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 ► Sunday's happening (( noah ))

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Abraham N. Neville

Abraham N. Neville

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MessageSujet: ► Sunday's happening (( noah ))   ► Sunday's happening (( noah )) EmptyMer 13 Jan - 19:38

► Sunday's happening (( noah )) Londre10
Snow's fallin* upon my heart

    ▬ Je crois bien que je t'aime Noah !

    Les yeux écarquillés de son ami ne le surprirent pas le moins du monde. Après tout, qui était un jour préparé à entendre son propre meilleur ami faire un coming out de la sorte ? Pas grand monde, et sûrement pas quelqu'un comme Noah Woodville. Malgré tout, ce dernier n'eut pas l'air complètement surpris, à croire qu'il avait déjà deviné le désir brûlant que son meilleur ami nourrissait à son égard et Abraham cru même remarquer au fond de ses iris chauds une sorte de brûlante envie de répondre à cette nouvelle de manière positive. Bien loin de vouloir se faire des films, Abraham n'avait jamais espéré ne serait-ce qu'un seul instant que son meilleur ami éprouve envers lui ce qu'il pensait ressentir au fond de lui, mais il ne put réprimer un sourire lorsque Noah captura ses lèvres. Un baiser long, passionné et fougueux qui se fit violence, puis tendresse. Un mélange d'envie, de désir et de recul qu'Abraham avait tant de fois imaginé en secret et qu'il ne put que prolonger par dépit. Encerclant celui qui était son meilleur ami depuis toujours de ses bras musclés, il serra sa poitrine contre la sienne jusqu'à entendre les battements du coeur de Noah battre au même rythme passionné et enjoué que le sien. Une union quasi-évidente qui avait mis plus de 3O longues années à se libérer des préjugés et qui trouvait alors enfin son apogée dans un baiser partagé dans l'intimité d'un appartement que Noah louait depuis longtemps. Une tendresse affolante de laquelle il se nourrit alors pleinement, les lèvres sensuelles de son meilleur ami étaient aussi douces qu'il les avait toujours imaginées, quant à la force de ce partage... il n'aurait jamais pu trouver mieux. Se détachant alors lentement de son visage, Abraham garda les yeux fermés un instant avant de les rouvrir doucement pour voir apparaître devant lui le visage ferme et réprimant d'une femme qu'il ne connaissait que trop bien ; sa mère ! Tombant des nus, il s'écarta de son étreinte passionnelle d'un sursaut sans même réaliser qu'un coup de feu venait de se faire entendre, derrière lui. La douleur se fit intense, brûlante et le sang coula sur ses pantalons neufs. Le visage défiguré par une grimace satisfaite, sa mère l'observa plier genoux à terre. Abraham s'écroula doucement, les mains posés sur la plaie, suffoquant. Sa vision se brouilla, il entendu des pas derrière lui, puis l'exclamation d'un homme félicitant sa femme pour finalement sombrer dans le noir profond.


    Le réveil sonna d'une force si impressionnante qu'Abraham ne put réprimer le sursaut qu'il entraîna. Assis dans son lit depuis plus de 1O minutes, en sueur, il revivait le rêve qu'il venait de faire d'une respiration coupée. Ce genre de cauchemar n'était plus que monnaie courante depuis quelque temps et bien qu'il en ait parlé partiellement à Chrysalde, il ressentait toujours le besoin de cacher les détails sordides d'une telle mascarade. Depuis quand sa mère irait jusqu'à le tuer pour une simple histoire d'orientation sexuelle ? La respiration coupée, il passa une main sur son front brûlant avant d'éteindre la sonnerie de son réveil plus irritante que motivante. Posant un pied sur le parquet refroidit de sa chambre, il reprit son souffle doucement en chassant de son esprit l'image de son meilleur ami, celle de sa mère et le cri de joie que lançait à chaque fois son père lorsqu'il pressait la gachette dans le dos de son fils pour l'abattre de sang froid. Frémissant, il se redressa sur ses jambes doucement en prenant appui au sommier de son lit double place qui lui rappelait chaque matin combien sa vie était triste depuis qu'il n'était plus marié. Et combien même il n'avait jamais aimé son ex-femme, il ne pouvait nier qu'avoir une femme à la maison avait le pouvoir d'égayer chaque pièce un peu plus et d'ajouter à l'atmosphère trop froide de l'appartement qu'il louait un peu de couleur vive et chaude qui incitait les gens à lui rendre visite plus souvent. Il ne mit pas longtemps avant de reprendre complètement ses esprits, de chasser de sa mémoire les dernières images qui éclataient en flash de son rêve et de se rendre enfin sous la douche. La routine habituelle reprenait, comme à l'accoutumée, à la différence près qu'aujourd'hui, on était dimanche et que cela signifiait pour notre jeune officier de police qu'il avait mérité le repos d'une journée avant de ré-attaquer une semaine bien chargée. Nu, frissonnant sous l'eau chaude, il se surpris à rire doucement de la situation ridicule dans laquelle il arrivait à se retrouver en ce moment. S'éprendre d'un garçon qui ne l'avait jamais considéré autrement que comme son meilleur ami n'était pas anodin et combien même il y avait une chance sur un million que Noah retourne sa veste d'un coup et lui saute au coup après avoir enfin réalisé qu'il était l'unique homme de sa vie, il était assez déplacé d'attendre quoi que ce soit de positif d'une situation aussi ambigüe. Quelques minutes suffirent pour que son corps tout entier se nourrisse de la douce chaleur des gerbes d'eau et quelques instants seulement pour qu'il se lave, se rase et se prépare à sortir. Un rite dominical qui consistait à se rendre chez son meilleur ami pour sortir, ensemble, boire un verre et papoter. Une tradition qu'ils n'avaient jamais cessé de faire vivre bien malgré eux, et malgré les années qui continuaient, inlassablement, de s'avancer. Rapide déjeuner qui consista à sortir un bol, y mettre du lait frais et y rajouter quelques céréales tout en écoutant d'une oreille distraite les nouvelles à la radio, il rangea ses affaires dans le lave vaisselle lorsqu'il remarqua la pâleur du temps par la fenêtre frontale de sa cuisine. Doucement, il quitta la pièce pour se rendre dans le salon et s'avança vers la baie vitrée, offrant l'une des meilleurs vues de son immeuble sur un majestueux parc de Londres, pour enfin comprendre que, pour la deuxième fois consécutive cette année, la neige tombait à gros flocon sur la ville où il ne faisait que pleuvoir, à l'accoutumée. Soupirant, il secoua le visage en passant une main dans ses cheveux clairs déjà scrupuleusement coiffés. Pas habitués à la neige, les anglais avaient pour coutume de tout arrêter lorsque celle-ci se mettait à tomber et cette intempérie allait forcément rendre le trajet jusqu'à Mayfair plus compliqué pour notre jeune policier. Soupirant, il ne put se résigner à annuler et se mit alors en route pour sa chambre. Choisissant un jean confortable et chaud, il enfila ensuite un marcel blanc qu'il para d'une chemise bleue marine sur laquelle il enfila un énorme pull en laine avant de s'emmitoufler dans une écharpe cotonneuse et d'enfiler gants et bonnets, ainsi qu'une parka bien chaude.

    Le vent mordu instinctivement chacune de ses deux joues, rougissant son nez par la même occasion, lorsqu'il poussa les portes d'entrée de son bloc. Frémissant sous la légère brise qui s'était levé pour l'occasion, il remonta son écharpe sur ses lèvres gelées avant d'avancer de quelques pas. La neige recouvrait déjà les trottoirs devant son bloc et celle qui était tombée sur la route n'avait pas été dégagée. Poussant un juron étouffé dans son écharpe, il sauta par dessus une flaque pour rejoindre sa voiture. L'avantage reposait dans le fait que par un temps pareil, peu de gens sortiraient de chez eux. Le désavantage ? Simple ! Plutôt que de mettre 1O minutes pour rejoindre Mayfair, il en mettrait 3O et devrait en plus de ça faire attention à ne pas déraper ou glisser sur la chaussée mouillée et enneigée. Sa voiture, recouverte de poudre blanche, resta introuvable jusqu'à ce qu'à l'aveuglette il appuie sur le bouton d'ouverture automatique des portes de sa télécommande et qu'il aperçoive sous la neige les feux oranges clignoter. Souriant quant au ridicule de la situation, il allongea le pas jusqu'à sa portière. Frigorifié, il gratta les vitres et fit le tour de sa voiture pour enlever le plus de cette saleté de neige avant de s'y installer confortablement. Allumant instinctivement le chauffage, il inséra un CD que lui avait gravé Noah dans la radio pour laisser l'habitacle se faire bercer par la douce voix d'Alexandra Burke, avant d'appuyer fermement sur la pédale des gaz pour forcer sa voiture, résignant tout mouvement, à avancer. Une fois qu'il parvint enfin à se lancer sur la route, il ne songea plus à freiner de peur de voir sa jeep noir toute neuve déraper et s'écraser dans le premier mur qui bordait la route. Lentement, mais sûrement, il vit défiler les paysages dont il avait perdu l'habitude d'apprécier les contours lorsqu'il se rendait chez son meilleur ami sous ses yeux encore vide d'expression. Bien qu'heureux de voir Noah en cette journée blanche, il avait toujours au fond de lui cette impression de manque qui ne cessait de le bouffer depuis quelque temps. Incapable de mettre un nom sur ce mal qui le rongeait depuis des semaines, il s'était finalement lassé de le combattre et l'avait laissé alors prendre une place importante au creux de son ventre. De temps à autre, la plaie semblait calme, il lui arrivait même de ne pas la ressentir. La plupart du temps, c'était lorsqu'il travaillait qu'il en oubliait la brûlure, mais aussitôt qu'il se retrouvait seul dans son appartement, elle resurgissait. Sûrement un moyen pour elle de lui faire comprendre qu'elle n'était pas partie pour de bon et qu'elle comptait rester là encore un moment. Véritable sangsue, il essayait de ne pas y penser pour ne pas avoir à serrer les dents sous l'afflux de sang battant dans ses tempes tant la douleur était prenante. Arrivé au constat qu'il devrait peut-être prendre deux ou trois jours de congés pour s'envoler en direction d'un pays plus chaud, il arriva devant le bloc de Noah. Par habitude, il gara sa voiture à quelques mètres de l'entrée avant d'affronter à nouveau le froid de cette matinée perdue sous les nuages pour retrouver presque aussi vite la chaleur du chauffage centrale de l'immeuble dans lequel Noah avait trouvé refuge. Par habitude, il ne prit pas l'ascenseur. Une fois devant l'appartement 310, il ôta son bonnet et ses gants, passa une main dans ses cheveux et frappa à la porte. Il allait enfin retrouver un peu de chaleur humaine après la triste et froide matinée qu'il venait de passer, et tant pis si ce n'était pas vraiment ce qu'il attendait de Noah, il savait que son meilleur ami l'accueillerait toujours avec le sourire. Surtout un dimanche traditionnel !
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Noah L. Woodville
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MessageSujet: Re: ► Sunday's happening (( noah ))   ► Sunday's happening (( noah )) EmptySam 16 Jan - 14:54


    Le dimanche matin était loin d'être un moment agréable. Non par car il annonçait une réunion de famille longue et ennuyeuse – même si, durant toute sa jeunesse il y eut droit – mais bien car il sonnait le glas d'un week end généralement riche en émotion. Lorsque le réveille sonnait, Noah Woodville savait qu'il ne lui restait qu'à peine vingt quatre heures avant de reprendre le rythme endiablé des semaines qui s'écoulent sans cesse pareille l'une à l'autre.
    Réveillé depuis cinq bonnes minutes, le visage enfoui de son oreiller, un oeil noisette sortant triomphalement de la masse de couverture, les cheveux en bataille , il se demandait d'ailleurs quand le réveille allait se décider à sonner, tard il espérait bien, car sortir de son lit était véritablement une peine, c'était d'ailleurs ainsi tout les jours, Noah avait d'ailleurs décrété que le « réveil perpétuel » c'est à dire le fait d'avoir au moins activé son réveille tout les jours de la semaine devait être de mise afin de ne plus se réveiller à quatre heure de l'après midi et conserver un minimum d'hygiène de vie. Mais pourtant, aujourd'hui il était réveillé bien avant que le réveil ne le sorte de son lit, et comme à son habitude ses moments là, il ne bougeait pas et se contentait de regarder le peu de sa chambre qu'il pouvait voir, plongé dans la pénombre. Il pensait, encore à moitié dans ses rêves qu'il essayait tant bien que mal de poursuivre et il attendait qu'enfin il daigne sonner, et comme à chaque fois, lorsqu'il se résignait à attendre cette sonnerie salvatrice qui le sauverait de son lit, il fermait les yeux et plongeait à nouveau dans un sommeil profond...quelques minutes seulement car à ce moment là, celle qu'il avait attendu parfois jusqu'à une heure, ne tardait pas à se manifester.

    Pouffant de rage dans ses couvertures, mais encore trop endormit pour faire montre de violence, il daigna bouger lentement pour faire cesser cette machine du diable qui lui cassait les oreilles et laissa sa main s'abattre violemment sur ce dernier qui se tut enfin. C'était le début d'un long contrôle rituel qu'il s'appliquait chaque fois qu'il était en vacance. Tout d'abord, était-il dans sa chambre? A en juger par la déco plutôt sobre mais élégante, par les tentures noires, oui, c'était effectivement sa chambre. Se retournant ensuite de l'autre côté du lit, il s'assura qu'il n'y ait personne à côté de lui, ce qui était manifestement le cas, soupirant de soulagement il se mit alors à l'évidence que la soirée d'hier n'était pas si catastrophique que cela. Sortant avec des collègues pour fêter l'anniversaire de l'un de ceux ci, il ne se souvint même plus à quelle heure il était rentré et visiblement, il avait encore été assez sobre pour ne pas s'effondrer dans son canapé ou sur son lit sans même avoir pu se changer. Puis, lançant à nouveau un bref regard sur le cadran de son réveille, constatant que l'heure tournait sans cesse et qu'il était déjà en retard, il se hâta de se lever, restant un instant assit, avant de finalement être capable de se tenir sur ses deux jambes et d'ouvrir les fenêtres lui offrant un spectacle immaculé de blanc qui se reflétait dans ses yeux encore trop sensibles pour supporter. Cachant son visage, il pris la direction de la salle de bain, en allumant d'un geste maladroit la radio pour avoir un fond sonore. Le silence un lendemain de veille était insupportable pour lui et la voix de l'animateur qu'il trouvait d'habitude insupportable lui semblait agréable.

    Il aurait très bien pu rester au lit, se morfondre sur cette semaine qui était sur le point de débuter, mais non, le dimanche n'était pas la journée pour ça. Depuis des années, lui et Abraham, son meilleur ami, avaient décrété que le dimanche était le jour fixe de la semaine où ils pouvaient se voir. C'était un peu comme une manière de se dire qu'au moins une fois par semaine, malgré leur emploi de temps respectifs, ils arrivaient à se croiser pour discuter et c'était parfait. Noah appréciait particulièrement ces longues journées avec lui et se surprenait même d'être mélancolique le soir venu lorsqu'ils retournèrent à leurs occupations. Songeur, Noah avait désormais du mal à concevoir une semaine sans même croiser son meilleur ami. Depuis toujours, ils avaient su, entre eux, tisser un lien qu'il n'avait avec nul autre, sans doute était-ce la seule personne qui savait tout de lui et en qui il avait une confiance aveugle. Sans doute aussi qu'Abraham était la seule personne qui pouvait le réveiller à n'importe quelle heure du jour et de la nuit pour le demander la chose la plus insignifiante, toujours il avait fait en sorte que le blond s'en sorte à moindre mal de ses multiples écarts, parfois dans l'ombre il avait été jusqu'à défier la famille de ce dernier et la sienne pour qu'ils restent ami. Et souvent, comme maintenant, il se surprenait en repensant à ces nombreux moment, de l'énergie qu'il mettait parfois en oeuvre pour arriver à ses fins et pour le tirer d'affaires et les risques qu'il avait été jusqu'à prendre pour lui.
    Sortant enfin de la douche, il bénit le radiateur mis sur cinq sans quoi il aurait goûté au froid polaire qui semblait régner dehors, se séchant rapidement, passant un rapide coup d'essuie dans ses cheveux, il enfila un pantalon lorsque la sonnette retenti déjà.
    Encore à moitié endormit, les cheveux ébouriffé sur sa tête, il enfila aussitôt une chemise et la boutonna à l'arrachée avant de se jeter sur la porte pour ouvrir à son invité. La vision de celui-ci en manteau, gant et bonnet aux mains le fit sourire tout autant que son visage rougit par le froid.

    « Bon sang Neville t'as l'air d'un esquimaux. » fit-il en guise de salut, un sourire amusé sur les lèvres. Ils avaient l'habitude de s'appeler par leur nom de famille dés qu'il s'agissait de se chârier ou de se disputer, puis s'écartant de la porte il le laissa entrer en l'invitant chaleureusement.
    « Entre » commença-t-il. « J'allais justement me préparer du café, tu en veux un? » Il notait que son ami avait l'air plus frais que lui ( sans jeu de mot aucun) et jugeait qu'il avait pu se reposer hier soir. N'invitant pas son invité à s'asseoir il savait qu'à force de venir ici, cet appartement était un peu la deuxième maison de l'officier de police, comme l'appartement de ce dernier était aussi sa seconde résidence à lui.
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Abraham N. Neville

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MessageSujet: Re: ► Sunday's happening (( noah ))   ► Sunday's happening (( noah )) EmptySam 16 Jan - 16:32

    Complètement frigorifié, debout devant une porte à attendre qu'on lui ouvre, Abraham se trouvait de plus en plus ridicule. Dans une situation pareille, qui aurait pu trouver la meilleure solution à suivre ? Quand on avait devant nous une porte sur un monde parfait qui restait close et qui ne s'ouvrirait sûrement pas de si tôt. Une métaphore utopique et extrême pour exprimer ce qu'il pouvait ressentir, mais au fond, il savait que la décision ne reviendrait qu'à Noah le jour où ce dernier apprendrait toute la vérité sur son meilleur ami. Pour l'instant tenues au secret, les rares personnes avec qui il avait pu coucher où encore Chrysalde, l'homosexualité du policier n'avait encore pas éclaté au grand jour mais Abraham n'était pas aveugle et savait garder les pieds ancrés sur terre. Il savait que dans un monde comme dans celui dans lequel il évoluait depuis plus de trente ans maintenant, les gens étaient impitoyables et certainement pas tous francs du collier. Il savait que tôt ou tard, quelqu'un le "trahirait" et ferait de ce qu'il est un fait si réel que même Noah finir par l'apprendre. Alors le choix était simple à présent ; décider de tout avouer à son meilleur ami en gardant certaines pensées encore à l'écart pour ne pas lui en mettre tout de suite trop sur le chou ou alors attendre que ce dernier l'apprenne par une tierce personne et qu'il se sente ainsi trahi une nouvelle fois mais... Abraham n'était pas sur d'obtenir son pardon cette fois-ci, comme toutes les autres fois où il avait fait une boulette et où, Noah, inlassablement, avait été derrière lui pour ramasser les morceaux de verre qu'il avait brisé volontairement ou involontairement, là n'était pas la question. Debout devant cette planche en bois, Abraham venait de prendre la décision qu'aujourd'hui serait le jour où la mascarade s'arrêterait enfin, et tant pis si Noah en resterait trop surpris pour lui dire quoi que ce soit de réconfortant, et tant pis s'il lui tournerait définitivement le dos par la suite.

    Visage résolu et froid, dès que la porte s'ouvrit sur celui de Noah, tout se chamboula à nouveau. Il avait à présent devant lui l'homme qu'il aimait en secret mais aussi son meilleur ami, et tout à coup, son choix ne lui paraissait plus le bon. L'idée de perdre tout ce qui les avait un jour uni se fit trop dure, trop brûlante et pas possible pour Abraham de se résigner à devoir vivre un jour sans savoir qu'à tout moment, du jour ou de la nuit, il pouvait prendre son portable et composer le numéro de Noah pour lui demander quoi que ce soit. Finalement, il attendrait sûrement, il ne savait plus du tout ce qui était le mieux pour lui mais tout ce dont il était sur, c'était que Noah représentait pour lui quelque chose de trop important dans sa vie, dans son expérience, dans son coeur et surtout, dans son âme pour s'imaginer seulement le perdre un jour ! Après toutes les expériences par lesquelles le duo inséparable était passé, il était juste inconcevable pour Abraham de voir tout disparaître sous le prétexte qu'il était gay et ce risque là, il n'était pas prêt à le prendre. Bien qu'il savait que Noah était son véritable ami, à de nombreuses reprises il le lui avait prouvé d'ailleurs, mais on ne pouvait jamais vraiment imaginer la réaction d'une personne lorsqu'on lui apprenait quelles étaient nos véritables orientations. Conscient du danger que ça pouvait entraîner pour leur relation, il se fit alors violence pour garder ce secret encore... secret ! Du moins, jusqu'à ce qu'il sente que Noah était prêt à le recevoir en pleine bouche sans broncher et sans le regarder d'un air dégouté. Car les yeux avec lesquels il le regardait à l'instant étaient juste indescriptiblement profonds et attendrissants.

    « ▬ Gros malin va ! La prochaine fois qu'il neige à boulet comme ça et qu'on est dimanche, tu feras toi le déplacement jusqu'à mon appartement. J'aimerai bien t'y voir, Woodville ! »

    Il rit doucement avant d'entrer dans l'appartement de son ami qui était, bien sur, un peu le sien depuis les années passées à se rendre chez l'un, comme chez l'autre. Noah n'avait rien changé de place, semble-t-il, depuis le temps et c'était agréable d'avoir un point fixe comme ça dans une vie qui semblait tout sauf stable. Il sourit en coin en entrant chez son ami, ôta sa parka et la déposa sur le porte-manteau. Puis, il prit directement le chemin du salon en répondant à son ami d'une voix suffisamment forte pour qu'elle porte jusqu'à la cuisine et qu'il l'entende.

    « ▬ Ce serait avec plaisir, merci ! »

    Puis il s'assit sur un des grands canapés (j'ose pas trop décrire ton appartement, j'sais pas comment tu le vois toi xD). L'odeur familière lui sauta aux narines et l'enroula aussitôt dans une atmosphère ambiante très duveteuse et cotonneuse. Il adorait venir ici, il adorait Noah, et surtout, il adorait tout ce qu'ils avaient construit durant toutes ces années passées à faire les 4OO coups d'un côté et de l'autre de la ville, même si c'était bien plus souvent Abraham qui foutait le bordel et Noah qui récupérait ensuite son ami et tentait de réparer les erreurs commises par ce dernier. Dans leur relation, Noah avait toujours été le plus intelligent des deux, celui qui sers finalement de soutient et qui reste au sol pour guider le cerf-volant dans le ciel par une journée de tempête. C'était toujours lui qui ramenait Abraham à la raison et pour ça, le jeune officier de police ne lui en serait qu'éternellement reconnaissant. Il attendu le retour de son ami avec impatience, bien malgré lui, il était devenu dépendant à cette présence chaleureuse qu'était Noah et si tout ne tenait qu'à lui, il se serait déjà installé chez lui d'ailleurs. Rien que pour se sentir un peu plus à sa place.
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Noah L. Woodville
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MessageSujet: Re: ► Sunday's happening (( noah ))   ► Sunday's happening (( noah )) EmptyMar 16 Fév - 23:22

    A la vue de son ami recouvert d'une fine pellicule de neige, il ne pu qu'afficher un sourire narquois, mais quand ce dernier, de son légendaire caractère de cochon, se hâta de répliquer face à sa réflexion, Noah s'écarta en riant, le laissant finalement entrer dans son spacieux appartement.
    « Moi aussi je suis content de te voir Neville! » s'exclame-t-il alors en refermant la porte derrière lui et en faisant tourner la clef d'un geste vif et habituel. Sans attendre une quelconque réponse, il se hâta vers la cuisine tout en proposant un café à son meilleur ami. Cela faisait après tout bien longtemps qu'entre eux, les futilités de l'accueil étaient révolue. Abraham était ici chez lui autant que Noah était chez lui lorsqu'il rendait visite à son meilleur ami, après tant d'années passées à s'entraider et à se fréquenter, rien n'était plus étonnant ni chez l'un, ni chez l'autre. Et il pouvait même se permettre de ne rien ranger avant la venue du policier sans que celui-ci n'en soit offusqué. C'était vraiment un second chez soi et le politicien n'avait aucunement besoin d'inviter Abraham à se débarrasser, à s'asseoir ou même à se servir, désormais il le faisait seul, comme chez lui.

    Alors que déjà il versait deux tasses de café brulant, il entendit son meilleur ami s'affaler dans le canapé de cuir noir. Ce genre de canapé dont il était difficile de sortir une fois dedans tant il était confortable et retenait prisonnier quiconque y posait son postérieur. Sans même se retourner vers le policier, il lui demanda si son café était comme d'habitude, après tout, on ne sait jamais qu'il ait décidé du jour au lendemain de changer ses goûts en matière de café. C'était quelque chose qui avait toujours fait tiquer leurs proches. Dés qu'ils étaient ensemble pour manger ou boire quelque part, c'était automatique, l'un ou l'autre allait deviner ce que l'autre prendrait exactement. Aussi ne comptaient-on plus les «  Bon, je suppose que tu vas boire ça » ou encore là «  Tu prends comme d'habitude? » ça les faisait toujours rire, et certaines mauvaises langues avaient été jusqu'à les traiter de vieux couple, expression qui avait toujours plonger Noah dans un éclat de rire tonitruant.
    Quoiqu'il en soit, ce dimanche allait être comme tout les dimanches, ils allaient passer la matinée, voir la journée, à discuter de tout et de rien. Car si il y avait bien une seule personne avec qui Noah se permettait de parler de tout et de rien c'était justement avec lui. Même si au premier abord rien ne pourrait le laisser deviner, Abraham avait sa confiance absolue, et Noah savait que même si le caractère du policier était impulsif, il pouvait compter sur lui dans n'importe quelles circonstances, autant l'inverse était le cas.

    Et c'est en pensant à cela qu'il revint vers le salon, les deux tasses de cafés dans chacune de ses mains, posé devant le canapé il vit le blond affalé sur celui-ci et la nostalgie lui revint. Combien de fois Abraham n'avait-il pas élu domicile ici pour échapper à son existence? Sa famille, son épouse, ou simplement pour cuver d'une soirée bien arrosée. C'était souvent le blond qui venait trouver refuse ici et non l'inverse. A contrario Noah s'était fait à sa vie dans la haute société, à ses devoirs d'aîné et à tout ce que cela impliquait. Calme et posé de nature le fait de se « soumettre » n'avait pas été bien difficile, bien qu'au fil du temps il ait exigé de ses proches un maximum d'intimité, aussi ceux-ci ne peuvent s'immiscer dans sa vie sentimentale comme bon leurs semble et c'est parfait. Dans un sens cette rupture c'est bien mieux déroulé que chez le Neville où il a fallut un divorce et une crise de nerfs pour arriver à briser l'abcès.
    Quand finalement il sentit que le regard insistant qu'il posait sur le blond se remarquait, il repris ses esprit d'un cillement et tandis la tasse de café à son ami, lui souriant.
    « Je me demande si ce canapé ne va pas finir par devenir ton deuxième lit. Si ce n'est pas déjà fait ! »
    Puis, faisant un bref signe de la main, il reprit «  Bon, bouge toi que je m'installe, c'est pas parce que t'es mon meilleur ami que tu peux squatter le meilleur canapé du salon en paix. » et sans même attendre qu'il réagisse il se laissa aller dedans, ayant avant tout poser sa tasse sur la table du salon.

    « Alors, qu'est-ce que tu racontes monsieur l'agent? » lui lance-t-il enfin d'un air taquin.
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MessageSujet: Re: ► Sunday's happening (( noah ))   ► Sunday's happening (( noah )) EmptySam 27 Fév - 18:45

    Au moment même où Noah avait ouvert la porte, Abraham avait senti toute l'eau sur son corps disparaître et de cette sensation fraîche et désagréable était survenue une sensation très chaude et intense qui l'avait envahi de part et d'autres de son corps. C'était même plutôt cotonneux comme impression et Abraham ne préférait pas s'étendre sur le pourquoi du comment de ce changement soudain de comportement de sa part. C'était pourtant tellement évident qu'il se demandait comme Noah n'avait pas encore pu l'apercevoir. Et puis, combien même il l'avait déjà remarqué, peut-être ne voulait-il simplement pas y croire et se forçait à faire de cette impression une fausse idée qu'il rejetait vigoureusement. Car lorsqu'on imaginait qu'un garçon soit tombé amoureux de nous, c'était en partie s'avouer qu'on avait envie que ce dernier éprouve des sentiments bien plus forts que l'amitié à notre égard. Et s'avouer à sois même qu'on voulait qu'un homme nous aime ne prouvait-il pas tout simplement qu'on était, en partie, aussi attiré par l'homme en question ? C'est tiré par les cheveux mais plausible. Et si Noah s'en était rendu compte, peut-être voulait-il simplement éviter de devoir s'avouer qu'il en pinçait aussi pour son meilleur ami et qu'il ne souhaitait alors pas aborder ce sujet trop piquant pour lui. Vu sa place sociale et sa réputation de coureurs de jupons, il n'était certainement pas du plus malin que de venir à crier sur tous les toits qu'il s'était découvert bisexuel et qu'il était tombé amoureux de son meilleur ami ! =D En attendant, c'était juste Abraham qui se faisait beaucoup de film et qui devait s'efforcer de ne pas y penser plus que tant sinon il en deviendrait complètement fou et perdrait la raison. Il était, certes, tombé amoureux de son meilleur ami, mais pas au point de se montrer mielleux et fleur bleue, ce n'était pas du tout son style !

    La voix de son meilleur ami le ramena à la réalité. Le "tu veux comme d'habitude" le fit sourire tendrement en fermant les yeux quelques instants. Il ne répondit rien, mais ce silence, Noah l'interpréterait de la meilleure façon qu'il soit. Il était évident pour eux qu'ils n'avaient plus vraiment besoin de se parler pour se comprendre. Après tant d'année de loyauté, on ne comptait plus le nombre de fois où un simple regard leur avait permis de se communiquer plus que tous les mots qu'ils auraient pu se lancer. Ils n'avaient cependant jamais été très "calins" et "tendres" entre eux, sûrement à cause des eus et coutumes de cette société si bâclée et refoulée dans laquelle on évoluait aujourd'hui. Et surtout à cause de leurs familles respectives et de la réputation sur laquelle ils marchaient aujourd'hui. Mais parfois, dans des instants difficiles, seul un regard avait su faire la différence. Ainsi, plutôt que de se dire "Je tiens à toi", ils se regardaient tendrement en s'offrant une chaleureuse poignée de main doublée d'une tape sur l'épaule qui résumait assez bien ce qu'ils étaient l'un pour l'autre. Ils avaient toujours agis comme ça et cette habitude ne changerait sûrement jamais. Abraham ne comptait pas mettre en jeu leur amitié en avouant ses sentiments débordants d'affection pour Noah, il y avait trop à perdre et le jeu n'en valait alors plus vraiment la chandelle. Combien même certaine fois il nourrissait une folle illusion, il préférait se taire et penser que tout était mieux ainsi. Ils avaient chacun leur vie, chacun leurs relations et leur façon de voir les choses, ils ne seraient sûrement jamais compatibles sur le plan affectif lorsqu'on comptait le nombre de fois où ils se prenaient la tête pour des absurdités. Peu importe !

    La voix et la présence de Noah dans la même pièce que lui le ramena encore à la réalité. Il n'était pas dû genre à se perdre dans ses pensées mais depuis quelque temps, à chaque fois qu'il était avec Noah, il ne lui était plus possible de se comporter comme à l'accoutumée. Jouant sur la retenue et le naturel, il espérait tromper son meilleur ami au mieux, mais il ne savait pas encore combien de temps pourrait durer cette mascarade. Il lui offrit donc une boisson chaude qu'Abraham posa sur la table avant de se ré-installer sur le canapé. La pique de Noah le fit sourire, il est vrai qu'Abraham avait passé beaucoup de temps sur ce canapé et qu'au final, la maison de Noah devenait peu à peu sa deuxième maison et vice versa. Ils étaient liés d'une façon très proche et pourtant, ne se montraient que très rarement proches l'un de l'autre dans leur comportement. Ils s'appréciaient pourtant énormément =PP ! Noah demanda alors à Abraham de se pousser, chose qu'il fit pour laisser son meilleur ami s'assoir à ses côtés. Quand alors vint la question de raconter ce qu'il avait vécu cette semaine, Abraham se perdu à nouveau une fraction de seconde dans ses pensées avant de fixer un point dans le vide en face de lui et de parler sur un ton détaché..

    « ▬ La routine, tu sais ce que c'est. Arrestations, réclamations, p.v. et altercations. Rien de bien intéressant et à dire vrai, c'était une semaine plutôt fatigante. J'ai pas à me plaindre, je suis encore en parfaite santé, ce qui n'est pas le cas de tout le monde. J'ai de la chance d'avoir Aaron à la maison, il me rappelle chaque jour combien la vie est importante et, à dire vrai, je pense qu'il est le précurseur d'une bonne humeur ambiante chez moi. Sinon, rien de bien nouveau dans ma vie. J'ai été placé sur une affaire de vol, j'attends encore avec impatience qu'on me donne suffisamment d'importance au poste pour que je puis être enfin transférer sur une affaire de meurtre qui me ferait encore obtenir une promotion... Et toi ? »

    Il sourit en coin en tournant le visage en direction de son meilleur ami sans calculer qu'il avait abordé un sujet des plus épineux : Aaron ! Le garçon qu'il hébergeait chez lui actuellement et qui avait été un jour une star incontestée dans l'univers de la danse. Une rencontre assez spéciale qui s'était soldée par une relation très forte entre deux hommes, à nouveau. Abraham l'avait alors pris sous son aile car le jeune homme avait fait une chute considérée comme étant presque mortelle et devait vivre à présent en chaise roulante, ce qui n'était évident pour personne.


    Spoiler:
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