n'est pas au rendez-vous.

    Lexinton hospital, un lieu que je fréquente bien trop souvent, je suis psychologue, la meilleure qui soit. Dernièrement j'ai appris que le directeur de l'unité de psychiatrie allait prendre sa retraite, j'en ai été ravie. Pas que je n'aime pas cet homme, au contraire, il est un très bon psychologue et il m'en a appris beaucoup, mais son départ signifie qu'il devra être remplacer. C'est là que mon bonheur se situe, je veux ce poste, je veux cet emploi.

    Aujourd'hui je suis très occupée, depuis se matin j'ai du voir une quinzaine de patients un à la suite de l'autre. Il y a beaucoup trop de patients pour le nombre de psychologues disponible, ce qui me laisse très peu de temps avec chacun d'entre eux. J'aimerais pouvoir passer plus d'une demi-heure à écouter mes patients, mais cela m'es impossible, je devrais rester à l'hôpital 24 heures sur 24. J'avais enfin une petite demi-heure pour moi, j'en ai alors profité pour aller remplir mon estomac de la nourriture infecte qu'ils servent à la cafétéria de l'hôpital, je n'apportai jamais mon propre lunch puisque je ne savais jamais si j'allais avoir le temps de le manger. Accompagner de mon plateau brun j'alla m'assoir dans la grande salle remplit de chaises et de tables aux murs de couleur rose saumon, rien pour nous donner envie de déguster notre repas. La psychologie des couleurs joue beaucoup sur notre appétit, il est préférable de mettre du rouge, du jaune ou de l’orange dans un endroit où l'on mange, il est prouver que c'est couleur ouvre l'appétit.

    Évidemment, je mangeai seule, Lucrèce était assise non bien loin de moi, mais je n'avais pas envie d'aller la voir, je ne l'aimais pas. Elle profitait de mon meilleur ami et je ne l'accepte pas du tout. Je sentis ma pagette vibrer sur ma hanche droite, je regarde, c'est Mandy, ma secrétaire, surement une urgence. Je me rendis à l'étage de psychiatrie, ouvris la porte de mon bureau. Mandy était en panique, j'arrivais à peine à comprendre ce qu'elle me disait, mais j'ai bien compris que je devais me rendre à la chambre 457, ce que je fis. Un homme était allongé sur le lit bras et pieds lié, il ne pouvait plus bouger, mais du moins sa crise était terminée. L'infirmière qui était à ses côtés me dit que M. Juneau, un schizophrène connu, venait de faire une énorme crise. J'augmente sa dose de Risperdal, un neuroleptique, et quitte la pièce, mon travail ici était terminé.

    [ ... ]

    Assise à mon bureau, je consultais les dossiers des patients qu'il me restait à voir cette après-midi. Le téléphone sonna, Mandy, encore:

      MANDY - Mme Morison, votre rendez-vous de 14h00 est arrivé.

      SIXTEEN - Faite le entrer Mandy, s'il vous plait!

      MANDY - Oui Mme, tout de suite.


    La porte s'ouvrit lentement et je vis apparaitre un visage familier, October, je n’avais même pas remarqué que j'avais un rendez-vous avec elle aujourd'hui. J'avais une relation particulière avec elle, mais si je ne devais pas m'attacher ainsi à mes patients avec elle c'était plus fort que moi. Elle me faisait penser à moi. L'empathie n'était pas au rendez-vous lorsque October était dans mon bureau. Déjà selon mon code de déontologie je ne suis pas supposer l'appeler October, mais Mme John, se que je trouve étrange avec elle. Je la voie comme une gamine, pas dans le mauvais sens, mais dans le sens qu'elle est comme moi lorsque j'étais plus jeune, c'est ma petite. Je devrais surement lui proposer un autre psy un jour, si j'en ai la force.

      SIXTEEN - October! entre, vient t'assoir.


    Je lui laisse le temps de bien s'installer avant de commencer la thérapie. Elle déposa son sac au sol puis mis son manteau sur la patère près de la porte avant de venir s'assoir près de moi.

      SIXTEEN - Alors, dis-moi, comment vas-tu?




Dernière édition par Sixteen June Morison le Mer 13 Jan - 23:42, édité 1 fois
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C. Lucifer Heysenhower
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Quand l'empathie n'est pas au rendez-vou [OCTOBER] Vide
MessageSujet: Re: Quand l'empathie n'est pas au rendez-vou [OCTOBER]   Quand l'empathie n'est pas au rendez-vou [OCTOBER] EmptyVen 1 Jan - 20:03

    Flash Back
    Citation :
    PSYCHOLOGUE ▬ Mademoiselle Johns, entrez je vous en pris. Asseyez vous.
    OCTOBER ▬ …. L’adolescente de 17 ans à peine était allé s’assoire sur le fauteuil que le psychologue en question lui désignait.
    PSYCHOLOGUE ▬ Alors, racontez moi les raisons pour lesquels vous êtes ici.
    OCTOBER ▬ Comme si vous n’étiez pas au courant ! Vous avez mon dossier sur le bord de votre bureau et vous me demandez pourquoi je suis là ? Laissez moi rire.

    Le psychologue ne sourcilla pas, et regarda la jeune fille dans les yeux. Il en avait vu des adolescents passer devant son bureau mais des qui commençait sur les chapeaux de roues dès la première question … Il n’en avait pas vu beaucoup. De toute évidence avec elle, ca n’allait pas être facile. Et pour cause, cette October là n’était pas la même qu’aujourd’hui. Et l’idée d’aller chez un psy était, comme pour beaucoup d’autres jeunes gens de son âge étaient synonyme de folie. Et elle n’était pas folle, loin de là. D’accord elle n’avait jusque là pas eut une vie facile mais elle n’était surement pas folle. Et ce vieux psychologue, il lui avait refilé un vieux pervers aux bords de la retraite ? Qu’est ce qu’il pouvait bien connaitre à l’adolescence et à la perte de ses parents ? En tous les cas elle ne l’aimait déjà pas, elle n’allait surement pas lui raconter tout ce qu’elle ressentait et les moindres faits de sa vie !

    PSYCHOLOGUE ▬ Très bien … Dans ce cas dites moi ce que vous ressentez.
    OCTOBER ▬ Ce que je ressens c’est que vous êtes un vieux pervers et que même si j’avais des choses à raconter, ce n’est surement pas à vous que je les dirais !

    Voilà un simple aperçu de mon premier rendez vous avec mon premier psychologue, on ne m’avait pas réellement laissé le choix en réalité, après « le drame que j’avais vécu » il fallait que j’en parle à quelqu’un et il ne fallait surtout pas que je me renferme sur moi-même. Et si je voulais me renfermer moi ? Où pouvait bien être le problème ? De toute évidence il y avait un problème … Mais s’il y en avait un avec le fait que je me renferme comme vous l’aurez surement compris il y en avait également un entre Mr Hung – son premier psychologue – et moi. Mais je ne m’en sortirais pas aussi facilement, et j’ai compris ça assez rapidement… Parce que si on m’enlevait le vieux pervers, voilà qu’ils allaient me coller une petite nouvelle sortant tout juste de l’école.

    Ca avait été ma première opinion de Sixteen, et puis il s’est avéré qu’elle avait été tellement différente, tellement différente des autres. Elle n’était pas compréhensive et son regard ne reflétait pas la pitié qu’elle avait vu dans le regard des peu de gens qui étaient au courant de son histoire dans son intégralité, elle était … simple. Elle écoutait simplement, elle parlait des fois, comme si elle savait ce que j’avais vécu. Un jour je lui demanderai comment elle pouvait me donner des conseils aussi avisés et précis, peut être. En attendant j’étais déjà en retard pour mon rendez vous de la journée. Je pris rapidement mes clés et ferma la porte derrière moi.

    ( … )

    A l’extérieur, j’étais une femme d’affaire qui n’avait pas le droit de se laisser dépasser et une jeune femme manipulatrice et qui profitait de la vie. Mais ici, dans cet immeuble, dans ces couloirs, dans ce bureau, dans ce fauteuil, tout était différent, j’étais encore la petite fille blessée qui racontait ses secrets uniquement à sa peluches. A la différence près que ses secrets qui se limitait à ses histoires amoureuses de petites filles et la peluche violette c’était transformée en accident d’avion et en psychologue. Ainsi soit-il, si c’était uniquement dans cette petite pièce que j’avais le droit d’être moi-même et de laisser allez mes émotions, alors je jouais le jeu du mieux que je pouvais, quand on a quelqu’un à qui parler, autant en profiter …

      SIXTEEN ▬ October! entre, vient t'assoir.
          Alors, dis-moi, comment vas-tu?

      OCTOBER ▬ Eh ben, ... Je suppose que ca doit aller... Mise à part que le 12 janvier approche, et que je ne sais pas si ... Si j'aurais la force de ... Je veux dire, entre les préparatifs pour le gala au Ritz, et ça je dois avouer que ... Je commence à légèrement ... Paniquer.

    [ HJ ; Juste un petit truc =p le 12 janvier c'est la date où il y a eut l'accident d'avion de ses parents =p ]
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    Quand l'empathie n'est pas au rendez-vou [OCTOBER] Vide
    MessageSujet: Re: Quand l'empathie n'est pas au rendez-vou [OCTOBER]   Quand l'empathie n'est pas au rendez-vou [OCTOBER] EmptyMer 13 Jan - 23:40


      October n'avait pas à en dire beaucoup pour que je compren tout se qu'elle voulait dire. En feuilletant son dossier je me reppela que le 12 janvier était la date où ses parents avaient perdu la vie. J'avais un peu de difficulter à comprendre sa douleur, pourtant j'avais perdu mon père, faut dire que je n'avais pas vraiment une très belle relation avec lui et que sa mort remonte il y a plusieurs années, je n'avais que six ans. Mais je crois que je peux arriver à comprendre que lorsque nous aimons nos parents ils peu être difficile de devoir vivre sans eux. N'importe quel autre psychologue aurait surment juste prescrit des ativans à October, question de diminuer son niveau de stress et l'aider à passer à travers cette dur periode de l'année, mais moi Sixteen June Morison je me suis toujours promis que jamais j'allais me fier à un médicament pour aider mes patients. Je préfère de loin les aider, les faire parler, trouver des solutions pour qu'ils soient capable de gerer leur stress par eux même sans devenir accro à toute sortes de pillules.

        OCTOBER ▬ Eh ben, ... Je suppose que ca doit aller... Mise à part que le 12 janvier approche, et que je ne sais pas si ... Si j'aurais la force de ... Je veux dire, entre les préparatifs pour le gala au Ritz, et ça je dois avouer que ... Je commence à légèrement ... Paniquer.

        SIXTEEN ▬ Tu sais October ici tu dois tout me dire, les ''ça'' et les blancs ça ne nous aide pas à t'aider. Tu sais que tu peux me faire confiance et déjà de tout dire ça va t'aider, la première étape vers la guérison c'est de se l'avouer.


      Il était toujours difficile de réussir à faire parler un patient, on dirait qu'à chaques fois ils n'arrivent pas à comprendre qu'ici, dans ce bureau aux couleurs sombres, ils pouvaient dire tout se qui leur passaient par la tête. Il n'y a pas de gêne ici et puis après tout si il ne me dise rien, je ne sais rien et comment je peux arriver à les aider s'ils ne veulent pas s'aiser eux même. Je me mis à penser à mon premier rendez-vous avec un psychologue, je n'étais pas très bavarde, en fait j'avais passer l'heure à l'envoye promener et à lui dire que je n'avais pas besoin de lui. À cette époque je croyais que lorsque nous allions dans un bureau de psychologue c'est que nous étions fou, complètement fou, dans ma petite tête d'enfants il y avait qu les bipolaire et les schixophrène qui devaient consulter un psy. Les petites filles de six ans, selon, moi, n'avaient rien à faire allonger sur cette chaise.

      Donc j'Arrive à comprendre la difficulter que certain peuvent avoir à se confier à un inconue. Pourtant, je ne suis plus une inconue pour October, elle me consulte depuis déjà deux ans et à chaque année nous régresson à l'approche du 12 janvier. Elle prend du mieux, j'ai l'impression que nous allons pouvpoir diminuer les rendez-vous et voila que le 12 janvier sonne à la porte.

        SIXTEEN ▬ Tu n'a pas besoin d'avoir peur de me dire quoi que se soit, tu sais très bien qu'ici c'est Vegas, se qui se dit dans ce bureau, reste dans ce bureau.


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