skynïe capucine
gloucester

Hello everybody, moi c'est Skynïe Capucine Gloucester. Oui, oui, je sais j'ai des prénoms qui remonte d'une certaine époque, mais j'en suis quand même fier. Que voulais-vous, ma chère mère aimant l’originalité, elle avait mis plus de deux ans à trouver ce prénom. Il n'y a pas deux Skynïe ici. Je l'espère... J'ai tout juste vingt-trois ans, je suis née un beau matin de juin mille neuf cent quatre-vingt-sept à Londres. Je suis donc cent pour cent Anglaise, et j’en suis même très fière. Parlons, maintenant, de mes études et de mon avenir. Actuellement, je suis étudiante en science politique et je souhaiterai, dans l’avenir, être politicienne. Mon groupe est le suivant : I'm better than You. Pourquoi ? Parce que depuis que je suis petite, je me donne le moyen de réussir tout ce que j’entreprends. Pour l'avatar, il s'agit de la magnifique Natalie Portman.

FrancheTéméraireJoyeuseDrôleFlegmatique ImpulsiveCapricieuseDépensièreTrop ambitieuseFlemmarde Je ne prêtant pas être la meilleure au monde - je sais qu'il y a plus fort que moi - je ne prêtant pas être la plus brillante, je ne prêtant pas être la plus jolie, ni la plus riche - car je sais très bien que ses argument ne sont pas réel - mais facultés sont mes richesse et mes talents ma beauté. Sans eux, je ne pourrais avançait dans le monde qui est le nôtre. Je suis d'une nature très franche, quand quelqu'un m'enquiquine, j'aime lui faire savoir. Je peux me montrer extrêmement capricieuse mais cela m'aide à montrer mon impulsivité, mon dynamisme, mon ambition. Je ne suis pas l’être le plus parfait, car j’ai mes qualités et mes défauts. Je peux être drôle, amusante, vivante mais à la minute qui suit je peux être : capricieuse, flemmarde et capricieuse. Après tout je suis humaine, non ? Je n’ai rien d’une héroïne, ni de Wonderwoman. Je suis juste une jeune femme des temps moderne. J’ai des tics, je me passe souvent les mains dans les cheveux que je suis gêne. Je me mors la lèvre inférieur quand je travail, me concentre et quand quelqu’un m’ennui, je roule une mèche de mes cheveux autour de mon index. J'aime me lève tôt le matin, pour profiter de la vue du soleil sur la Tamise, faire quelque petit achats et partir de bons cœur à ma fac... J'aime apprendre, mais il faut dire que je n'ai pas de hobbies, vu que je passe le plus clair de mon temps à travailler, étudier. Je ne me détends plus trop...

Rag Doll

▌Prologue : « The Gift »

November, 29th.

Une fois de plus, l'obscurité avait regagné cette belle ville de Londres. Le soleil avait achevé son cycle, encore. Une journée était passée, encore. Néanmoins, on pouvait encore percevoir les bruits de circulation, au loin, dans le centre-ville de londonien. Mais ici, dans ce petit lieu reculé, au coin de cette ruelle, ce que l'on entendait n'était rien d'autre que le bruit du vent venant se frotter contre les arbres qui entouraient le parc. Oh si, peut-être un ou deux miaulement de chats errants. Tout comme cette jeune femme qui se tenait là, au coin de cette rue. Tapis l'ombre, elle dépose ce petit être, de sang chaud.

femme — « Grey, ouvre. Il est encore après moi, je dois te la laisser. Elle sera mieux avec toi, qu'avec moi, ou encore lui. Je ne veux pas qu'il la trouve. Promet moi de la gardé en sécurité ».

Cette dernière n'avait toujours pas ouvert. Mais où était-elle donc ? A ces mots, dans ce murmure, elle embrasse une dernière fois son enfant, puis tourne des talons avant de partir à l'opposé de là où elle avait pu la laisser. De son teint pâle et ses cernes marquées, nombreuses auront été les personnes dans l'incapacité de donner son âge. Et pourtant, dieu seul sait qu'elle était jeune. Effacée du monde, bien loin de penser au futur, bien loin de connaître le destin, bien loin de tout. Elle n'avait que seize ans et, sans nul doute, plus rien à perdre. Jeune droguée, prostituée. « Junkie » dans toute sa splendeur.

Maintenant livrée à elle-même, grelottante par cette saison si peu chaude, par ce soir si peu clair, ce « petit bout de chou », complètement perdu. Une enfant d'à peine deux mois. Autour de son cou, un pendentif. Un petite rose à la tige d'argent et aux pétales de rubis. C'était sa lumière dans les ténèbres. Un signal. Son destin qui approche. Elle s'endort.

Si bien dans les bras de Morphée, elle ne se rend pas compte qu'un ange lui vient en secours, le prend dans ses bras, le regarde, souriant. Cet ange, c'est cette femme aux longs cheveux noirs ébènes, aux yeux bleus océans, à cette cambrure presque parfaite, et à ses paroles envoutantes.

Une identité. Un morceau de papier déchiré « à la va-vite » glissé soigneusement sous ce voile de satin, contre le corps de l'enfant.

ange — « Skynïe Capucine ».

Murmures. Ainsi soit-il. Cet ange, cette femme, balaye le paysage du regard. Personne. Alors elle l'emporte. Une mère retrouvée. Cette femme n'était pas Grey. Grey était autre part, en train de se droguée à quelques kilomètre de là.
Skynïe Capucine. C'est tout ce qu'il lui reste, son identité. Et cet ange, madame Gloucester, mariée, déjà jeune maman d'un fils, âgé tout juste de un an.

▌Chapter 2 : « Ewen »

« J'ai connu un homme une fois... Enfin un homme, un héros. Mon héros... »

Il faut croire que toutes les petites histoires cul-cul la praline, ce n'était rien à côté de ça ! Non, celle-là, c'est le genre d'histoire qui vous arrive qu'une seule fois dans votre vie. C'est une histoire que l'on oubliera sans doute jamais. Le premier amour. Le vrai, le grand, l'unique. On ne le vit qu'une fois. Malheureusement, il était loin d'être ce genre de héros que l'on idolâtre dans les films ou dans les mangas. Non, lui c'était ce que l'on pouvait appeler un « délinquant ». C'était le genre bad boy, impulsif, froid, enfin tout ce qui peut vous dégouter chez un homme.

C'était lui, Ewen, qui avait changé sa vie. En réalité, jamais personne ne s'était préoccupé d'elle, et de ce qu'elle pouvait ressentir. Toujours sourire, sale caractère, impulsive et fière, elle ne voulait pas regretter. Elle ne voulait plus. Toujours, sa mère l'avait mise sur son piédestal. Depuis toute petite, elle avait toujours su ce qu'elle voulait, elle entendait toujours ce qu'elle voulait entendre. Le reste n'existait pas.

« Ceci est mon histoire »

Il était comme un coup de chance que Ewen ait été là lorsqu'elle s'était faite agresser par cette bande. Mais ce n'était que de la chance. Les jours suivant, la jeune fille rentrait directement de son travail à chez elle. Plus la peine de perdre son temps et de batifoler en route. Le chemin était direct. Ainsi comme le conte des frères Grimm, elle aurait pu se caractérisé de petit chaperon rouge, ces personnes du loup, et Ewen, de son chasseur. Vous savez, celui qui, à la fin de l'histoire vient sauver la petite fille et sa grand mère et remplaçant leurs corps par des pierres dans le ventre du loup ?
Bref.
Les jours avaient passé. Skynïe n'avait pas eu de nouvelles du garçon, ni de la bande par ailleurs. Et cela était une bonne chose. Néanmoins, la rencontre qu'elle avait faite avec ce garçon était différente de toutes les autres. Cette façon de vivre comme des clochards. Ces rebelles. C'était à la fois effrayant et admirable. Il fallait qu'elle le retrouve. Qu'elle lui reparle. Bien que leur dernière entrevue s'était faite de façon très froide. Pas de merci de sa part, et quant à lui, pas d'au revoir. Se souvenait-il moins d'elle ? Elle, elle se souvenait de lui.

Mais pourquoi ?

« Je crois que notre rencontre était loin d'être une chose apaisante. Du moins, dans les débuts. On était toujours entrain de se foutre dessus ! »

Ewen — « Vas-y, frappe moi ?! Tu ne peux pas. Parce que j'ai sauvé ta pauvre vie. Je t'ai dit qui j'étais, en face, honnêtement, et tu ne le supportes pas, alors tu me jette ton venin au visage. Ce n'est pas très poli, hein ? Tu me déteste parce que je ne rentre pas dans le moule idéal que tu m'avais préparé. Tu veux me frapper, mais tu ne peux pas. Essaye pour voir ?! »

Oui, à ce moment, elle avait envie de le frapper. Cette façon de le voir se rapprocher d'elle, dangereusement, mais toujours en s'amusant. Il jouait avec ses nerfs et, il aimait cela ! Un regard froid, du sang sécher sur ces lèvres qui étiraient un vague sourire moqueur. Les paroles qu'il lui disait à côté n'étaient rien. Enfin, rien qui puisse vraiment lui faire peur. Les mots avaient plus souvent le don de l'énerver plutôt qu'autre chose. Mais cette façon de vouloir l'a déstabiliser... C'était cela qu'elle n'aimait pas. Parce qu'en effet, cela lui faisait perdre un certain équilibre.
Ne sachant plus sur quel pied danser, comment elle devait prendre tout ce qu'il venait de lui dire, la nippone sentit sa main se contracter. Alors qu'elle serrait le poing afin de venir le déposer sur la joue du garçon qui se tenait maintenant tout près de son visage, elle se mit à trembler. Sa main se crispa, et comme un réflexe, elle l'a détendit. Seulement une gifle. Les yeux rouge. Elle regardait le garçon dans les yeux tandis qu'elle ramenait sa main vers elle après avoir exécuter ce geste.

Skynïe — « J't'emmerde. »

En voilà de belles paroles. Oui, elle venait de perdre. Il avait gagné. C'était donc cela, sa réplique pour seule défense. Une baffe et une insulte. Qu'elle volait bien bas en cette soirée franchement déplaisante. Après tout, la nuit était bien entamer, et l'atmosphère qui régnait était bien froide. Un frisson lui parcourue alors le corps. Il faisait bien froid tout à coup. En effet, la colère était tombée, et maintenant, elle n'avait envie que d'une chose, qu'il disparaisse de sa vue. Les yeux humide, la nippone pouvait sentir comme un mal-être monté en elle. L'envie de pleurer. Pourquoi ? A force de faire comme-ci tout allait toujours bien, quand les nerfs lâchent, voilà le résultat.
Mais elle n'allait pas être humiliée d'avantage devant lui. Prenant une grande inspiration, elle garda tout ce que son corps demandait à rejeter en elle. Une fois de plus. Ce n'était pas maintenant qu'il fallait se laisser aller. Ce n'était pas une fille qui avait besoin de se faire consoler. Tant bien que mal, Skynïe se persuadait à présent qu'elle était forte, et rien ne pourrait l'a faire craquer.
Sa joue à présent rougie, la jolie brune avait peur qu'il lui renvoie le coup qu'elle venait de lui porter. Mais au lieu de cela, il se frotta simplement la joue. Souriant, il l'a regardait, ne montrant à cette heure, aucune faiblesse. Comme toujours, il l'a narguait. Comme toujours, il aimait cela. La voilà maintenant désarmée, lui jetant juste une insulte. De plus belle, il se moquait. Mais ce qui changea à d'habitude, fut la force qui l'entraîna contre un mur. Bloquer contre celui-ci, Ewen venait de l'a pousser. Ses deux mains étaient posées contre le mur, de façon à ce qu'elle ne puisse pas « s'enfuir ». Ses yeux se posèrent dans les siens. Elle ne détourna pas ce regard. Il était à la fois très charmant, mais d'autant plus détestable.

Ewen — « Tu n'as plus rien d'autre à dire ? Tu n'as rien d'autre à me cracher au visage, t'es calme, c'est bon ? Non contente d'être sauvée par moi, faut que tu viennes m'emmerder chez moi ? Je n’aurais jamais cru les filles aussi chiantes et collantes... Apparemment j'ai touché tes points faibles. Mais je ne frappe pas les femmes. Ni les êtres faibles. Ou du moins j'essaye. »

Une pointe d'ironie s'illumina subitement dans les yeux de la nippone. Il ne frappait ni les filles, ni les faibles ? La bouche de la jeune fille s'ouvrit doucement mais aucun mot n'en sortit. A l'instant, elle avait juste envie de lui dire « menteur ». Mais à quoi bon continuer à vouloir chercher la bagarre ? Elle l'avait compris, il n'en avait rien à faire qu'elle soit fille ou non. Ses paroles étaient juste une justification. Il l'a frapperait si elle continuait. Durant une seconde, alors qu'elle commençait à voir de plus en plus flou, Ewen lui semblait changer d'image. Sûrement son imagination car aussitôt, il avait repris son air hautain.
Se dégageant, il frappa le mur. La jeune fille eu un petit sursaut et fit une légère grimace. L'espace d'un instant, elle avait en effet cru que ce coup lui était destiné. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle ne put apercevoir que le champ libre devant elle, et une main ensanglantée. Il saignait. Pourquoi avait-il fait cela ? La jeune fille essuya enfin ses yeux d'un revers de manche. Et sans comprendre pourquoi, alors qu'elle fermait les yeux pour ne pas en voir d'avantage, il lui dit :

Ewen — « Tu m'as suivi pour je ne sais quelle raison. Mais je pense que je ne suis pas la seule source des blessures que tu as. Tu dois trop garder ce que tu ressens, à vouloir paraître forte. »

Relevant la tête pour arriver à croiser ses yeux, la mine triste et à la fois le regard vide, elle le regardait, sans trop comprendre ce qu'il venait de lui dire. En réalité, si, elle l'avait compris. Mais elle ne voulait pas comprendre. Vous savez, ces mots que l'on vous met en face et qui vous caractérise parfaitement peut vous mener à verser des larmes sans tristesse. Là, c'était bien le cas. Soupir. Soudain, un regard plus doux, plus chaleureux se posa sur elle. Doucement, il lui murmura :

Ewen — « J'ai été ainsi, moi aussi. Mais j'ai fini par retirer l'illusion qui résidait sur moi. Et je suis devenu fort. Alors, essaye de devenir forte, toi aussi. Tu en es surement capable. »

Les mots lui manquaient. Que répondre ? Lui dire qu'il avait tort, le repousser et partir en courant. Voilà ce qu'elle aurait dû faire. Mais là, la faiblesse se faisait trop grande. Où était-elle ? Qui était-elle ? A cet instant, plus rien n'existait. C'était comme-ci elle n'était plus seule à porter le monde. Quel drôle de sensation. A la fois léger, ne pouvant s'empêcher de laisser des larmes couler malgré le manque d'émotions. Se détournant d'elle, à nouveau, elle n'eut que pour geste de lui attraper le bras. Mais avant qu'il puisse l'a frappé où quoi que ce soit, elle laissa sa tête s'abandonner contre lui. Ses jambes tremblaient. Oui, elle avait eu drôlement peur. Et ce n'était pas finit.
Que représentait-elle donc pour lui ? Un vague souvenir de son ancien « lui », une fille sans intérêt ? Mais en vue de ses actes, il y avait forcément quelque chose en elle qui faisait que Ewen réagissait différent de d'habitude. Cela se voyait très bien. Ses airs de grand méchant devant elle, mais pourtant, de moins en moins sûr de lui. Et quant à elle, Skynïe était un peu perdu. Avoir vécu au moins une fois cette sensation de se reposer sur quelqu'un, c'est tellement agréable qu'on en devient vite dépendant.

Et la voilà se reposant dans ses bras. C'était une étrange sensation. Comme-ci tout venait de partir en fumée. Plus rien. Juste une chaleur, bien que ce n'était sûrement pas la personne adéquate. De toute façon, dans des moments pareils, on s'accroche à la première personne qui passe, même si c'est la pire de tous.

Ewen — « Hey... Tu...Ne pleures pas ! Tu...Je... »

Le voilà, lui aussi, complètement dépassé par la situation. Ne sachant que faire. Il avait perdu sa mine de grand méchant loup et était devenu lui aussi, un être humain. Un homme de sentiments ? Une main tapotait maladroitement son épaule. Si Skynïe n'était pas autant entrain de mouiller le t-shirt de son compagnon, elle aurait sûrement sourit. Finalement, un bras tout entier vint l'a saisir au niveau des genoux. Il l'a souleva, sans difficultés apparentes.

Elle ne dit rien, aucune objection sur le geste qu'il était en train de faire. Au contraire, la jeune fille s'accrocha le plus fort possible au cou du jeune homme. Tout en nichant sa tête dans son cou, elle entoura ses bras autour de sa nuque. Tandis qu'il l'a portait, Ewen l'emmena dans ce qui pouvait sûrement être son logis. La demoiselle fut déposée sur un matelas, tandis que lui s'adossa contre le mur le plus proche. Essuyant de nouveau son visage d'un revers de manche, Skynïe releva vraiment la tête lorsque l'odeur de la cigarette vint lui titiller les narines.

« A vrai dire, je ne me souviens plus très bien du comment c'est arrivé, mais nous avions fait un deal. Ou quelque chose comme ça. Je crois que c'était une histoire de dette. Mais impossible, cela ne me revient pas ! Notre relation avait changé en quelque chose de vraiment, vraiment spécial. En effet, suite à cet accord, il était devenu mon animal de compagnie. Je lui offrait un toit, et lui m'offrait protection. »

Il y a de cela quatre jours, comme lui avait confié son héros, si elle voulait le revoir, elle n'avait qu'à demander son numéro à un certain Tom. Elle l'avait fait. Piètre être humain. Piètre actrice. Non, jouer la comédie face à lui était trop dur. Elle n'aurait pu s'empêcher de faire mine de rien. Et juste par diversion, il était son bouffon.
Les notes se jouaient comme un arpège. A croire que le flingue était vendu avec. Mélancolie, quand tu nous tiens... Bien que pourtant, rien ne fût joué, rien n'était perdu. Peut-être juste une passade, comme l'on dit souvent. Oui, c'était cela, juste... rien. Bientôt, elle ne s'en soucierait même plus. Trop absorbée par son boulot. Oui, tout s'arrangerait.
Connaître ce garçon était quelque chose de malsain. C'était mal. Il était un « Yakuza », et elle, un fidèle citoyen. Eux, ensemble ? Jamais une telle chose ne pourrait arriver. Ne serait-ce que pour l'honneur de sa famille. Voilà, des délires improbables histoire de se rassurer, encore et encore. Rien à faire de ces histoires d'honneur. Une vie bien vécue vaut mieux qu'une vie bien suivie.

Tourne et tourne cette phrase dans sa tête tandis que les notes continuaient de danser.
Soudain, le destin.

Skynïe — « I got a lot to say to you, yeah, I got a lot to say. I noticed your eyes are always glued to me... »

Stop.
Skynïe mit fin à cette petite improvisation. Elle saisit son téléphone et l'ouvrit. Répertoire. A, B, C,... E. Ewen. Menu. Envoyer un E-Mail.

Skynïe — « Yo ! Je prends des nouvelles. T'as faim ? Parce que je t'invite à manger chez moi ^w^. C'est à l'Impasse Mita. Appartement 16. Skynïe»

Envoyé.
Et pourtant, un Mail complètement minable. Peut-être que lui dire la vérité aurait été mieux. Quand on a autre chose en tête, il est difficile de présenter une excuse valable. Elle aurait pu pourtant tout lui dire. Avouer qu'elle avait envie de le voir. De le revoir. Encore une fois.

Skynïe — « T'as faim... »

Elle leva les yeux au ciel. Soupire. Puis rires.
Pathétique, voire pitoyable. Quel genre de conneries pire que celle-là pourrait-elle encore sortir ? Non, ce n'était pas possible. Elle venait de toucher le fond. Et pourtant, elle restait là, les yeux rivés sur son portable dont elle venait juste de refermer le clapet. Attendant une réponse, un signe. Son héros ne viendrait pas la sauver. Ce n'était pas de l'aide dont elle avait besoin, c'était du temps. Elle n'avait pas besoin d'être sauvée physiquement parlant, elle avait besoin de lui.
Reprenant son activité, les ténèbres régnaient dans la pièce. L'inspiration viendrait-elle peut-être mieux ? Mais pourtant, la seule chose qui traversait son esprit était l'image de Neo. Lui. Cette rencontre, puis ces retrouvailles quelque peu spéciales. Le cul entre deux chaises. Ces sentiments complètement extrémistes. Entre l'attraction et la répulsion. Il se trouvait pourtant là.
Les notes venaient d'elles-mêmes, les allés et retour sur la guitare, donnant un son plutôt mélancolique. Puis, fausse note. L'énervement. L'envie de balancer cet instrument au travers de la salle. Et uniquement parce qu'il ne répondait pas ! Elle était frustrée. Pourquoi ne répondait-il toujours pas ?
Soudain. Son portable vibra.
Posant toujours sa guitare avec cette fois-ci, plus d'amour, elle se jeta néanmoins à une telle rapidité sur son appareil électronique. Un nouveau message. Ewen. Il lui avait répondu. Était-ce simplement par hasard où était-ce parce qu'il avait senti cette frustration qu'elle émanait ? Bref. Elle lut plus attentivement le message.

Ewen — « J'arrive, je suis sur le chemin. Je n'ai pas mangé depuis des jours. Je suis affamé. J'espère que tu es bonne cuisinière, je ne voudrais pas mourir si jeune. Ewen »

Sourire.
De l'humour, ou juste sa façon de s'exprimer ? La jeune fille sauta sur ses deux pieds, folle de joie. Lunatique. Le jour et la nuit, elle venait de passer d'un sentiment à l'autre en une fraction de seconde. Il l'a rendait complètement folle. Tous ses faits et gestes n'existaient à présent qu'en fonction de lui. Ewen

« C'est à partir de là que notre histoire a commencé. Comme un rêve, je m'endormais. Comme un cauchemar, je sombrais de plus en plus dans mon désespoir. Je le désirais au plus haut point. J'étouffais. »

Ewen— « Je ne suis pas sûr que ce soit ce que tu veuilles. Je suis un danger sur pattes, et un homme horrible. Je ne suis pas un héros, je te l'ai déjà dit.... Je ne veux pas profiter de la situation... Parce que... Parce que je t'aime... »

En route pour arracher ce qu'il lui servait de cœur, elle se figea en entendant ces mots.
Tout avait changé, encore une fois. Lunatique vous dîtes ? Certainement. Alors qu'elle essuyait ses larmes d'un revers de manches, de nouvelles arrivèrent de plus belle. Tremblante, tenant à peine sur ses deux jambes, elle ne pu que se pencher vers lui pour en poser sa tête. Son regard si attirant, cette personnalité qu'elle désirait tellement. C'était trop. Trop. Passage d'un extrême à l'autre, et tout ceci, sans trouver les mots. Doucement, elle s'approcha de son oreille et tout bas, elle lui dit « Je t'aime... ». Le souffle court. Qu'ajouter de plus ? Les mots ne servaient plus à rien. D'une main, elle alla caresser la joue du garçon, descendant ensuite dans son cou. Sa main glissait plus bas, encore plus bas. Jusqu'à passer sous son t-shirt. Les cicatrices légèrement en relief se sentaient sous la paume de la jeune fille. Mais c'était si peu important.

Une envie, une autre. Elle releva la tête, le regardant de nouveau dans les yeux. Un regard plein d'amour, de tendresse. Un regard voulant exprimer tout ce qu'elle pouvait ressentir. Puis, doucement, elle s'approcha de ses lèvres. Mais cette fois-ci, c'était de son plein gré. Elle n'avait rien à perdre après tout. Et quitte à tout perdre, tant qu'elle resterait à ses côtés, rien d'autre ne pourrait compter. Un baiser. Encore. Laisser les donc goûter au fruit interdit. Encore une fois.

▌Prologue : « The end »

« Le destin fait sûrement mal les choses, mais j'ai bien cru que je l'avais perdu pour de bon. Alors que le reste de sa bande avait appris notre relation, il nous était devenu interdit de nous voir. Et s'il aurait voulu les quitter, je crois que ce n'était que la mort qui l'attendait. Aujourd'hui encore, il nous arrive de nous croiser. A chaque fois, mon cœur se serre, et les larmes coulent d'elles-même. J'aimerais tellement revenir en arrière. Je voulais y croire encore...

« Après cela, je crois que c'est pour cette raison que j'ai commencé à déraper, à sombrer, chaque jour un peu plus, à goûter à l'alcool et ses vices, à me noyer un peu plus. On dit souvent qu'on boit pour oublier, et je crois bien que si j'agis ainsi aujourd'hui, c'est pour oublier qu'on m'ai enlevé la seule personne qui, jusqu'à aujourd'hui, m'a fait vivre une vie de princesse, une vie emplie de bonheur. Pourtant si risqué, mais c'était tellement plaisant !
Peut-être que j'aurais pu vous conter bien d'autres choses, mais c'est tellement peu important à côté de ce que j'ai pu vivre. Oui, je vivais. Pour une fois dans ma vie, j'avais cette impression d'exister. J'étais aimé, j'avais appris à aimer, réellement à mon tour. Aube de mes dérives lucides. Maintenant, je n'ai plus qu'un vide. Je désirerais tant. Est-ce trop demander ? Sentir de nouveau son corps contre le mien, se frôler. Cette chaleur...

S'il y a bien une chose qui me plait aujourd'hui, c'est ma petite bouteille de vodka au réveil, et les téquilas frappées au soir. Cette vie que je mène à présent n'est pas la mienne, c'est celle d'une personne au bord de la dérive. Une personne qui a besoin d'aide. Une personne qui a complètement changé. Maintenant, je ne suis pas cette fille si fière, non, je ne suis que l'ombre de moi-même, un déchet ! Ai-je toujours une personnalité ? Je n'en sais rien, je n'sais plus qui je suis. J'ai touché le fond. Réellement.

J'enchaîne les erreurs... Jusqu'à lui... Ce n'était pas Ewen qui m'avait fait revivre. Non, c'était une tout autre personne, un certain Noah... Il était comme Ewen, mais en totalement différent. Il m'avait fait quelque peut sortir de mon monde de délinquance, d'enfer. Je l'avais vu à une conférence politique et depuis, j'avais l'ambition de redevenir une bonne étudiante et exceller dans mes études. Ce fut dur, mais j'y arrivée... . »

Quand on avoue sa jalousie, on l'a déjà dépassée. Les vraies jalousies, on n'en parle pas.

Mais pourquoi il se laisse tourner autour comme ça ?! Il était censé être avec vous ! Vous restez dans votre coin à ruminer, ou vous lui en faites voir de toutes les couleurs ? Mais pour qui se prend-il celui-là ? J'avoue, je savais pertinemment que les bars ou les boîtes ne sont pas idéal pour des premières rendez-vous. C'est dans ce genre d'endroits que l'on rencontre les plus beaux morceaux de viandes, les plus belles créatures - vous savez de filles qui sont refaites de partout. Le genre jolie blonde, avec une poitrine vraiment énorme, des lèvres vraiment trop pulpeuse. En plus de cela, elles se mettent trente couches de maquillage. Hé cocote, tu ne s’est pas qu'on test tes cosmétiques sur des phoques pour que les thons le utilise. Désoler, les thons mais là nous avons affaire à une vrai baleine. Et lui, qu'est qui l'a à se trémoussé entre les gros lolos d'une blonde sulfureuse. Et moi, pendant ce temps, je bois, je bois encore. Autant partir, et ne pas m'en faire pour lui.

Cet héritage, il devait te revenir à toi ! Mais il a préféré lui donner, à lui... Alors ? Qu'est ce que ça fait ? Ne pas avoir eu cet héritage ne m'a vraiment pas fait mal. Je sais qu'indirectement, je ne le méritais peut-être pas. Nous étions amis, voire de très bons amis. Il est mort peut-être un peu trop tôt. Les gens que je connais, me disse tous que je suis passé à côté d'une grosse somme d'argents. Cela m'importe peu, la seule chose que je ne comprends pas c'est de ne pas être sur le testament. Nous nous connaissions depuis... depuis des siècles... je ne voulais pas être sur ce maudit papier pour l'argent mais plutôt parce qu'on se connaissait plutôt bien. Je ne demande pas plus de détails, je préfère que sa famille est l'argent les biens ect... que moi.

Il a eu une promotion ? Vous êtes plutôt du genre "il a du coucher pour l'avoir" ou " c'est vrai qu'elle a du potentielle... Mais qu'elle g*rce " ?Ma voisine de bureau a eu une promotion, très bien. J'en suis heureuse pour elle. Certains disant qu'elle aurait couchés avec le grand patron pour cette place. Ben, si elle pratique ce genre de moyens, t'en bien lui fasse. Malheureusement, pour elle si un jour, le patron vient à changer, elle n'aura peut-être plus cette place. Par contre, moi je trouve qu'elle la méritait, car elle est très bosseuse et très douée dans la matière. Félicitation.

Ton personnage serait-il prêt a....

Pour cette partie, vous pouvez répondre simplement par oui ou par non, ou développer plus, à votre aise ! Profitez-en, ce ne sera pas tous les jours

° Séduire un(e) homme/femme riche uniquement pour son argent ? hum... non.
° Sortir avec le/la petit(e) ami(e) de son/sa meilleur(e) ami(e) ? je ne suis pas comme cela, déjà faudrait-il que j'ai un(e) meilleur(e) ami(e)
° Mettre ses meilleurs amis dans le pétrin uniquement pour réussir ? non.
° Coucher pour avoir une promotion ? oh, vous osez poser ce genre de questions. Je ne suis pas une prostitué, ni une salope; encore moins une catin. Je préfère avoir une promotion avec le travail que j'effectue que par une nuit...
° Détruire la réputation de quelqu'un par vengeance ? oh non, je ne le souhaite pas.
° Faire du chantage, même à ses amis ? hum, vu que je n'ai pas une masse d'amis. Je préfère ne pas leur faire du chantage.
° Travailler d'arrache pied pour être le meilleur ? je pense que la réponse est oui. J'ai été ainsi toute ma vie, je travailler plus dur que les autres, j'étudié jusqu'au petit matin. Je voulais montrée à tous que j'étais capable de quelque chose. Que je n'étais pas une bonne à rien
° Détruire les travaux de ses collègues pour avoir du mérite ?Je ne pense pas que détruire le travail de quelqu'un est vraiment très honnête ! Mais de nos jours, certains personnes en serait capable, mais je ne fais pas partit de ses personnes. Est-ce que j’aimerais que l’on me fasse la même chose ?
° Pire, voler les travaux de ses collègues pour recueillir les mérites ? Oh, non. Je préfère, ne pas le voler car comme cela j'aurais de la concurrence pour voir si je suis vraiment la meilleure
° Tuer quelqu’un pour de l'argent, pour une promotion ou pour une réussite scolaire ? je n'espère pas en venir là un jour
° En venir au poing avec son pire rival ? On dit souvent que la violence ne résout rien. Je n'en suis venu qu'aux mains une seule fois et je ne recommencerais pas une seconde fois. Je préfère blesser par la parole et non par les gestes. Souvent, on donne des coups au autres, mais au final c\'est nous qui avons mal.
° Révéler des secrets sordides sur des amis pour les couler ou pour faire casser leurs couples ? oh que non, ils sont leurs secrets, j'ai les miens. Je connais le leur, ils connaissent les miens, autant ne pas les dévoilés car sinon un jour la roue tourne.
° Engager un détective privé pour suivre ses rivaux potentiels ? hum, cela fait dépenser de l'argent pour rien, donc non.
° Ridiculiser ses collègues pour se sentir supérieur ? non

Pseudo ou Prénom : Sweet Pea
Âge : 18 ans
Comment as-tu connu le forum : par PDR
Que penses tu du forum : il est