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| | Ca sent Noël dans l\'air |Muse| |  |
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 | | Sujet: Ca sent Noël dans l'air |Muse| Mer 23 Déc - 0:44 | |
|  ||  Tomy avançait gaiement à travers la foule se pressant devant les étalages entreposés le long de la rue. Tomy tournait la tête de droite à gauche, découvrant à chaque fois de nouvelles choses plus étonnantes les unes que les autres. Le jeune homme souriait bêtement. Une lueur étincelante brillait dans ses yeux bleus-gris le rendant plus irrésistible que jamais. Pourquoi autant de béatitude devant un simple marché de Noël ? Tout d’abord Tomy fait partie de ces gens qui n’ont pas besoin de grand-chose pour être heureux. Un simple sourire et vous pouvez être sûrs que vous l’aurez en retour rempli d’une joie à vous rendre heureux vous-même. Et puis, ça ne se résume qu’en quelques mots. C’est Noël !! Tomy a toujours adoré cette période de l’année et ce, depuis qu’il est haut comme trois pommes. L’ambiance régnant dans la rue y est bien plus joyeuse. Un pas dehors et le stress habituel s’évapore comme par magie. De plus, le paysage y est bien plus beau. Avez-vous déjà vu Londres sous la neige ? C’est tout simplement magnifique. Les toits sont enneigés. Les parcs sont couverts d’un drap blanc. Tomy est resté un enfant dans l’âme. Et comme tout enfant, Noël rime avec les cadeaux. Le jeune homme est peut-être âgé de 29 ans, mais ce n’est pas une raison pour réprimer sa joie à recevoir des présents. Il attend le réveillon avec impatience pour voir ce qu’il y aura sous le sapin pour lui. Les cadeaux sont aussi une raison pour laquelle Tomy se trouve ici, à se promener. Il faut absolument qu’il trouve des cadeaux à offrir à sa famille et ses amis.
Des petits flocons de neige virevoltaient dans le ciel. Certains terminèrent leur folle chute dans les cheveux blonds entremêlés du jeune homme. Celui-ci portait un pull bleu marine en dessous d’une veste en cuir noir. Il était étonnement beau. Il faisait froid, mais agréable. Il se dirigea vers une échoppe où un artisan vendait les propres bougies parfumées qu’il avait créées. Tomy s’y attarda quelques instants. Il y en avait des banales et d’autres adoptaient des formes plus farfelues telles que des cœurs, des bonhommes de neige et des sapins. Tomy fronça les sourcils et réfléchit quelques instants. Il en prendrait bien une pour sa grand-mère. Il en choisit une bordeaux et la porta à son nez. L’odeur de la framboise assaillit ses narines. Il sourit laissant l’odeur enivrante le submerger. Ce cadeau ferait l’affaire. Il paya le marchand et repartit, un sac en plastique à la main. Alors qu’il s’apprêtait à faire demi-tour pour aller se chercher un verre de vin chaud, une silhouette attira son attention. Une jeune femme élancée, les cheveux blonds bouclés tombant en cascade dans son dos tombant dans son dos, se tenait devant une échoppe de bijoux. Il s’avança, un sourire éclatant illuminant son visage. Il se posta derrière la jeune femme et se pencha jusqu’à que ses cheveux lui chatouille le visage.
- Je ne pensais pas te trouver ici Muse, mais ça me fait vraiment plaisir de te voir !Tu fais des emplettes ?
Dernière édition par Tomy Elsoonet le Jeu 24 Déc - 16:22, édité 1 fois |
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| | Sujet: Re: Ca sent Noël dans l\'air |Muse| Mer 23 Déc - 15:38 | |
| Il était environ quinze heures lorsque je décidais d’aller faire un tour au marché de Noël de Londres. Celui-ci était installé depuis peu et je n’avais pas vraiment eu le temps d’aller y jeter un petit coup d’œil. Je me levai d’un mouvement brusque de mon canapé et éteignais la télévision. Je pris le plateau télé que j’avais dégustée quelques minutes auparavant tout en regardant les informations locales. Je me dirigeai ensuite vers la cuisine où je posais le plateau et jeta un petit coup d’œil à la fenêtre qui donnait sur une des rues de Londres. C’était un moment magique de passé Noël à Londres recouvert de son voile blanc. Londres était déjà pour moi une des plus belles villes du monde mais sous la neige, elle était encore plus belle. Noël était aussi un moment propice pour ce faire bien voir, arriver souriante devant une tonne de personnes, devant une tonne de futurs électeurs. Je gardais toujours cet objectif en tête : devenir maire de Londres. C’était pour moi quelque chose qui me tenait à cœur et j’essayais de me faire mieux voir. Ici, je n’avais pas forcément une très bonne réputation, plus une réputation de femme froide, forte et à fond dans les droits de la femme. J’étais fière d’être engagée dans un combat contre les hommes même si le fait de convoité un poste dit « masculin » alors qu’on est une femme est souvent mal vu. Mais il faut bien une première fois à tout dit-on, non ? J’allais chercher un long manteau bien chaud noir et mis mes bottes à talon, histoire de me faire un peu plus grande. Ma taille me complexer pas mal, et même par ses jours enneigés, je ne pouvais m’empêcher de porter des chaussures à talons plus ou moins hauts. J’enroulai une grosse écharpe écrue autour de mon cou orné de trois ou quatre colliers. Lorsque je m’engageai dans la rue de mon loft, je pensai que j’aurais du mettre un bonnet, mais pas le courage de remonter jusqu’à ma demeure, je continuai mon chemin, observant le ciel gris qui promettait de nous redonner de la neige dans la journée ou même les jours qui suivraient.
Je croisais plusieurs personnes que je connaissais de vue, qui me souriaient en passant à côté de moi ou bien qui me salué de la main. J’étais quelqu’un de plutôt connue ici, et j’étais très fière de ce que j’étais. J’avais l’impression que les gens me regardaient différemment depuis mon passage à la radio et s’était le but. Ce présentateur avait voulue me poser une colle en voulant que je parle de mon passé, et j’avais su retourner la situation en ma faveur ; maintenant que les gens savaient que j’avais eu une enfance plutôt difficile, ils voudraient peut-être plus facilement voter pour moi ? Ou alors j’aurais en plus les voies des femmes battues… Vous trouvez ça cruel que je ne pense qu’à ça ? Au pouvoir, au détriment d’avoir raconté que ma mère ce faisait battre tous les soirs et que pour la protéger, j’avais tué mon père en le faisant tombé dans les escaliers ? Et bien je m’en fou de ce que vous pensez, moi, je me sentais très bien comme ça, si ça pouvait m’aider à accéder à mon but. J’arrivais enfin au marché une dizaine de minutes après avoir pointé le bout de mon nez dehors. Plusieurs petits chalets étaient installés un peu partout sur une grande place célèbre de Londres. Un coup de vent vint caresser mon visage et emmêler mes longs cheveux blonds bouclés qui descendait jusque dans le haut de mon dos. Quelques flocons de neiges commencèrent à tombé sur mes joues toutes froides, refroidit par le vent frais de cette après-midi de Décembre. Je fus tout de suite attirée par un chalet qui vendait des crêpes. Gourmande comme j’étais, je me dirigeai vers celui-ci et demanda une crêpe avec du chocolat dessus…rien de tel qu’une bonne crêpe au chocolat. Je venais de finir de manger mais j’étais trop gourmande pour me refuser ça, surtout quand il s’agissait de chocolat…Alors que j’attendais que ma crêpe se prépare, je sentis une présence qui vint se pencher à mon oreille, et dans un murmure, parmi les cris de joies des gens autour, j’entendis une voix qui m’était familière ;
« Je ne pensais pas te trouver ici Muse, mais ça me fait vraiment plaisir de te voir !Tu fais des emplettes ? »
Je fronçai les sourcils et me tourna rapidement. En voyant se visage, celui de Tommy Elsoonet, je ne pus m’empêcher de baisser la garde, relâchant mes sourcils qui reprenaient petit à petit une forme naturelle. Un semblant de sourire se dessina sur mon visage. Je regardai alors à droite puis à gauche, personne que je connaissais. Je ne réfléchissais alors plus et enroula mes bras autour du cou du beau blond, murmurant à son oreille ;
Muse – Le plaisir est pour moi Tommy…
Je me reculai et me tourna afin de prendre ma crêpe, prête et dégoulinant de chocolat. Je regarda Tommy, lui sourit et lui dit ;
Muse – Disons que je grignote…
Je ne pu m’empêcher d’éclater de rire...J’avais peut-être l’air ridicule, mais avec Tommy, ce n’était pas grave. Il était une des rares personnes…non, un des rares hommes à avoir ma confiance totale… parce que sans lui, ma vie aurait pu être brisée à tout jamais…. |
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| | Sujet: Re: Ca sent Noël dans l\'air |Muse| Jeu 24 Déc - 16:14 | |
| || Si Tomy se rendait compte de la chance qu'il avait de partager une aussi bonne relation avec Muse Wellington ? Bien entendu. Il sait pertinement que beaucoup d'homme rêveraient d'être à sa place pour quelques secondes. Seulement, il fait comme si de rien était. Muse est une femme extraordinaire. D'un côté, il remercie intérieurement la bande de rebelles qui l'ont agressée dans l'une des boîtes les plus branchées de Londres. Tomy était là ce soir-là. Il est venu s'interposer quand tout semblait virer lentement au cauchemar. Les hommes sont repartis maugréant des injures contre Tomy celui qui avait fait raté leur plan plutôt malveillant. Depuis, Muse a une totale confiance en lui et jamais, ô grand jamais, Tomy ne ferait quoi que ce soit pour briser ce lien qui les lie. Il ressent constamment le besoin de la protéger. Il est protecteur envers elle. Si jamais quelqu'un ose lui faire du mal, il n'aura qu'à bien se tenir car Tomy sera là pour lui remettre les idées en place. C'était ainsi que ça marchait avec Tomy. Tu touches à ses amis ? Il te bouffe. Particulièrement avec Muse. Celle-ci enroula son bras autour de son cou. Son parfum le submergea. Doux et enivrant. Il ferma les yeux et sourit. Elle lui murmura quelques mots à l'oreille qui lui firent plaisir. Elle se retourna pour prendre sa crêpe bien chaude. Tomy la regarda en prendre une bouchée. Il sourit de plus belle découvrant des dents parfaitement blanches et bien alignées.
- Disons que je grignote…
Elle éclata de rire. Tomy la regarda en silence, les yeux pétillants d'une joie inestimable. Un fou rire le prit en voyant Muse rire à ne plus pouvoir s'arrêter. C'est pour des moments pareils que Tomy donnerait n'importe quoi pour qu'il puisse continuer à jamais. Il appréciait la compagnie de Muse. Elle est drôle, symphatique et il est sûr qu'avec il ne s'ennuyera jamais. Après avoir repris une grande inspiration, tentant de refouler ce fou rire, Tomy reprit son sérieux. Son sourire éblouissant illuminait toujours son visage à croire qu'il était né avec celui-ci sur le visage. Il prit une serviette et la tendit à son amie. Il plongea son regard dans celui-ci de Muse.
- Eh bien, bon appétit dans ce cas.
Il toussota un peu. Serait-ce le début d'un rhume ? Le jeune homme ressera sa veste. Il ne voulait en aucun cas tomber malade. Tomy n'est pas du genre à rester cloîtrer chez lui toute la journée à ne rien faire. Même si était le plus grand de tous les fénéants, il aime tout de même bouger, sortir, faire de nouvelles rencontres. Et ce n'est pas en restant chez lui qu'il va y parvenir. De plus, s'il tombe malade en cette période de l'année, il s'en voudra toute sa vie. Noël est une période promettante pour The Delicious, le bébé de Tomy, sa réussite, sa fierté : son restaurant. Beaucoup de gens y viennent pour les fêtes notamment, grâce aux menus époustouflants que met en oeuvre le jeune cuisto' doter d'un talent inouï pour la cuisine. Tomy tournait la tête de droite à gauche, regardant les passants avançés au rythme lent de la foule. Tous affichaient une mine enjouée. C'était Noël après tout. Il reposa son regard sur son amie.
- Ca te dirait de continuer le chemin avec moi ? Et puis, faire un marché tout seul, c'est un peu déprimant, ajouta-t-il, un sourire en coin se dessinant furtivement sur son visage.
Sans attendre de réponse, il se retourna et se mélangea à la foule. Il savait pertinement que Muse n'allait pas le laisser partir comme ça. Elle viendrait avec lui et l'accompagnerait tout au loin du chemin. Il secoua la tête faisant tomber quelques flocons à terre. Sans plus attendre, une silhouette élancée se trouvait à ses côtés, l'odeur de la crêpe au chocolat assaillant les narines du jeune homme. Il regarda du coin de l'oeil Muse marcher tout près de lui. Il baissa la tête tout en souriant. Ce marché serait plus attrayant qu'il ne l'imaginait. |
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| | Sujet: Re: Ca sent Noël dans l\'air |Muse| Sam 26 Déc - 18:18 | |
| Le beau blond se mit à rire lui aussi, accompagnant mes éclats. Il me tendit une serviette et je m’essuyai la bouche soigneusement. J’avais peut-être l’air d’une petite gamine comme ça, mais je m’en fichais, je savais que Tomy ne porterait aucun jugement. Il me souhaita bon appétit et un léger sourire se dessina sur mon visage palot.
« Ça te dirait de continuer le chemin avec moi ? Et puis, faire un marché tout seul, c'est un peu déprimant, ajouta-t-il, un sourire en coin se dessinant furtivement sur son visage.
Je regardai de nouveau autour de moi afin d’être sur que personne ne pourrait nous déranger ou bien prendre des photos volées. S’était devenue la grande mode. Avant, on prenait des photos volées des stars, on les publiés sur internet ou on les vendait à des magasines à scandales. Aujourd’hui, on s’en prenait même aux politiciens et j’étais la cible préférée de ses…personnes. Une seule photo de moi interprétée dans un contexte autre pouvait ruinée par carrière…adieu le bureau tant convoité du maire de Londres…rien que d’imaginer que Noah Woodville pouvait prendre ma place me fit faire la grimace. C’était le « favori » du maire et il faisait tout pour me le rappeler…je le détestais autant que je l’aimais..
Muse – Mais bien attendu, pourquoi refuser une compagnie aussi charmante ?
Je finissais rapidement ma crêpe et essuya à nouveau les petits bouts de chocolats qui trainaient au coin de mes lèvres. Je voyais que Tomy avait un air amusé, quoi de plus normal, peu de personnes pouvaient me voir aussi…décontractée. Nous commençâmes à marcher à travers les petits chalets. Les gens qui passaient à côté de moi me souriaient… « Sûrement parce qu’ils ont écouté ma petite intervention à la radio », pensais-je. Je me tournai alors vers mon ami et lui demanda ;
Muse – Dit, tu as entendu ma petite interview à la radio de Londres il y a quelques jours ?
Dans cette petite interview, le présentateur avait voulu me piéger en me demandant de raconter mon enfance. Il était vrai qu’au début, j’avais été déstabilisé de devoir montrer ce que je pouvais bien cacher, mais j’avais très vite compris que je pouvais tourner cette situation à mon avantage…je n’avais pas eu une enfance facile...un père violant qui battait ma mère tous les soirs alors qu’il revenait bourré de sa journée qu’il avait passé à trainer tous les bars de Londres. C’était une des raisons pour lesquelles je me méfiée des hommes, une des raisons pour lesquelles je ne laissais pas beaucoup d’homme m’approcher. Depuis que j’eus raconté ça à la radio, j’avais l’impression de voir de la compassion dans les yeux des passants...dans ma tête, je me disais « une voix en plus pour les prochaines élections ! »
J’eus à peine posée la question que ma maladresse pris le dessus. Un sol glissant, de la neige, des chaussures à talon…je glissa sur un bout du trottoir non pas recouvert par de la neige mais par du verglas…les fesses sur le sol, les mains à terres et pleines de neige, je levai la tête afin de regarder mon ami qui devait très certainement se retenir d’exploser de rire… |
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| | Sujet: Re: Ca sent Noël dans l\'air |Muse| Sam 2 Jan - 21:28 | |
| || La popularité est une chose que beaucoup d'entre nous tente de posséder, au moins une fois dans sa vie. L'être humain est comme cela. La gloire est peut-être une chose superficielle et facultative mais le seul fait de se sentir admiré nous fait sentir bien et, il faut l'avouer, on aimerait que ce moment continue encore un peu plus longtemps, juste pour sentir tous ses regards admiratifs posés sur nous. Seulement, il y a des gens qui feraient n'importe quoi pour arriver à ce but qui leur est cher. Beuacoup devienne des personnes qu'ils ne sont pas. Ils oublient ce qu'était leur vie auparavant pour en commencer une bien plus attrayante. Ils laissent tomber leur amis pour d'autres personnes qui paraissent intéressantes alors que ce sont des personnes banales. Tout cela pour devenir populaire et avoir la côte au près des autres. C'est triste. Tomy est populaire, il faut l'admettre. Mais la seule qui le différencie de toutes ses personnes qui ne savent pas rester eux-même et qui vivent une vie qui ne leur convient pas, c'est qu'il n'a jamais rdû rien y faire pour y parvenir. Tout le monde convoitait sa vie. Tout le monde rêvait être ami avec Tomy Elsoonet. Est-ce pour son argent, sa popularité ou pour sa vraie personne ? Tomy ne l'a jamais su. Sa mère ne cessait de lui répéter quand cas de moments difficiles, il verrait qui sont ses vrais amis. Ceux sur qui on peut compter et qui ne nous laisseront jamais tomber. Seulement Tomy n'a jamais eu l'occasion de savoir qui était ses meilleurs amis. Il a toujours caché ses problèmes aux yeux de tous. C'était l'époque où il se trouvait encore derrière un banc à faire semblant d'écouter le professeur qui tentait tant bien que mal de leur apprendre des choses qui ne leur serviront jamais dans la vie. Depuis, chacun avait mûri. Tomy ne se posait plus la question de qui était vrai avec lui ou non ? Il le sentait dès qu'une personne s'approchait de lui. Néanmoins, sa popularité demeurait toujours indemne. Se balader à travers les échoppes des artisans en compagnie de la belle Muse lui rappelait ce temps-là. Les têtes se tournaient à leur passage. Certains esquissaient même quelques sourires. Tomy fronça les sourcils. Bien qu'il avait adoré le temps où la popularité qu'il avait était tout à fait normal, le fait que tout le monde se retounait sur leur passage le mettait quelque peu mal à l'aise.
- Dit, tu as entendu ma petite interview à la radio de Londres il y a quelques jours ?
Le jeune homme tourna la tête à fin de regarder son amie. Bien entendu qu'il l'avait écoutée ! Jamais il n'aurait laissé passer une occasion pareille. Quand Muse lui avait parlé de cette interview qu'elle allait passer, Tomy n'attendait qu'une seule chose : l'entendre. Il savait pertinemment que Muse allait réussir. Comme d'habitude. Tomy, comme de nombreuses personnes certainement, avait été touché par les paroles de son amie. Il était entrain de cuisiner quand l'interview passa à la radio. Il resta quelques minutes sans bouger, écoutant avec attention l'histoire touchante que Muse racontait à des milliers d'auditeurs. Tomy admirait Muse pour son courage. S'il avait été dans la même situation, une chose est sûre, il aurait perdu son sang-froid. Il était fière de ce qu'elle avait fait. Elle avait fait un boulot.
- Si je l'ai écoutée ?! Bien entendu. C'était tout simplement magnifique. Tu dois être contente, j'ai eu les larmes aux yeux. Tu peux être fière de toi. Je pense qu'avec cette interview, tu peux être sûre de...
Le beau blond fut coupé par un bruit sourd retentissant à ses côtés. Il baissa les yeux sur Muse, assise par terre, surprise de sa chute. L'envie de rire le rongeait. Il ricana lorsque Muse leva les yeux vers lui. Il était parcouru tellement il riait. Il en avait même les larmes aux yeux. Il toussota tout en se penchant vers sa protégée. Il esquissa un sourire moqueur.
- Alors, on arrive plus à tenir sur ses jambes ? Aurais-tu été boire un verre avant de venir ? lâcha-t-il, riant aux éclats.
Il lui tendit sa main pour l'aider à se relever. Il regarda Muse, couverte de neige. Tomy rit en voyant son amie. Il passa son bras autour de son épaule tout en marchant.
- Ahlala... Tu me feras toujours rire !
Plusieurs têtes se retournèrent à ce moment précis. Des femmes murmurèrent des paroles que Tomy auraient bien voulu entendre. Il fronça une fois de plus les sourcils. Il retira son bras de l'épaule de son amie comprenant que c'était son geste qui avait attiré l'attention de toutes ces personnes.
- Qu'est-ce qu'ils ont tous à nous regarder ? Je sais bien que je suis une star, mais ça devient gênant, ironisa-t-il.
La popularité avait des avantages comme des inconvenients. Tomy l'avait compris. Par moment, il aurait voulu être une personne banale et sans histoire. |
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| | Sujet: Re: Ca sent Noël dans l\'air |Muse| Mer 6 Jan - 19:28 | |
| Et Tomy ne se retint pas très longtemps à se tordre de rire…ce genre de chose n’arrivait clairement qu’à moi et Tomy n’avait peut-être pas encore l’habitude de ma maladresse. Il riait tellement qu’il en avait les larmes aux yeux, il n’en pouvait plus. Il fallait dire que ma tête devait être particulièrement marrante à voir lorsque mes fesses se posèrent sur le sol froid plein de verglas. La sensation de surprise mais aussi ce petit sourire rieur de moi-même étaient dessiné sur mon visage lorsque je me cassai la figure devant une cinquantaine de futurs électeurs qui me regardaient le sourire aux lèvres. A ce moment là, je me disais que j’avais de la chance que Noah n’était pas là, il aurait eu un malin plaisir à rajouter une touche d’humiliation à cette situation. « Alors, on arrive plus à tenir sur ses jambes ? Aurais-tu été boire un verre avant de venir ? » Je ricanai, d’un air de dire « Hahaha, elle est drôle celle là ». Le beau blond se pencha vers moi et me tendis sa main que j’agrippai de suite afin de me relever le plus vite possible. Nettoyant mon jean, je sentis son bras qui se passa autour de mon épaule et il continua ; « Ahlala... Tu me feras toujours rire ! » A l’instant où nous commençâmes à marcher, alors que nous étions bras dessus dessous comme un petit couple –que nous n’étions bien évidemment pas –quelques murmures se firent entendre à notre passage. Des regards se posèrent sur nous, des jeunes femmes se chuchotaient des choses tout en nous dévisageant. Mais qu’est-ce qu’ils avaient à la fin ? J’adorais mon statut de femme populaire, riche et aimée à Londres –aimée beaucoup plus qu’avant seulement depuis que j’avais su tourner à son avantage cette histoire d’interview –mais j’avais très vite compris que toute cette popularité, tout ce pouvoir avait un gout amère lorsqu’elle touchait un peu trop à l’indiscrétion ou à la vie privée. Juste parce que Tommy avait passé son bras autour de mon épaule, les gens tiraient tout de suite des conclusions hâtives. Et même si Tomy avait été l’homme qui faisait chavirer mon cœur, en quoi cela regardait-il les gens ? Je compris très vite que ma récente relation avec Aaron Lewis risquerait d’être assez difficile….Mais je me fichais de ce qu’allaient penser les gens, je l’aimais et il m’aimait, s’était le principal. Tomy eu l’air gêné de ce comportement des passants et retira très vite son bras, s’éloignant légèrement de moi. « Qu'est-ce qu'ils ont tous à nous regarder ? Je sais bien que je suis une star, mais ça devient gênant » Je rigolai et regarda autour de moi. Les gens continuaient leur petit numéro. Je lançai alors à mon ami ;
Muse – Tu rigoles oui ? C’est plutôt moi la star ici, c’est moi qu’il regarde et c’est toi qu’ils envient !
Mes bottes à talon me permettaient d’être un peu moins petite que lui et je passai à mon tour mon bras –assez difficilement je peux l’avouer –autour des épaules de Tomy. Je regardai les gens d’un air de dire « Bah ouais, ça te gêne ?! » Je me tournai vers le grand blond et lui dit tout en riant ;
Muse – Profite d’être avec une star…et puis tu t’en fous de ce que les gens peuvent penser…tu sais, avant cette interview, j’avais une réputation de femme dure et froide ce que, j’avoue, je suis un peu et je m’en foutais de ce que les gens pensaient de moi ! Aujourd’hui, tout le monde me plaint pour mon passé alors qu’il n’y a pas à me plaindre, ce n’est pas leur problème à près tout…
Les gens continuaient à blablater tout en nous regardant. Mais je m’en fichais, j’espérais que Tomy aussi… |
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