Si ma vie m'était contée... Qui suis-je ? Je ne le sais pas, à vrai dire je ne le saurais sans doute jamais, je peux juste dire que je suis moi, une jolie blonde ou brune cela dépend de mon humeur - pas de magie là-dessous juste une très bonne coiffeuse - d'un mètre soixante-douze, taille mannequin, un vrai sourire sincère, de beaux yeux marron... Élevé dans un orphelinat jusqu'à mes cinq ans en Australie, je n'ai jamais connu mes parents et à vrai dire je m'en fiche. Adoptés à l'âge de cinq ans dans une famille au revenue modeste, mais avec plein d'amour à revendre, je ne vis en Australie que trois ans, mon père adoptif Andrew Stan Dayvis se fait virer et n'a pas d'autre choix que de revenir dans sa ville natale Londres. C'est là qu'il prend place auprès de son père, dans la petite entreprise familiale d'architecte. Ma mère adoptive à quitter son pays natal avec beaucoup de mal, le mauvais temps de Londres ne l'aider pas à se sentir chez elle. Londres et Sydney sont deux villes complètement différents.

Je sais que je n'ai pas connue assez ma mère adoptive pour me rappeler comme il se doit d'elle, mais quand nous étions à Sydney, elle était souriante, pleine de vie, amoureuse de la beauté du paysage de la vue de notre chez nous, qui changeait tous les jours, c'était une femme joyeuse, éternellement jeune et amoureuse de la vie, elle l'a croqué à plein dents. Personne, même pas elle, n'aurait pensé que Londres allait la détruire. Même si elle avait quelque réticence à quitter son pays, c'était le coeur rempli d'amour pour mon « père » et moi qu'elle décida de suivre Andrew dans cette ville, où le soleil n'est présent que très rarement. Personne n'aurait eu l'idée de la forcer à venir, si on avait su que la dépression aller venir avec le manque de soleil, ce qui allait mener au suicide...

J'étais, avant d'être adopté, une petite fille, plutôt calme et réservé, je ne me sentais pas à ma place avec les autres enfants, il me manquait quelque chose. Ce quelque chose est venue en même temps que ma famille adoptive, c'était l'amour. L'amour de deux être pour qui je représentais beaucoup. Ne pouvant pas faire autrement qu'adopter pour avoir une vraie famille le couple Dayvis, jeune mariés, flashèrent sur moi, dès la première fois qu'ils me virent. La procédure fut longue et ce fut seulement six mois après notre première rencontre que je pris le nom de Dayvis. Candice c'est la seule chose que je tiens de mes vrais parents, mon deuxième prénoms je le tiens de la mère, de ma mère adoptive.