Samedi, 14 heure, une journée tout ce qu’il y a de plus ordinaire, sans rencontre magnifique, sans problèmes énorme au Ritz, sans réveil matin, des bouchons pleins la ville… Bref, un samedi, comme tous les autres. Et comme tous les autres samedi elle allait surement passer toute son après midi au Starbuck coffee. Pourquoi ? Parce que c’était reposant, oui il y avait du monde, oui c’était brouillant, mais c’était un des seuls endroits où elle arrivait à éteindre son portable et à ne pas être dérangée toutes les cinq minutes par un lit mal fait ou une fuite d’eau… Après tout dans tout se bruit on n’entend pas la sonnerie de son portable, n’est ce pas ? Vous si ? Et bien en tous les cas, pour October c’était une parfaite excuse pour couper avec son travail et tous les ennuies qui allait avec.

Mais aujourd’hui le café était encore plus plein que d’habitude et elle fut contente d’être une habituée et d’arriver assez tôt. A son entrée, elle remarqua presqu’aussi tôt une table près des fenêtres qui donnait sur la rue encore bondée de Londoniens se dirigeant vers les boutiques encore ouvertes pour quelques heures. Comme chaque jour le Starbuck se remplissait à mesure que les minutes passaient et il n’y avait d’ailleurs plus beaucoup de places libres. Elle avait mis ses écouteurs sur ses oreilles et commandé un café au lait sucré … On ne change pas les bonnes habitudes n’est ce pas ? Toujours était il qu’à peine la serveuse partie, une jeune fille brune s’approcha de la table où se trouvait October. De toute évidence elle voulait s’assoir, puisque lorsqu’October regarda aux alentours il n’y avait plus une seule place de libre à part celle qui se trouvait à sa table.

▬ Merci mademoiselle.

▬ Hum... je peux m'asseoir.
▬ Pardon ? Oh, vous voulez vous asseoir, et bien faites, je vous en prie.
▬ Merci mademoiselle.

Quelques minutes seulement après, la même serveuse que précédemment lui amena ce qu’elle avait commandé et la jeune femme assise à côté d’elle passa commande à son tour. Elle la regarda un instant avant de remarquer que lorsqu’elle s’était assise la moitié du sac de cette dernière s’était vidé sur le sol. Elle le désigna du regard avant d’ajouter à l’intention de la jeune brune :

Excusez-moi de vous déranger, mais je crois que votre sac n’a pas apprécié son atterrissage …